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Archive mensuelle de janvier 2020

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Retraite universelle….. mais pas uniforme !

Retraite  universelle….. mais pas uniforme !

 

Le gouvernement sollicite les ressources inépuisables de la sémantique en indiquant que la retraite sera universelle mais pas uniforme. Devant les exceptions qui ne cessent de s’additionner concernant le principe de l’universalité du régime de retraite, le pouvoir a trouvé un nouvel  élément de langage un peu surréaliste : « la réforme est bien universelle mais elle ne sera pas uniforme ». Autant dire que là c’est la porte ouverte pour donner des coups de canif dans les principes et finalement perpétuer nombre de régimes spéciaux comme ceux des militaires, des policiers, des pompiers, des danseurs de l’opéra, des marins, des routiers, des enseignants, des pilotes, des stewards, et sans doute au moins pour un temps voire pour toujours des salariés de la SNCF et de la RATP. Sans parler du scandale des retraites des sénateurs ( 4000 euros à partir de 6 ans de mandat) .  

 

Force est de constater le manque total de compétence sur  le sujet. Delevoye, sous-marin des assurances, a donné longtemps le change  jusqu’à ce qu’on s’aperçoive des conséquences qui avaient été mises sous le boisseau. L’exemple le plus significatif est sans doute celui qui concerne les enseignants. Des catégories qui seront les principales victimes dans la mesure où les primes sont insignifiantes. Les enseignants avec le système prévu perdraient tour de 700 € par mois de retraite (avec des dispersions autour de cette moyenne). Il faudrait donc les augmenter leur salaire de 25 à 30 %, soit une facture de 10 milliards par an.

Un fiasco financier complet car il faudra bien entendu ajouter le coût des nombreuses autres exceptions. Finalement financièrement, cette réforme va coûter beaucoup plus cher que l’ancienne qui aurait pu être amendée progressivement et sans la mise en scène politique catastrophique du pouvoir. La réforme universelle ne s’appliquera donc pas à tous puisqu’ on promet maintenant qu’elle ne sera pas uniforme. Une hypocrisie sémantique qui témoigne du manque de préparation, du manque  de clarté et de courage gouvernement.

Convention climat: une discussion de bistrot

 Convention climat: une discussion de bistrot

 

De manière très furtive, comme pour donner un rapide coup de peinture verte à des vœux sans beaucoup de couleurs, Macron lors  de sa dernière intervention a évoqué la convention nationale pour le climat. Une convention très formelle et dont  les travaux sont d’une grande nullité si l’on en juge par ce qui figurent sur son site officiel qui ne parle en réalité que de méthode et de calendrier. Rien sur le fond ! Pas étonnant hier sur France Info un des participants interrogés a eu bien du mal à dégager une seule idée, un seul axe qui pourrait ressortir de cette commission bidon. Finalement l’intéressé interrogé  a déclaré : » écoutez personnellement je n’ai plus participé aux travaux depuis novembre et je ne peux pas vous en dire plus mais il y a des experts dans cette convention.! » .. Une convention citoyenne qui composée de 150 citoyens tirés au sort bien encadrés par des experts et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macron relève tout simplement d’une méthode théocratique.

Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention sera chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe. Soit même à rien du tout car l’environnement n’est pas la priorité de Macron qui n’a rien dit à ce propos dans sa campagne électorale. Quant au ministère de l’environnement, il est pratiquement condamné au silence depuis que la techno Élisabeth Borne à récupérer le ministère en plus des transports.

 

 

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GB: Johnson augmente le salaire minimum de 6,2% et joue la baisse de la livre

GB: Johnson augmente le salaire minimum de 6,2% et joue la baisse de la livre

Un gros coup de pouce au SMIC britannique de 6,2 % décidés par Boris Johnson qui n’est pas sans arrière-pensée politique. De quoi satisfaire les milieux populaires et d’enfoncer un parti travailliste déjà mal en point. Le problème c’est que cela risque d’affecter sérieusement la compétitivité et de peser sur la monnaie. Justement ce que souhaite Boris  Johnson sans le dire: obtenir une forte dévaluation de la livre pour favoriser la compétitivité à terme. Une sorte de fuite en avant qui consiste à s’affranchir de toute contrainte budgétaire, d’investir,  de relever les salaires et  provoquer  un choc de dévaluation compétitive. Le gouvernement britannique mené par Boris Johnson a en effet  annoncé mardi une forte hausse du salaire minimum à partir d’avril, après sa large victoire électorale remportée grâce à de fortes progressions dans les régions défavorisées favorables au Brexit, une annonce qui suscite l’inquiétude du patronat.

