Macron va payer le mépris des syndicats et de la CFDT en particulier
Beaucoup s’étonnent du raidissement de Laurent Berger secrétaire général de la CFDT vis-à-vis de la réforme des retraites. Pourtant il faut intégrer le fait que la CFDT n’est pas prête à avaler une nouvelle couleuvre avec en plus le mépris total pouvoir en place. Le conflit entre la CFDT et Macron a débuté avec l’affaire des gilets jaunes. pour sortir de la chienlit sociale s’était installé en France, Laurent Berger a alors proposé la médiation des syndicats et notamment une table ronde sur les principaux enjeux sociaux en cause. Une opposition constructive dans la mesure où les gilets jaunes non seulement étaient incapables de désigner des représentants mais refuser même de donner le moindre mandat à la C. Au final mouvement s’est éternisé et Macron a dû payer le prix fort en lâchant sur énormément de revendications qui ont eu un coup budgétaire non négligeable entre parenthèses (et qui en passant ont peut-être permis d’ailleurs aussi de soutenir la crosse la croissance). Ce refus de macro correspond à sa vision de la gestion théocratique du pouvoir qui évidemment veut s’affranchir de toute médiation des cœurs intermédiaires y compris du gouvernement. Le second conflit est intervenu l’heure de l’affaire de la réforme de l’assurance chômage ou la les partenaires sociaux ont été mis en demeure d’accepter les délais et les mesures du gouvernement. Compte tenu de ce contexte inacceptable de négociation, les partenaires sociaux ont refusé la méthode et l’État à imposer des mesures drastiques de mise en œuvre pour l’assurance chômage. Une orientation qui a été particulièrement mal appréciée par la CFDT et par Laurent Berger. Cette fois l’opposition porte sur le système de retraite universelle dont d’ailleurs la CFDT est à l’origine. Son objectif est clair il s’agit de rendre le système plus juste en fonction notamment de la pénibilité réelle des emplois et non en fonction des statuts. Le problème c’est que cette réforme a été percutée par la malencontreuse initiative du premier ministre qui a mélangé les mesures systémiques et les mesures paramétriques. Sans doute très Il était toujours républicain, toujours très a droite toujours fidèle à l’ultralibéralisme qui en l’occurrence ce propose de transférer au privé une partie de la gestion du risque retraite, ce que réclame depuis longtemps le Medef et les assureurs qui en font parti. Cette fois les vraisemblables que la CFDT ne lâchera pas vis-à-vis du pouvoir. Il est clair que Laurent Berger va faire payer gouvernement et à Macron sa condescendance et son mépris des syndicats en même temps qu’il veut évidemment obtenir des satisfactions pour une réforme plus juste et plus pertinent. Et on ne pourra pas reprocher à la CFDT son radicalisme et son irresponsabilité.
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