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Archive mensuelle de novembre 2019

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Actu économie, social, société: les plus lus

Actu économie, social, société: les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelles technologies (5G, internet, console etc.): le risque d’un contrôle social généralisé

Neutralité carbone 2050 : il manque 20 milliards chaque année

Trou de la sécu : la faute à la croissance et à l’absence de financements des nouvelles mesures

Taxes Trump contre l’Europe : l’OMC se couche devant Washington

L’intelligence artificielle : comment prendre en compte l’intelligence humaine

Vote pour les partis radicaux : 75% des français tentés

Croissance France : maintien à un bas niveau

Croissance mondiale en panne

Enjeu du climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

Immigration: les quotas, réponse trop partielle

Économie circulaire: encore très insuffisante

Sondage attentat Préfecture de Paris: Castaner disqualifié

Incendies en Amazonie : une catastrophe écologique mondiale

Islamisme : Macron sous –estime la situation (Xavier Bertrand) »

Alstom- Le conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Etats-Unis – Chine : accord ou seulement fin de la guerre ?

Etats-Unis – Chine : accord ou seulement fin de la guerre ?

Rejet de Sylvie Goulard: « l’échec de l’arrogance de Macron » (Raphaël Glucksmann )

Croissance en berne

Terrorisme France, Allemagne, Grande Bretagne : le retour des fous de Dieu

Convention citoyenne pour le climat : une belle manipulation

Commission européenne: Macron ridiculisé

Encore un député LREM ,Thierry Solère, mis en examen pour fraude fiscale

Usine Michelin : nouvelle fermeture à La Roche-sur-Yon

La collapsologie: le nouveau concept pour discréditer les écologistes

Brexit: l’enfumage de Johnson se précise

Crise de la santé publique : très grosse manif le 14 novembre

CICE : profitable surtout aux grandes entreprises mais pas forcément à l’emploi

Choisir entre les Immigrés et les Kurdes : l’odieux chantage d’Erdogan

Retarder l’âge de la retraites: ce n’est pas la vraie réforme ( Jean-Christophe Lagarde)

Retarder  l’âge de la retraites: ce n’est pas la vraie réforme ( Jean-Christophe Lagarde)

 

A juste titre sans doute Jean Christophe Lagarde ( UDI) met les pieds dans le plat de la fausse réforme des retraites. Pour lui ce n’est pas l’âge de la retraite qu’il faut reculer mais le temps de travail qu’il faut augmenter. Notons que la France la durée de travail annuelle la plus faible de l’Europe.  1646 heures travaillées, soit 434 heures de moins que la Roumanie !

 

: «La solution, c’est de travailler plus longtemps tout au long de sa vie pour partir plus tôt, à 62 ans. Au lieu de travailler 35 heures, il faut travailler 37 heures et ça équilibrera les retraites !».déclare Jean-Christophe Lagarde

Concernant la grève du 5 décembre, il  prévient : «On va droit dans le mur ! Des tas de secteurs sont en ébullition, comme les étudiants. Le problème de fond, c’est que depuis 20 ans la rémunération du capital augmente de manière fantastique et celle du travail diminue !»

Pour des questions démographiques et de justice, une réforme des retraites et indiscutablement nécessaire. Mais l’urgence n’est sans doute pas de retarder de manière uniforme l’âge de la retraite mais de travailler davantage tout au long de sa vie en tenant compte des spécificités du métier.  Le problème, c’est que la France a pris l’habitude d’enfiler les réformettes tous les cinq ans en moyenne sans s’attaquer aux questions de fond. Il y a forcément l’équilibre financier à trouver entre les actifs et les retraités. De ce point de vue, la France souffre d’un taux d’inactivité trop important comparé aux autres pays . Ce sont en les cotisations d’actifs qui permettent d’assurer le financement des pensions. Jusqu’alors  on a surtout résonné en termes de catégories professionnelles, d’entreprises et de secteurs. De sorte qu’on n’a fait l’amalgame entre les conditions de vie d’un employé dont le travail ne comporte pas de sujétion particulière avec celui d’un autre  salarié soumis à des conditions de travail difficiles ( charge physique, charge mentale, cadence, horaires, travail des dimanches et jours de fête etc.). Si une véritable réforme égalitaire devait intervenir, elle devrait prendre en compte les conditions individuelles de chaque salarié et non son appartenance à un secteur à une entreprise. À l’hôpital, tous les salariés sont loin d’être soumis aux contraintes d’un service d’urgence, à la SNCF nombre de postes ne justifient nullement une retraite anticipée par rapport à la norme, chez les fonctionnaire en général s’ajoutent des conditions de travail généreuses à des sureffectifs. Certes certains métiers, dans certaines fonctions et dans certaines circonstances subissent des contraintes qui justifient un départ en retraite anticipé. Cette réalité ne doit toutefois pas servir d’alibi pour justifier la généralisation de cet avantage a la masse des autres salariés concernés. On objectera qu’un salarié peut au  cours de sa carrière changer de poste, certains plus difficiles que d’autres. Ce sont précisément ces sujétions particulières qui doivent être évaluées, prises en compte pour justifier un niveau de retraite particulier. C’est l’approche globale qui rend la réforme actuelle complètement confuse en même temps qu’injuste. Pour preuve , il y a une différence d’espérance de vie de sept ans entre certains ouvriers et des cadres. C’est la philosophie même du régime des retraites qui doit être mises en cause. L’approche méthodologique par secteur, statut, grande entreprise est complètement obsolète et nourrit l’inefficacité et la justice. Enfin pour éviter d’avoir à engager une réforme tous les cinq ans, il convient de prendre le temps d’organiser les inévitables transitions car on ne passe pas d’un système aujourd’hui particulièrement incohérent et inégalitaire à un système universel. Bref comme sur beaucoup d’autres sujets, l’approche du gouvernement se caractérise par une grande incompétence technique et sociale. Enfin et peut-être surtout comme l’indique Jean-Christophe Lagarde l’ urgence n’est sans doute pas le report uniforme de l’âge de la retraite mais l’augmentation du temps de travail tout au long de la vie. Ce qui permettrait de maintenir un âge de départ réel autour de 62 ans.