Le salaire minimum pour les employés de plus de 25 ans va augmenter de 6,2% au 1er avril pour passer à 8,72 livres de l’heure, a indiqué le Trésor. Cela constitue «la plus forte augmentation en valeur» depuis la création en 2016 du salaire minimum sous sa forme actuelle, touché par 2,8 millions de Britanniques, a insisté Boris Johnson, cité dans un communiqué.

La hausse annoncée représente quatre fois le taux annuel d’inflation de novembre (1,5%). Elle intervient alors que le pouvoir d’achat a été mis sous pression par l’accélération de la hausse des prix après le référendum du Brexit en 2016, qui a pesé sur la monnaie britannique. La tendance s’est modérée ces derniers mois. Cette annonce intervient moins de trois semaines après les élections législatives au Royaume-Uni qui ont abouti à la plus forte majorité parlementaire pour les conservateurs depuis Margaret Thatcher dans les années 1980.

Le parti de Boris Johnson a ravi des sièges détenus depuis des décennies par les travaillistes dans le centre et le nord de l’Angleterre, dans des régions autrefois ouvrières et défavorisées, très majoritairement favorables au Brexit. Soucieux de faire oublier l’austérité appliquée par son parti depuis 10 ans et face à un Labour très à gauche, le Premier ministre a promis en campagne d’importantes dépenses dans les services publics de santé et la police, des investissements dans les infrastructures et des gestes pour les plus démunis. L’annonce de mardi a été critiquée par les Chambres de commerce britanniques, leur co-directrice générale Hannah Essex s’inquiétant d’une mesure qui va peser sur les finances des entreprises à «une période de grande incertitude économique» et appelant le gouvernement à en compenser le coût.

 

Etats-Unis- Pékin: un accord commercial très flou et très partiel

Etats-Unis- Pékin:  un accord commercial très flou et très partiel

 

 

Un accord très flou et très partiel devrait être en principe être signé entre les États-Unis et la Chine en matière d’échanges commerciaux. En fait pour simplifier, les États-Unis diviseraient à peu près par deux  l’augmentation prévue des taxes sur les importations chinoises et Pékin s’engagerait à acheter davantage de produits chinois. Un engagement tout à fait théorique de la part des Chinois qui ne peuvent évidemment refuser une diminution de la fiscalité sur leurs exportations à destination des États-Unis.

Le problème c’est que Trump est un peu coincé par ses déclarations grandiloquentes. Il avait promis de renverser la table et a bien été contraint de revoir sa position qui affectait l’ économie américaine. Il lui faut afficher un accord même très partiel et très flou. Il promet en outre une seconde phase de négociation aussi hypothétique. le projet d’accord suscite des interrogations sur les concessions réellement accordées par Pékin, cette annonce permet au milliardaire républicain d’achever l’année 2019 sur une note positive et de démontrer, à un an de la prochaine présidentielle, que le bras de fer engagé avec la Chine fait bouger les lignes. «Je signerai notre très grand accord commercial de phase 1 avec la Chine le 15 janvier», a tweeté Donald Trump, précisant que de hauts responsables chinois seraient présents. Il avait promis avec fougue en 2016 de s’attaquer aux pratiques commerciales «déloyales» de la deuxième puissance économique mondiale.

Il a par ailleurs indiqué qu’il se rendrait «à une date ultérieure» à Pékin où commenceront les discussions pour la phase 2 de cet accord. L’annonce d’une date ferme de signature était très attendue tant les discussions des derniers mois, souvent tendues, ont donné lieu à des informations contradictoires. Les yeux tournés vers sa base électorale, en particulier les agriculteurs frappés de plein de fouet par les mesures de représailles chinoises, Donald Trump est parfois allé un peu vite dans ses annonces, superlatifs à l’appui (accord «fantastique», «gigantesque»). Le 11 octobre, il avait déjà annoncé un accord de principe avec Pékin portant essentiellement sur des achats supplémentaires agricoles, mais la signature, qui devait intervenir mi-novembre, ne s’était jamais concrétisée.

Depuis mars 2018, Pékin et Washington se sont infligé des droits de douane réciproques sur des centaines de milliards de dollars de biens, ce qui affecte durement l’économie chinoise et ralentit l’économie mondiale. Selon Washington, l’accord comprend des avancées en matière de transfert forcé des technologies ainsi qu’un meilleur accès au marché chinois pour les entreprises du secteur financier. Il stipule aussi que Pékin achètera pour 200 milliards de dollars de produits américains sur une période de deux ans à partir d’un point de référence en 2017.

