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Hausse température, une catastrophe climatique: + 3 à 5 degrés en plus d’ici la fin du siècle

Hausse température, une catastrophe climatique:  + 3 à 5 degrés en plus d’ici la fin du siècle

A lors qu’on ergote encore sur les mesures à prendre que la COP 21 reste au stade du slogan de marketing politique sans effet y compris en France, une catastrophe se  prépare pour la fin du siècle. En cause évidemment une financiarisation mondiale de l’économie incompatible avec la problématique environnementale. Le Record de chaleur est confirmé pour 2019 par   l’organisation météorologique mondiale qui  prévoit une augmentation de 3 à 5° la fin du siècle. La température moyenne mondiale a gagné entre 1,05°C et 1,2°C l’an dernier par rapport à l’ère préindustrielle, confirme l’Organisation météorologique mondiale.

Des  scientifiques de Météo France avaient déjà  présenté les scénarios de changement climatique en France jusqu’en 2100 dans un rapport intitulé Le climat de la France au 21e siècle..  En métropole dans un horizon proche entre 2021 et 2050, les chercheurs projettent une hausse des températures moyennes entre 0,6 et 1,3 °C, une augmentation du nombre de jours de vagues de chaleur en été (surtout dans le quart Sud-est) ainsi qu’une diminution du nombre de jours anormalement froids en hiver sur l’ensemble de la France.

Puis, d’ici la fin du siècle entre 2071 et 2100, les tendances s’accentueraient encore. Les scientifiques observent une forte hausse des températures moyennes pouvant atteindre de 2,6 °C à 5,3°C en été, des vagues de chaleur pouvant dépasser 20 jours dans le Sud-Est mais aussi la poursuite de la diminution des extrêmes froids Les scénarios sont en effet alarmants : des épisodes de sécheresse plus nombreux sont à prévoir ainsi qu’un renforcement des précipitations extrêmes sur une large partie du territoire.

Pour  l’Organisation météorologique mondiale (OMM), l’agence des Nations unies pour la météorologie. La température moyenne sur l’ensemble du globe a affiché une hausse comprise entre 1,05°C et 1,2°C l’an dernier par rapport à l’ère préindustrielle, selon les cinq sources différentes compilées par l’OMM. L’agence de Genève utilise deux jeux de données en provenance des États-Unis, fournies par l’Institut Goddard de la Nasa et celles de l’administration américaine pour l’océan et l’atmosphère (NOAA), les informations communiquées par le bureau britannique de météorologie (Met Office) regroupées avec celles de l’université East Anglia. Enfin, l’OMM compile les statistiques japonaises et celles en provenance de l’Union européenne fournies par Copernicus et le Centre européen de prévision météorologique à moyen terme. Ce dernier était arrivé aux mêmes conclusions la semaine dernière.

La température moyenne l’an dernier a toutefois été un peu inférieure à celle de 2016, qui avait été aggravée par un fort phénomène climatique El Niño.

 

L’OMM précise que la moyenne sur les cinq dernières années est la plus haute mesurée, comme celle sur la dernière décennie. Chaque période de dix ans bat le record de la précédente décennie depuis le début des années 1980. «Malheureusement, nous nous attendons à voir de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes en 2020 et au cours des prochaines décennies, alimentés par des niveaux records de gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur dans l’atmosphère», prévient le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un nouveau pic depuis le début de l’ère industrielle en 2019.

En outre, «plus de 90 % de la chaleur excédentaire (liée au réchauffement) est stockée dans les mers du monde entier, où elle s’accumule et provoque des augmentations de température de l’océan», estiment des chercheurs américains dans la revue Advances in Atmospheric Sciences. Ils soulignent que la température a encore augmenté l’an dernier, comme ce fut le cas au cours des années précédentes.

L’activité humaine est grandement responsable de la hausse de la température. Cette activité génère des gaz

 

  • le dioxyde de carbone (CO2);
  • le méthane;
  • le protoxyde d’azote;
  • les gaz fluorés.

Le CO2est le gaz à effet de serre le plus produit par les activités humaines; il est responsable de 63 % du réchauffement de la planète causé par l’homme. Sa concentration dans l’atmosphère est actuellement supérieure de 40 % à celle du début de l’industrialisation.  

Les causes de la hausse des émissions

  • La combustion du charbon, du pétrole et du gaz produit du dioxyde de carbone et du protoxyde d’azote.
  • La disparition des forêts (déforestation). Les arbres contribuent à réguler le climat en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l’atmosphère. Aussi, lorsqu’ils sont abattus, cet effet positif est perdu et le carbone stocké dans les arbres est libéré dans l’atmosphère, aggravant l’effet de serre.
  • L’augmentation de l’élevage. Bovins et ovins produisent de grandes quantités de méthane lorsqu’ils digèrent leur nourriture.
  • Les engrais contenant de l’azote produisent des émissions de protoxyde d’azote.
  • Les gaz fluorés ont un effet de réchauffement considérable, jusqu’à 23 000 fois supérieur à celui du CO2. Heureusement, ils sont libérés en plus petites quantités et sont progressivement interdits par la réglementation de l’Union européenne.

La température moyenne de la planète a subi une augmentation de de plus de 1 degré  par rapport à la fin du XIXe siècle. Chacune des trois dernières décennies a été plus chaude que toutes les décennies précédentes depuis le début des relevés statistiques, en 1850. Pire on prévoit donc une augmentation de 3 à 5° d’ici la fin du siècle.

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