SONDAGE retraites : le bidouillage commence
68% soutenaient la grève selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info, mais le JDD annonce curieusement qu’ ils ne ssnt que 31% des personnes interrogées par l’IFOP pour le JDD «
« C’est le plus bas niveau de soutien depuis le début du mouvement, il y a deux semaines » affirme encore le JDD. Bien entendu, les sondages évoluent mais là on a perdu en route 37 % ! L’explication n’est pas tellement méthodologique mais surtout politique. Le JDD appartient à Lagardère, un des soutiens inconditionnels à Macron. Le rédacteur en chef du JDD se déclare d’ailleurs officiellement macroniste et ne cache pas ses opinions dans ses différentes apparitions notamment sur les chaînes d’information continue. Lagardére, patron du JDD, qui n’a jamais fait dans la dentelle ndans ses médias sait parfaitement que la bataille de la retraite se jouera sur la question du soutien de l’opinion publique. Du coup, on n’hésite pas à tordre les sondages. Pas étonnant que le JDD sorte de cocktail du sensationnalisme, du populisme sur fonds de soutien au pouvoir perde autant de lecteurs depuis des années. On trouve là les raisons du rachat de la plupart des médias par les financiers en même temps que la raison de la désaffection du public pour ces médias très orientés.
D’après le sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info Depuis le 5 décembre, près d’un Français sur deux (48 %) et une large majorité de Parisiens (78 %) ont subi les perturbations liées au mouvement de grève, selon le sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info. Pourtant, 66 % des Français continuent d’estimer que ce mouvement contre le projet de réforme des retraites est justifié. La raison de ce paradoxe: «Une majorité de Français ne fait pas confiance au gouvernement pour la mise en place d’un nouveau système, et l’âge pivot ou d’équilibre passe très mal, explique Céline Bracq, directrice générale de l’institut Odoxa. C’est surtout la jeune génération (née en 1975 ou après), concernée par la réforme qui trouve le mouvement justifié (78 %), tandis que leurs aînés ne sont que 57 % à le dire.»Cette réforme et son point cardinal, l’instauration d’un système universel avec des règles communes de calcul des pensions, ne recueille l’assentiment que d’une faible minorité de Français (23 %). Selon les autres, il faut que le gouvernement renonce à la réforme (35 %), comme le demande la CGT de Philippe Martinez, ou qu’il la modifie en abandonnant la piste d’un âge pivot de 64 ans nécessaire pour toucher une retraite à taux plein (42 %), comme le réclame la CFDT de Laurent Berger.
Alors que le gouvernement s’évertue à affirmer qu’il n’est pas question de toucher à l’âge légal, «la mesure de l’âge pivot est bel est bien assimilée à un recul de l’âge de départ à la retraite, analyse Céline Bracq. Les Français en veulent d’autant moins qu’elle n’avait pas été annoncée par le candidat Emmanuel Macron».
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