En échange des engagements chinois pris mi-décembre, l’administration Trump a renoncé à imposer de nouveaux tarifs douaniers. Et selon les termes de l’accord, elle a en outre accepté de diminuer de moitié ceux imposés le 1er septembre sur 120 milliards de dollars d’importations chinoises. En 2018, le déficit américain avec la Chine pour les seuls biens était de 419,5 milliards de dollars. Sous l’effet des droits de douane, il a fortement diminué en 2019: -14,7% entre janvier et octobre, selon les données du département du Commerce américain.

Marchés : la correction commence

Marchés : la correction commence  

 

Les principales Bourses européennes ouvertes mardi évoluent en baisse en début de séance, poursuivant le mouvement de prises de bénéfice entamé la veille au terme d’une année qui se soldera par des hausses sans précédent depuis au moins dix ans. A Paris, le CAC 40 perd 0,09% à 5.976,98 points vers 08h45 GMT et à Londres, le FTSE 100 recule de 0,62%, le rebond de la livre faisant baisser les valeurs britanniques tournées vers l’export. L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en baisse de 0,27%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,1% et le Stoxx 600 de 0,15%.La Bourse de Francfort est fermée et rouvrira jeudi. Ailleurs, les volumes d’échanges devraient rester très limités et la séance sera écourtée, le London Stock Exchange ayant avancé sa clôture à 12h30 GMT et Euronext la sienne à 13h05 GMT.

Les grands indices européens pourraient donc réduire légèrement leur progression annuelle, qui ressort pour l’instant à 26,3% pour le CAC 40, à 12% pour le FTSE et à 23% pour le Stoxx 600, sa meilleure performance depuis 2009. Quant au Dax allemand, il a fini 2019 sur un gain de 25,48%.De  lavis de la plupart des experts, ces progressions sont surréaliste et découle essentiellement d’un simple spéculation.   la déconnexion totale des marché par rapport à une économie réelle qui s’enfonce et va tutoyer la récession se traduira inévitablement par un nouvelle crise du type de celle de 2007.

La question n’est pas de savoir si  cette crise se produira mais quand . A la différence de la pièce de Beckett, le Godot de la finances pourrait bien apparaitre.  L’ampleur des prise de bénéfices de fin de l’année 2019 pourrait déjà constituer un bon indicateur. L’économiste américain Nouriel Roubini annonce depuis un an cette crise financière pour 2020. Il y a trois semaines, il est revenu à la charge, s’alarmant de la « déconnection entre les marchés financiers et l’économie réelle [devenant] plus prononcée. Les investisseurs se réjouissent de l’atténuation des risques à court terme et du retour des banques centrales à une politique accommodante. Mais les risques fondamentaux pesant sur l’économie mondiale demeurent » met-il en garde dans un point de vue intitulé « pourquoi la nouvelle exubérance des marchés financiers est irrationnelle ».

La crise économique et financière apparaît en plus inévitable aux experts même de la finance interrogés par Natixis IM. D’après une enquête auprès des plus grands investisseurs mondiaux ( 15 000 milliards  de dollars d’actifs en gestion), l’écrasante  majorité d’entre eux s’attend à une crise financière mondiale dans les années à venir. Une crise qui pourrait se produire d’ici cinq ans. Plusieurs facteurs explicatifs sont à prendre en compte mais pour simplifier le système va forcément exploser avec le décalage entre la masse monétaire ( grâce à la planche à billets des banques centrales), la richesse réelle produite et la valeur très spéculative des actifs boursiers. Une crise financière qui s’imbrique évidemment dans une crise économique.

Depuis maintenant presque un an, certains observateurs qui ne se limitent pas à reprendre bêtement les projections des institutionnels ne cessent d’attirer l’attention sur la phase baissière de la croissance . Cette tendance vaut toutes les économies dans le monde. Plusieurs phénomènes, d’abord la fin d’un cycle classique de croissance qui n’a pu être prolongée que grâce à une politique monétaire très accommodante. Aujourd’hui l’endettement global public et privé atteint des limites qui nécessairement vont peser sur les équilibres. La politique des taux bas voire négatifs accroissent encore le risque d’éclatement des bulles. S’ajoutent à cela des évolutions géo stratégiques qui menacent la paix en tout cas les rapports entre grandes zones. La mode générale est au repli nationaliste, ce qui perturbe de manière sensible le commerce international ; témoin le tassement économique en particulier en Chine. Se pose enfin un problème fondamental à savoir les conditions de répartition de la richesse dans le monde. Aujourd’hui on arrive aux limites raisonnables de la concentration des richesses alors qu’inversement se développe souvent dans les mêmes pays une misère sociale. Les 1 % les plus riches possèdent désormais un peu plus de la moitié (50,1 %) de la fortune mondiale des ménages. 6,4 % La richesse mondiale totale s’est accrue de 6,4 % pour atteindre 28 000 milliards de dollars américains au cours des douze derniers mois. Finalement la crise économique n’éclatera peut être pas en 2020 mais nombre de pays vont tutoyer la récession en se contentant d’une croissance du PIB voisine de 0.5%.

