Municipales Paris : la redécouverte des arbres !
Curieusement les candidats à la mairie de Paris semblent redécouvrir l’intérêt des arbres dans une agglomération. La maire actuelle de Paris propose de planter 170 000 arbres, les écolos de fleurir les balcons et Griveaux de transférer des gares parisiennes en banlieue … peut-être même en Province. sans parler des visions urbanistiques fantaisistes qui imaginent Paris en centre national de l’agriculture urbaine. En gros, le blé pousserait dans des pots de fleurs et des tomates en suspension pousseraient le long des façades. La maire de la capitale promet de créer des «dizaines de rues végétales et 100% piétonnes» dans tous les arrondissements de la capitale.
La Ville de Paris est chargée de la gestion de 184 500 arbres. 96 500 en bordure des rues et 87 500 dans les parcs, jardins et cimetières. Il faut à cela ajouter les arbres du bois de Boulogne et du bois de Vincennes sur 1 840 hectares soit environ 300 000 arbres. Le vrai problème n’est peut-être pas l’insuffisance d’arbres mais le nombre excessif d’habitants au mètre carré qui rend la ville assez inhabitable tant du point de vue de la qualité de l’air, que du bruit et de la promiscuité générale.
Création d’une centaine de «mini forêts urbaines», de «dizaines de rues végétales» et plantation de 170.000 arbres : Anne Hidalgo détaille ses propositions pour introduire davantage de nature dans Paris, Dimanche. La, présentera jeudi 6 février son programme pour les municipales de mars dont «le socle sera l’écologie», dit-elle. Elle propose une «végétalisation massive» qui passera «par la création de dizaines de rues végétales et 100% piétonnes, dans tous les arrondissements». «Enherbées», elles «formeront un grand parcours vert parisien». Anne Hidalgo prévoit aussi des «forêts urbaines» derrière l’Opéra, sur le parvis de l’Hôtel de ville, devant la gare de Lyon et encore au pied de la tour Montparnasse. Et «une centaine de mini forêts urbaines – une trentaine d’arbres et de la pelouse – sur des petites parcelles de 200 mètres carrés dans chaque arrondissement, comme cela se fait à Tokyo».
Également à son programme : «Débitumer et végétaliser une bonne moitié des huit hectares des quais de Seine», des nouveaux parcs, «deux très grands potagers urbains», dans le bois de Vincennes et dans le bois de Boulogne. Bref heureusement que les échéances électorales viennent rappeler la nécessité de trouver une meilleure harmonie entre l’urbanisation et le cadre de vie. Cet appétit de verdure est sans doute alimenté par la montée des écolos qui pourraient bien faire la différence comme force d’appoint significative lors de l’élection du maire. Dans cette effervescence verte, Benjamin Griveaux tient sans doute le pompon des propositions saugrenues en envisageant de déménager la Gare de l’Est en banlieue. Pourquoi pas aussi en province et même très loin de Paris, à Strasbourg par exemple. La fusion entre la Gare de l’Est et la gare Strasbourg permettrait alors é d’économiser tous les déplacements par train sur cet axe …. ou alors de les reporter sur la route. Le report de la Gare de l’Est en banlieue risque d’ailleurs de multiplier les transports parasites comme cela s’est produit lorsque les grandes surfaces étaient écartées de Paris. Les déplacements parasites ont alors été multipliés par 1000.
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