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Information- Crise des médias: une crise aussi démocratique

Information- Crise des médias: une crise aussi démocratique

 

Si l’on se fie au  aux sondage notamment à  Kantar Public, seulement un Français sur deux fait confiance aux médias classiques (56 % cependant pour la radio). Il n’y aurait que de l’ordre de 31 % qui feraient confiance aux médias en ligne. À noter que 60 % environ s’intéressent à l’actualité. En cause, l’excès de peopolisation de  l’information aussi le mauvais traitement de l’information économique et politique. Les raisons sont connues les médias publics sous contrôle du pouvoir politique sont très influençables. Les médias privés  pour la plupart sont désormais dans les mains des financiers et les grands patrons. L’audience de ces grands médias ne cesse de diminuer au profit d’ailleurs des infos sur Internet. D’où la mise en accusation permanente des réseaux sociaux par les journalistes patentés des médias classiques.  on reproche aux réseaux sociaux et à Internet en général de manquer de professionnalisme, d’objectivité voire de diffuser des fake news.

 

L’inquiétude n’est pas seulement déontologique elle est aussi de nature corporatiste car les médias classiques connaissent une très grave crise économique qui se traduit régulièrement par des plans de réduction des journalistes et autres personnels. Du coup, ces médias  classique présentent  la caractéristique de se ressembler tous du Parisien à Libé. Et pour cause, les lignes éditoriales sur toutes alimentées par la reprise des mêmes informations fournies par les agences de presse, le gouvernement ou les institutions. Des informations souvent livrées brut de brut sans beaucoup d’analyse. Sans parler d’une orientation ultra libérale pour la plupart. La presse d’opinion a disparu depuis que les financiers ont mis la main sur les médias et la presse d’analyse est réduite à la portion congrue, le Monde y compris. Tous les médias ont sacrifié à la mode des gros titres et des photos. Pas étonnant dans ces conditions que les Français se tournent vers Internet qui, il est vrai, constitue cependant une véritable auberge espagnole où le pire côtoie le meilleur surtout sur les réseaux dits sociaux.

 

Avec un peu de persévérance on peut quand même trouver des les éléments d’analyse sur les innombrables sites qui sont les véritables concurrents des médias classiques. Cela avec des dés informations autrement plus fouillées et donc plus pertinentes. Certes 90 % des informations sur le net sont du niveau du caniveau mais les 10 % restants représentent une force informative 1000 ou 10 000 fois supérieures aux médias classiques. Les journalistes patentés font un mauvais procès au  nom du professionnalisme aux émetteurs d’informations du net car eux-mêmes le plus souvent ne sont capables de traiter les événements qu’en surface faute de temps, de compétences et en raison des influences qu’ils subissent et où qu’ils s’infligent. Le même phénomène est constaté aux Etats Unis et pour des raisons comparables .

 

En effet, c’est une véritable hécatombe des emplois dans la presse écrite américaine puisque les effectifs ont diminué d’environ 50 % en une dizaine d’années. En cause évidemment, l’émergence de nouveaux médias sur Internet où les effectifs officiels eux ont doublé. Mais il faut aussi compter les milliers de sites non professionnels qui chaque jour décortiquent l’information et contribuent à une meilleure analyse des événements politiques, économiques, sociaux et sociétaux la tendance est donc à la réduction globale tout médias confondus des journalistes professionnels du fait de la prolifération de sites généralistes ou spécialisés qui donnent un autre éclairage que celui trop convenu des agences de presse, des gouvernements ou des grandes entreprises.

Selon une étude de l’institut indépendant Pew Research Center. Les effectifs des journalistes de la presse écrite sont passés de 71.000 de 39.000 fin en moins de dix ans, la télévision, a vu ses effectifs quasiment inchangés (28.000 personnes), selon la même étude. Le nombre de journalistes officiant pour des sites d’information en ligne (non associés à un titre papier) a, lui, quasiment doublé, de 7.000 à 13.000, mais sa progression n’a pas suffi, loin s’en faut, à compenser la purge qu’ont connu les journaux dans le même temps. Au total, le nombre de journalistes travaillant dans une rédaction aux Etats-Unis a ainsi reculé de 23% en une dizaine d’année.

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