Conséquences les experts de la fiances sont 48% à penser que ce sont les marchés d’actions qui connaîtront la plus forte correction  correction l’an prochain, ils  46% à anticiper une chute de la valeur des crypto-actifs.

Le Bitcoin, le plus connu des crypto-actifs et la plus forte capitalisation de ce jeune marché (135 milliards de dollars), a presque doublé cette année, passant de moins de 4.000 à 7.500 dollars, dépassant même les 10.000 dollars cet été.

 Les institutionnels interrogés par Natixis IM « voient des risques importants  car  54% pensent que le marché ignore les fondamentaux et 57% craignent que le phénomène ait concentré le contrôle entre les mains d’un trop petit nombre d’actionnaires« .

Un peu partout dans le monde, les indices boursiers viennent d’inscrire de nouveaux plus hauts historiques, à l’image de l’Eurostoxx 50 et du DAX à Francfort, qui affichent un gain de plus de 25% depuis le début de l’année. A la Bourse de Paris, le CAC 40 a franchi le 16 décembre le cap symbolique des 6.000 points, qu’il n’avait pas atteint depuis juillet 2007, et gagne plus de 26%. Idem à Wall Street, où le Dow Jones, le S&P 500 et le Nasdaq ont encore pulvérisé leurs records courant décembre et accentué leur progression (+25% à 30%), sur fond de détente commerciale sino-américaine et d’apaisement des craintes d’un Brexit désordonné.

« Les marchés financiers dansent sur un volcan » considère Jean-Jacques Ohana, responsable de la gestion d’actifs chez Ycap AM. « Les marchés d’actions demeurent sur leurs plus hauts alors même que les bénéfices estimés sur 12 mois glissants n’affichent plus de croissance, voire chutent dans certaines régions (Asie, Europe) » met-il en garde dans une note du 2 décembre, s’interrogeant sur ce qui provoquera « le dégonflement de la bulle d’optimisme qui anime les opérateurs de marché. »

 

Vœux de Macron : confirmation du sermon d’un jeune curé de campagne coincé

Vœux de Macron : confirmation du sermon d’un jeune curé de campagne coincé

Le moins qu’on puisse dire c’est que le discours de Macron n’était hier enthousiasmant, guère novateur encore moins mobilisateur. Un schéma ultra classique d’abord pour se féliciter de l’action menée jusque-là, ensuite la description d’un environnement socio-économique idyllique qui n’existe que dans la tête de Macron, enfin l’affirmation de la poursuite des grandes réformes. À peine une petite ouverture sur les retraites où  Macron était attendu.  Il faudra faire vite a-t-il seulement indiqué renvoyant ainsi la patate chaude à Édouard Philippe.

Macron  se réserve sans doute ainsi une porte de sortie en ne s’impliquant pas trop dans une situation complètement bloquée. Si le climat devait se durcir et si l’opinion , comme ses probable, fait plonger la popularité de Macron, il sera toujours temps de se séparer de ce premier ministre qui il faut bien le dire à créé une véritable pagaille avec son idée d’âge pivot transformant ainsi la réforme d’un système en mesure financière punitive pour tous.

Une bavure qui s’ajoute au manque de préparation d’une réforme qui révèle par exemple tout d’un coup qu’l il faudrait augmenter les enseignants pour un montant de 10 milliards par an, si on ne veut pas les léser en matière de retraite. Si on ajoute à cette somme le coût des exceptions déjà accordées et de celles qui sont prévisibles on doit sans doute atteindre ainsi de 20 milliards. Bref finalement la réforme de retraite de Macron serait comme celle de Sarkozy, elle coûtera plus cher que le système actuel.

Visiblement, Macron paraissait très coincé dans le climat actuel. Sans doute pourquoi il  s’est limité pour les vœux à un exercice ultra traditionnel sans originalité et sans grande dimension. Une sorte de discours évangélique de jeune curé de campagne un peu coincé .

Retraite: enfin la pénibilité comme principal critère ?

Retraite: enfin la pénibilité comme principal critère ?

