Villani, candidat libre, le vilain petit canards de LREM
Il y a évidemment quelque chose de surréaliste dans la décision de Stanislas Guerini d’exclure Cédric Villani de la république en marche. D’abord personne ne connaît Stanislas Guerini qui est supposé diriger un parti qui n’existe pas. En outre un délégué général qui manifeste autant de charisme qu’ une limande . Guerini n’a pas fait preuve depuis sa nomination de la moindre personnalité, de la moindre créativité et du moindre courage. Bref, un oligarque placés là par Macron pour contrôler de façon stalinienne un pseudo parti. Notons d’ailleurs que les principaux responsables de la république en marche ont été auto désignés. Et pour cause, les structures locales ou régionales n’existent pas et où n’ont aucun pouvoir politique. La république en marche, c’est un peu le parti communiste des années 50 avec les militants en moins et les courtisans en plus. Il y a une grande différence entre Cédric Villani qui, lui, a une vraie stature internationale, une reconnaissance mondiale, une vraie spécialité professionnelle tandis que Stanislas Guerini q n’a jamais réussi grand chose. Prudent d’ailleurs, l’intéressé s’aventure peu sur la scène médiatique tellement il est transparent autant qu’inutile
Le scientifique “n’est plus adhérent” de LaRem, a donc dit lundi sur Radio Classique le délégué général du parti, Stanislas Guerini, anticipant une exclusion qui sera discutée mercredi en bureau exécutif.
Cédric Villani avait acté dimanche à l’issue de l’entretien avec Emmanuel Macron une “divergence majeure” et dit son choix de briguer la mairie de la capitale en “toute indépendance”, en bâtissant une “coalition pour le climat”, sans rejoindre le candidat investi par LaRem, Benjamin Griveaux.
A pied, en métro, en auto ou en Vélib’, le scientifique de 46 ans va donc poursuivre sa campagne au pas de course, multipliant déplacements et contacts, des écologistes aux radicaux, sans céder aux sirènes qui l’invitent à renoncer. Un sondage Odoxa-CGI pour Le Figaro publié dimanche le place à 10% – le seuil pour qu’une liste passe au deuxième tour -, à six points derrière Benjamin Griveaux. L’écart était de deux points dans une enquête Ifop pour Le Journal du Dimanche du 19 janvier.
Dans le sondage Odoxa, le candidat Europe Ecologie-Les Verts David Belliard est à 14,5%. Un émiettement qui profite à la maire sortante Anne Hidalgo, en tête à 23%, devant l’ancienne ministre Les Républicains Rachida Dati, 20%.
Les prochains sondages diront si la mise à l’écart de Cédric Villani lui profitera ou pas. De l’avis d’une militante, cet acte d’autorité trahit les idéaux d’un mouvement né en 2016 autour de l’idée “macroniste” de bâtir au-delà des clivages partisans d’un monde alors jugé dépassé.
“On passe, comme ça, du rassemblement à l’exclusion en trois ans ?”, a-t-elle dit à Reuters. “Exclure Cédric Villani, c’est exclure la moitié des militants En Marche de Paris.”
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