Gouvernement: des réformes surtout inégalitaires
Macron aura évidemment des difficultés à se défaire de cette étiquette de président des riches d’abord parce que son premier geste a été de supprimer l’impôt sur la fortune mais aussi parce que l’ensemble des mesures prises depuis son arrivée favorise surtout les plus aisés en tout cas les moins défavorisés. Pas tellement étonnant que les électeurs de gauche qui ont permis son élection se soient éloignés du parti la république en marche. Un parti qui n’est plus soutenu que par des électeurs de sensibilité de droite au point d’ailleurs de ce substituer en grande partie à l’ancien parti de Sarkozy, les républicains .En analysant les mesures socio-fiscales mises en place depuis 2018, l’OFCE constate que sur les 17 milliards d’euros distribués aux ménages français, 4,5 milliards concerneraient les 5% des personnes les plus riches du pays.
Cette politique inégalitaire et le plus en plus rejetée par une majorité de Français. Le rejet d’Emmanuel Macron et de sa politique se confirme dans le nouveau sondage Elabe de février . Ainsi, 61% des personnes interrogées estiment que le président de la République devrait prendre en compte la contestation de la réforme des retraites et retirer le projet. En outre, 69% des Français pensent que le chef de l’État ne sera pas réélu en 2022.
LOFCE affirme que les 5% les plus pauvres devraient perdre en moyenne 240 euros par an. La réforme de l’assurance chômage et des allocations logement seraient des causes majeures de cette perte significative. Le gouvernement réfute ces chiffres, mettant en avant le plan pauvreté qui n’aurait pas été assez pris en compte.
Les 5% des Français les plus riches gagneraient chaque année 2 905 euros en moyenne. Cela s’explique notamment par la suppression de l’impôt sur la fortune ou de l’arrivée de la « flat tax », une taxe sur les revenus du capital qui s’avèrent davantage favorables dans certains cas.
Selon un sondage Odoxa , près de deux Français sur trois (64%) jugent qu’Emmanuel Macron est un « mauvais président », selon un sondage Odoxa à l’occasion des « 1000 jours » de son entrée en fonction, publié jeudi. Un tiers des personnes interrogées (32%) le considère même comme « un très mauvais président ». Inversement, il est perçu par 36% comme un « bon » chef de l’État.
Ceux qui ont une mauvaise opinion de lui le considèrent à 62% (-7 par rapport à une enquête de juillet 2019) mauvais en raison « de ses actions et de la politique qu’il a menée ». Et pour 37% (+7) à cause « de son attitude, son ton et sa communication », selon cette enquête avec Dentsu Consulting, Le Figaro et France Info.
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