 

Il aura sans doute fallu du temps pour que le gouvernement se rende compte du caractère particulièrement injuste de sa réforme qui jusqu’à maintenant raisonnait globalement par secteur, par statut ou par entreprise. Macron, sur pression de ses députés de gauche, a indiqué qu’on pourrait en effet modifier l’âge  pivot en fonction de cette pénibilité.

Le problème, c’est que le gouvernement a fait sauter en début d’année nombre de ces critères et il conviendra de les rétablir pour la plupart. Le véritable scandale de la retraite c’est le décalage en matière d’espérance de vie donc de bénéfices de la retraite.

En effet les cadres en moyenne ont une espérance de vie supérieure d’environ 10 ans par rapport à celle des 10 ouvriers. Le problème, c’est que le gouvernement a commencé à multiplier les exceptions par statut et grande fonctions.

Ainsi il a assuré les policiers de terrain du maintien de leurs avantages actuels en même temps qu’il a confirmé ces avantages aux policiers affectés à des tâches administratives. Le gouvernement devra donc choisir s’ il multiplie les exceptions par statut ou s’ il intègre la vraie pénibilité subie par les individus . 

Pas simplement faire bouger la pivot mais pour fixer la retraite à 55,60, 65 ans selon les cas. L’âge  pivot est un concept global qui  affecte tous les futurs retraités sans distinction et sans prise en compte des conditions de travail ayant un effet négatif sur la santé.

 

Sondage Popularité : Macron va replonger

Sondage Popularité : Macron va replonger

 

Suite au mouvement des gilets jaunes, Macron avait perdu une dizaine de points  de popularité il y a un an. De 30 %, il  était passé à autour de 20 %. Péniblement -avant le mouvement social relatif aux grèves- il a récupéré son niveau antérieur. Depuis plusieurs mois toutefois,  la tendance baissière est nettement engagée et il devrait ce retrouver rapidement autour des 20 % dans les semaines à venir. dans le  dernier baromètre Ipsos de décembre  publié par Le Point . Édouard Philippe et Emmanuel Macron perdent tous les deux 4 points.

Les grèves ont bien  un impact direct sur la popularité des deux têtes de l’exécutif, telle qu’elle a été mesurée par Ipsos pour Le Point le week-end du 14-15 décembre. Le président de la République et le Premier ministre perdent chacun 4  % d’opinons favorables – et 7 et 6  % depuis septembre. La baisse est marquée autant chez les actifs que chez les retraités. Plus préoccupant, elle touche des populations qui sont, naturellement, proches de l’exécutif. La chute est forte chez les habitants des grandes villes notamment à Paris. A noter une perte   de 12 points chez les bacs+2 et plus. C’est le cœur de l’électorat macroniste qui est en train de s’éroder sous le choc de la réalité : une réforme illisible, anxiogène et portée un ministre qui a dû démissionner pour avoir menti sur ses liens avec les assurances et ses revenus.

 

 

 

Précisément , Emmanuel Macron a remonté sur l’année dans les  baromètres de popularité  mais depuis octobre il a perdu en moyenne quatre points.

  • Le baromètre IFOP pour le JDD, publié chaque mois dans nos colonnes, le crédite désormais de 34% d’avis favorables. Il était à 23% en décembre 2018 mais à 52% en décembre 2017.
  • L’IFOP réalise également une enquête pour Paris Match et Sud Radio, en mesurant plus précisément « l’approbation de son action ». Il est mesurée à 35% contre 23% en décembre 2018.
  • S’agissant de l’institut Elabe pour Les Echos et Radio Classique, Emmanuel Macron est à 30% de confiance, contre 23% en décembre 2018.
  • Le baromètre Ipsos pour Le Point fait état de 29% d’avis favorables, contre 20% en décembre 2018.
  • Le Kantar Sofres-One Point pour Le Figaro Magazine évalue la confiance au Président à 27%, contre 21% en décembre 2018.

Après deux ans et demi d’exercice du pouvoir, Emmanuel Macron a une popularité supérieure à François Hollande mais inférieure à celle des autres chefs d’Etat à la même époque. Il est toutefois proche du niveau de Nicolas Sarkozy, François Mitterrand et Valéry Giscard D’Estaing, selon le baromètre IFOP/JDD existant depuis 1958.

