Avec la 5G: une plus grande désertification numérique
La fracture numérique risque de s’accroître encore avec la technologie 5g qui va nécessiter beaucoup d’antennes très supplémentaires ; des équipements qui iront en priorité aux zones déjà favorisées. Du coup, les zones peu denses qui évidemment n’auront jamais le câble n’auront pas non plus la technologie 5G avant longtemps et devront se rabattre sur le réseau cuivre dans un état déplorable.
La 5G va nécessiter des déploiements massifs d’antennes de communication mobile à travers le pays. C’est ce que souligne une étude du cabinet Tactis. Publiée ce mardi, celle-ci montre que dans les zones péri-urbaines, il faudra environ 30% de sites supplémentaires pour offrir un niveau de service équivalent à la 4G. Surtout, dans les territoires ruraux, deux fois plus de sites seront nécessaires pour disposer d’une couverture équivalente, et jusqu’à trois fois plus pour délivrer un service haut débit, c’est-à-dire au moins 8 mégabits par seconde.
En France, plusieurs centaines de villages et de hameaux ne disposent toujours pas de téléphonie mobile. Et dans de nombreux bourgs, passer un coup de fil ou surfer sur Internet avec un smartphone demeure un chemin de croix. Il en va de même pour l’Internet fixe. Alors que dans les grandes villes, de plus en plus de Français passent à la fibre et profitent d’une connexion ultrarapide, dans beaucoup de campagnes et de zones rurales, les foyers doivent composer avec un ADSL à bout de souffle.
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