« L’humour , une violence »( F. Beigbeder) …. et la médiocrité ?
4:Frédéric Beigbeder , écrivain mondain de la droite bête et méchante condamne la dictature du rire qui d’après lui sévit partout en France dans les médias, la politique et plus généralement dans la société. C’est vrai, qu’il n’y a guère de motifs de se divertir même de manifester son intérêt à l’égard d’ une œuvre sorte de cocktail de sensationnalisme, de recettes de pub et de préoccupations superficielles de l’ ancien de Sciences-po. L’intéressé est un pur produit de la démarche marketing qu’il dénonce par ailleurs. Son talent se réduit à ses relations dans les médias. jamais dans ses propos, il n’a été capable de faire preuve de la moindre intelligence, la moindre originalité. Des propos plats, réactionnaires souvent et surtout caractérisés par une absence de talent. Du coup, assez aigri , l’intéressé commence à fatiguer son auditoire des salons mondains. Sans doute aussi parce qu’il ne témoignent pas lui-même de la moindre goutte d’humour , qu’il est particulièrement ennuyeux en plus d’être sentencieux voir moralisateur. Sa fausse provocation n’est que l’outil classique pour promouvoir des œuvres assez nulles. On pourrait dire que Frédéric Beigbeder est à la littérature ce que McDo est à la gastronomie. Pour preuve cette interview sur Europe 1. « Quand l’humour devient la norme, c’est qu’on est complètement paumés. » Invité de La voix est livre dimanche, Frédéric Beigbeder a évoqué son dernier livre, L’homme qui pleure de rire (Grasset), un roman aux faux airs de pamphlet. Il y dresse une critique acerbe de la « dictature du rire » qui régit selon lui les sociétés contemporaines. »Aujourd’hui, la drôlerie est obligatoire. Les présentateur plaisantent, les hommes politiques badinent, les chauffeurs de taxi galéjent, même les pilotes d’avion tentent des blagues au micro », écrit-il dans son livre, dont la couverture, dénuée de titre, est floquée d’un large « smiley » hilare.
« La grand rigolade est universelle », soupire Frédéric Beigbeder au micro d’Europe 1. L’écrivain voit dans cet humour « sacré » une manière d’éviter de faire face aux vrais problèmes. « C’est une forme de fuite devant apocalypse. Toujours plaisanter, sans jamais rien faire pour changer les choses… On veut fuir dans les blagounettes », regrette-il.
L’humour, selon lui, envahit même la politique, et souvent, aujourd’hui, pour le pire. « Ça a commencé avec Coluche en France, puis il y a eu l’élection de Beppe Grillo en Italie. Donald Trump est un animateur de télé-réalité, et Boris Johnson et surnommée ‘Bojo le clown’ en Angleterre. Sans oublier Volodymyr Zelensky, humoriste élu président de l’Ukraine », énumère-il. « L’humour est devenu un système. »
Après de tels propos il n’y a vraiment pas matière à rire mais plutôt à pleurer !
0 Réponses à “« L’humour , une violence »( F. Beigbeder) …. et la médiocrité ?”