 

Corée du Nord : la menace classique du nucléaire pour cacher la famine

Corée du Nord : la menace classique du nucléaire pour cacher la famine

Le dictateur nord-coréen, menace de prendre une initiative militaire comme il le fait régulièrement quand la situation économique et sociale devient dramatique dans son pays. La vérité c’est que la Corée du nord  connaît une famine assez exceptionnelle dans le même temps où le chef de l’État coréen investit des sommes folles en armement pour protéger  son pouvoir et donner l’illusion de la puissance de son pays. La vérité, c’est que la Corée du nord  ne peut vivre sans l’aide alimentaire de la Corée du Sud et de la Chine. Et la situation en ce moment devient dramatique. Le dictateur coréen avoue qu’il faut corriger de toute urgence la grave situation que rencontrent les principaux secteurs industriels de l’économie nationale », a rapporté lundi l’agence officielle nord-coréenne KCNA. La Corée du Nord ne publie jamais de statistiques économiques, les seuls chiffres disponibles concernant ses résultats financiers proviennent de l’étranger.

En juillet, la Banque centrale sud-coréenne a estimé que la croissance de l’économie du pays, soumis à des sanctions internationale, a baissé de 4,1% en 2018, soit la plus importante contraction depuis la famine dévastatrice dans les années 90. Après un rapprochement en 2018, les négociations sur le programme nucléaire nord-coréen sont dans l’impasse depuis l’échec du sommet de Hanoï en février entre M. Kim et le président américain Donald Trump.

La Corée du Nord a récemment mené une série d’essais sur sa base de lancement de fusées de Sohae, après une succession de tirs de projectiles les semaines précédentes. Plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU interdisent à Pyongyang de développer un programme balistique. Afin d’apaiser les tensions, la Russie et la Chine, les deux principaux alliés de la Corée du Nord, ont déposé mi-décembre devant le Conseil de sécurité de l’ONU une proposition de réduction des sanctions, sous réserve d’avancées vers la dénucléarisation.

Tokyo a récemment estimé qu’il était « trop tôt » pour une levée des sanctions. L’agence de presse nord-coréenne a indiqué que cette session plénière est entrée lundi dans son troisième jour, pour la première fois depuis 1990. Depuis cette date, elle ne durait que deux jours. « La décision de Pyongyang d’accueillir une cession plénière pendant plusieurs jours illustre la gravité avec laquelle il considère les situations intérieure et extérieure« , a estimé Cheong Seong-Chang, chercheur à l’Institut Sejong.

 

 

Vœux Macron: tristes et creux

Vœux Macron: tristes et creux

 

Il faut relire les vœux prononcés par Macron l’an passé pour mesurer à quel point le propos  de cette année est creux et ressemble à celui d’un curé de campagne. Des généralités, des banalités, des satisfécits, une volonté réaffirmée de réformer et en même temps un appel à un dialogue sur lequel le gouvernement s’assoit. Bref, toujours le même discours de nature un peu évangélique qui mélange des bribes d’orientation politique avec quelques considérations philosophiques de bistrot, la citation de quelques concepts modernes et les vieilles recettes des contradictions et de la démagogie. La vérité, c’est que Macron n’a rien à dire mais il le dit tellement bien, c’est tellement enveloppé, tellement masqué aussi tellement tordu en même temps que séduisant sur la forme qu’on a parfois du mal à résister. Personne n’écoute vraiment le fond, il y a cette musique envoûtante du sermon évangéliste qui fait oublier les paroles et le fond. Macron n’a pas fait du théâtre pour rien.

Sur le dossier précis de la réforme des retraites, il ne dit forcément rien. Il se tait d’ailleurs depuis des semaines et des semaines sur le sujet laissant son premier ministre patauger dans le marais social .Il fauta que cela se termine rapidement a-t-il seulement indiqué renvoyant la patate chaude à Edouard Philippe qu’il pourra toujours évincer si l’affaire tourne mal.  Chacun sait bien qu’il  ne pourra pas le contredire même s’il fait une petite ouverture car l’obsession de Macron c’est surtout de plaire aux républicains qu’il est en train de vider de leur  sang tout simplement pour en prendre la tête. Macron issu de la gauche, élu grâce à elle, est en fait le candidat de droite des républicains. Pour preuve, le Premier  ministre appartient toujours à ce parti pour faire le lien. Un parti dont les leaders sont complètement marginalisés voire discrédités.

Pour Macron, la réforme des retraites a peu d’importance, l’essentiel est de montrer sa volonté de réforme, d’afficher sa détermination de pseudo progressisme y compris en reprenant maintenant des thèmes de l’extrême droite comme sur l’immigration. L’acte de contrition à propos de la colonisation constitue pourtant un appel tant au vote des populations d’origine étrangère. C’est le fameux en même temps qui prévaut dans le domaine économique, social et plus globalement sociétal. Macron ne voudra pas trancher ni même donner de vraies orientations concernant le sujet sur lequel il est attendu. Du coup, il va renforcer le caractère évangélique de son sermon dont on retiendra peut-être qu’il appelle à l’apaisement en souhaitant que les Français s’aiment  mieux les uns les autres. Bref un discours de curé de campagne !  

