SNCF : « Oui Go away » !

SNCF : « Oui Go away » !

 

Avec le départ de Pepy  qui a surtout investi dans le marketing de sa communication se pose la question de l’avenir de l’entreprise. Avec son discours psycho-commercial, Pepy a endormi la SNCF. On a ainsi multiplié les concepts commerciaux qui reposaient essentiellement sur le vent de la mode « Oui. go » , « Oui.sncf », « Oui.bus » Dans le même temps,  on a peu progressé sur le plan technologique et encore moins sur le plan de l’efficacité et de la gestion. Pire s’est installé dans l’entreprise une certaine culture du laisser aller mettant même en cause parfois les aspects de sécurité qui constituait  l’âme de l’entreprise.

D’une certaine manière,  les recrutements extérieurs excessifs , notamment d’énarques, ont été une véritable catastrophe. Des embauches extérieures connaissant peu ou mal l’entreprise et pour lesquels le parcours de formation professionnelle interne a été raccourci voire totalement éliminé et qui ont essayé de plaquer des slogans publicitaires sur l’absence de vraie stratégie. Pour tout dire l’esprit cheminot , s’est notoirement affaibli depuis notamment l’arrivée de Pepy.

Cette culture cheminote d’attachement aux métiers, de respect de l’heure et de la sécurité a subi des dégâts. Précédemment par exemple la SNCF recrutait surtout des apprentis notamment dans la filière conducteur mais pas seulement. Ces derniers devenaient ensuite pour certains agents de maîtrise voire cadres . Depuis on a recruté à l’extérieur  pour la traction des trains mais aussi dans les autres spécialités;  des bacs plus qui se caractérisent par un rapport aux métiers beaucoup plus distendus et qui par parenthèse alimentent  les troupes syndicales les plus radicales. Le nouveau président devra remettre les cheminots à la tâche, rétablir cette culture de la ponctualité et la sécurité en même temps qu’il devra exiger une autre compétitivité.

Les déficiences de compétitivité ont déjà tué les transports express, les transports de messagerie et le transport de fret. Pas étonnant, un conducteur SNCF travaille moitié moins qu’un conducteur routier et est payé le double. La prolongation d’une telle situation pourrait tuer non seulement le transport de personnes de longue distance mais aussi de proximité comme les TER. De toute évidence, le premier travail du nouveau président devrait être d’effectuer un travail approfondi d’audit d’activités aussi peu performantes. Comment expliquer que la SNCF possède le premier groupe de transports français via ses filiales, un groupe particulièrement efficace et rentable quand la maison-mère , elle, montre  un gestion aussi pitoyable.

 

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