Ghosn: victime du nationalisme japonais …..et de l’ambigüité française

Ghosn: victime du nationalisme japonais …..et de l’ambigüité  française 

 

Rappel d’un article de janvier 2019 sur ce site

 

« L’attitude réactionnaire et nationaliste du Japon mérite évidemment d’être dénoncée et mériterait un boycott pour son non respect des règles internationales. En particulier dans le domaine judiciaire où les mis en examen sont contraints de se reconnaître coupable ou de rester en prison. Notons que le système judiciaire archaïque du Japon comprend aussi le maintien de la peine de mort ! Sans parler de l’affaire scandaleuse de la reprise de la chasse à la baleine au mépris de toutes les conventions internationales. Bref la dérive droitière, nationaliste et agressive du Japon mériterait le boycott. Le Japon empile les accusations de Carlos Ghosn pour le maintenir en prison et parallèlement intervient auprès de Nissan pour l’empêcher de réunir l’assemblée générale qui permettrait de désigner le nouveau conseil d’administration. Et pour continuer d’enfoncer Carlos Ghosn et surtout pour écarter Renault, Nissan a mis en place un comité spécial pour juger de la gouvernance de son entreprise. Le résultat est sans appel, le comité interne de Nissan juge que la gouvernance de l’entreprise est médiocre. Une manière de mettre en cause évidemment l’ancien président Carlos Ghosn. Au-delà ce comité a surtout pour objet de définir les conditions de choix du futur président. Or on sait que Renault est l’actionnaire dominant. Nissan cherche donc le moyen d’empêcher que Renault ne désigne un président représentant de cet actionnaire. En clair, il faut japoniser et Nissan mais aussi l’alliance Renault. Il est évident que la gouvernance de Nissan n’était peut-être pas idéale pour contrôler les rémunérations excessives de ses dirigeants. Reste que cette gouvernance a quand même permis de sauver Nissan grâce à l’intervention de Renault et de Carlos Ghosn…. »

Notons que depuis, le directeur général Nissan principal accusateur de Carlos Ghosn a été pris aussi la main dans le sac des combines financières pour améliorer sa rémunération. N’empêche qu’il a été longtemps soutenu par le gouvernement japonais pour exclure Ghosn  de Nissan et même le mettre en prison. Dans l’affaire il y a deux dimensions sans doute indiscutablement de la part de l’ancien président une confusion entre son portefeuille et les finances de son entreprise ( à sa décharge il n’est pas le seul ! Par exemple à s’attribuer des stock-options injustifiés, des rémunérations excessives ou des retraites chapeaux).

 

. Mais l’enjeu principal était autour de l’évolution capitalistique du groupe Renault ce à quoi s’opposait  le Japon qui voulait au contraire rôle rejaponiser Nissan. Le plus curieux dans l’affaire ,  c’est que la France ( actionnaire à hauteur de 20 %)  était aussi opposé à cette évolution capitalistique et que la mollesse de la France pour soutenir Ghosn en prison s’explique aussi par cette autre opposition.

Retraite : réforme universelle….. mais pas uniforme !!!! Bref l’incohérence

Retraite : réforme universelle….. mais pas uniforme !!!! Bref l’incohérence

 

Devant les exceptions qui ne cessent de s’additionner concernant le principe de l’universalité du régime de retraite, le pouvoir a trouvé un nouvel  élément de langage un peu surréaliste : « la réforme est bien universelle mais elle ne sera pas uniforme ». Autant dire que là c’est la porte ouverte pour donner des coups de canif dans les principes et finalement perpétuer nombre de régimes spéciaux comme ceux des militaires, des policiers, des pompiers, des danseurs de l’opéra, des marins, des routiers, des enseignants, des pilotes, des stewards, et sans doute au moins pour un temps voire pour toujours des salariés de la SNCF et de la RATP. Sans parler du scandale des retraites des sénateurs ( 4000 euros à partir de 6 ans de mandat) .  

 

Force est de constater le manque total de compétence sur  le sujet. Delevoye, sous-marin des assurances, a donné longtemps le change  jusqu’à ce qu’on s’aperçoive des conséquences qui avaient été mises sous le boisseau. L’exemple le plus significatif est sans doute celui qui concerne les enseignants. Des catégories qui seront les principales victimes dans la mesure où les primes sont insignifiantes. Les enseignants avec le système prévu perdraient tour de 700 € par mois de retraite (avec des dispersions autour de cette moyenne). Il faudrait donc les augmenter leur salaire de 25 à 30 %, soit une facture de 10 milliards par an.

Un fiasco financier complet car il faudra bien entendu ajouter le coût des nombreuses autres exceptions. Finalement financièrement, cette réforme va coûter beaucoup plus cher que l’ancienne qui aurait pu être amendée progressivement et sans la mise en scène politique catastrophique du pouvoir. La réforme universelle ne s’appliquera donc pas à tous puisqu’ on promet maintenant qu’elle ne sera pas uniforme. Une hypocrisie sémantique qui témoigne du manque de préparation, du manque  de clarté et de courage gouvernement.

 

« Investir dans l’avenir  » !!! ( vœux Macron déc. 2019 )

 

« Investir dans l’avenir  » !!!  ( vœux Macron déc. 2019 )

 

Dans le flot de banalités presque rituelles des vœux de Macron , on aura sans doute peu observé cette intention magistrale du président de la république : d’investir dans l’avenir. On espère que ce discours n’a pas mobilisé comme d’habitude des dizaines de conseillers pour trouver une telle formule ridicule. On voit mal en effet comment on pourrait investir dans le passé. Par définition, l’investissement concerne le futur. Cela démontre à l’évidence le peu de consistance économique de Macron  dont le profil est plus proche de celui d’un bonimenteur que d’un véritable expert.

Les médias décrivent souvent Macron comme un expert, un intellectuel voire un visionnaire. Par parenthèses ce qu’on disait de Giscard d’Estaing au début de son mandat. Quand on examine un peu de près le parcours de Macron, rien ne se vérifie vraiment. En matière d’économie, Macron n’a aucune expérience ni même aucune formation, aucun diplôme. Son CV se réduit à  son passage chez Rothschild. Un  passage au demeurant très court et qui a surtout consisté à utiliser son carnet d’adresses pour réaliser des opérations financières. Un carnet d’adresses forcément utiles puisque tous les ministères et les cabinets ministériels sont noyautés par les énarques. Bref il a fait un court travail d’avocat d’affaires auxquels surtout pour faciliter  l’évitement réglementaire notamment fiscal.

Cette absence de compétence de l’économie ne l’empêche pas de pérorer sur le futur économique du pays le réduisant à une sorte de start-up de l’informatique : la fameuse formule de start-up nation qui ressemble à un slogan de chez Leclerc. Pour connaître l’économie réelle, il faut évidemment avoir exercé des responsabilités dans le monde de la production d et non dans le monde éthéré de la banque qui se consacre essentiellement aux activités de fusion et de placements spéculatifs. Macron n’est donc pas un expert, il n’en a ni l’expérience ni la formation.

Peut-on affirmer qu’il est cependant un intellectuel ? En réalité son parcours se résume surtout à l’ENA qui est à la pensée ce que McDo est à la gastronomie. Chacun sait qu’on apprend à peu près rien à l’ENA comme dans les instituts politiques qu’à fréquenté aussi Macron. Tout juste un peu de réglementations et surtout du marketing politique sur fond d’idéologie libérale. Bref beaucoup de bla-bla. Notons que Macron a échoué à deux reprises à l’école normale supérieure qui est d’un autre niveau intellectuel que l’ENA dont l’objet est surtout de former à la dialectique administrative pour ne pas répondre aux questions posées. Dans son CV Macron fait apparaître une formation en philosophie et sa proximité avec le philosophe Ricoeur voir d’autres. Des aspects très contestés.

Par contre, il connaît la langue française pour avoir réussi le concours général. Il sait parler, il ne s’en prive pas et inonde ses interlocuteurs; une sorte de diarrhée verbale qui tue en tout cas assomme l’auditeur. En matière de vision, Macron a des difficultés à définir son projet. Pas étonnant , il  limite un principe général de l’ultra libéralisme. En outre, Macron à picoré un peu partout, de gauche à droite. Il a commencé chez Chevènement, a continué au PS, il est devenu un proche de Hollande avant de tourner complètement vers les libéraux proches des républicains dont son premier ministre est toujours membre. C’est là qu’il trouve désormais sa base électorale depuis que la gauche qui a permis son élection l’a complètement abandonné ou presque. Faute de vision, l’ambition de Macron et surtout de s’inscrire dans une démarche monarchique espérant laisser trace  dans histoire comme Napoléon. Alors qu’il finira vraisemblablement comme Giscard. Brillant sur la forme mais  avec une pensée très creuse -finalement en contradiction totale entre une vision libérale- et une démarche théocratique à caractère monarchique. Une sorte d’imposture intellectuelle que le temps se charge de vérifier.

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