 

800 kms parcourus par un automobile véhicule à hydrogène

800 kms  parcourus par un véhicule automobile à hydrogène

Bertrand Piccard, pilote suisse  a établi , mardi, le record du monde de la plus longue distance parcourue par un véhicule à hydrogène : de 700 kilomètres. La voiture n’a été chargée qu’une seule fois, au départ lundi de Sarreguemines, en Moselle. Elle a terminé son périple 24 heures plus tard au Bourget.

« L’hydrogène, ce n’est pas le futur, c’est le présent. Cela m’amusait de faire un record avec une voiture de série, sur une route normale », explique le pilote. « Ce n’est pas un record que je fais pour moi. C’est un record que je fais pour la société. Toutes ces nouvelles technologies, c’est un nouveau cycle qui commence. Chacun peut y participer. »

En 24 heures, dans son SUV Hyundai, le Nexo, Bertrand Piccard a accueilli le président de la région Grand Est, Philippe Richert, le Grand-duc Henri du Luxembourg et les ministres Bruno Le Maire et Elisabeth Borne. A tous, il a fait passer ce message : il faut investir. « Il faut absolument, maintenant, développer beaucoup plus l’infrastructure. Et il faut une fabrication locale d’hydrogène. »

Il est arrivé au Bourget avec le Prince Albert de Monaco. Et toujours avec l’esprit de compétition. « Je ne sais pas si je vais réussir à vider ce réservoir », plaisante Bertrand Piccard. Le record a été homologué par huissier : 778 kilomètres parcourus avec encore 49 kms en réserve.

L’enlisement de l’armée française au Sahel ?

L’enlisement de l’armée française au Sahel ?

 

La question que pose Serge Michailof, chercheur à l’Iris et enseignant à Sciences Po, ancien  directeur des opérations à l’Agence française de développement (AFD). Ce spécialiste de l’Afrique, et plus précisément du Sahel, s’ explique dans une inewiew à France info

L’armée française risque-t-elle un enlisement au Sahel ?

Serge Michailof : L’armée française se trouve dans une impasse. Elle a brillamment arrêté le rezzou (l’attaque NDLR) inorganisé lancé en janvier 2013, par trois groupements armés qui ont alors menacé le sud du pays et en particulier Bamako; elle a alors détruit une série de bases logistiques des jihadistes au nord du Mali. L’armée française a empêché la constitution de katibas (cellule armée NDLR) structurées susceptibles de menacer les centres urbains.

Mais la guerre s’est déplacée, comme on pouvait le craindre, vers le centre, puis le sud du pays, régions très peuplées. A cet égard, le terme de « terroriste » pour désigner l’ennemi est parfaitement inapproprié, puisque nous n’avons pas en face de nous des fous de Dieu exclusivement soucieux de semer le chaos, mais des hommes réfléchis qui ont arrêté une stratégie asymétrique classique assez proche de celle adoptée en Afghanistan par les Taliban. Or il suffit de regarder les cartes des incidents et actions conduites par les jihadistes de 2017 à 2019, pour constater l’expansion géographique et la multiplication de ces actions.

Nous constatons ainsi que l’ennemi déroule sa stratégie et que Barkhane, quelles que soient les victoires tactiques qu’elle remporte, n’a pas pu arrêter la dégradation de la situation sécuritaire. En outre, l’armée malienne subit défaite sur défaite. Elle a perdu 150 hommes en deux mois. Les jihadistes ont récemment fait une démonstration de leurs capacités en prenant le poste de Indelimane, à proximité de la frontière avec le Niger et en tuant 40 soldats. Défendant un pays très fragile, aux institutions gangrénées par le népotisme et la corruption, nous sommes en train de perdre la guerre même si Barkhane gagne toutes les batailles.

Comme en Afghanistan, la géographie du Sahel est-elle un obstacle au rétablissement de la sécurité ?

C’est plus l’immensité de l’espace et le mauvais état des routes qui pose problème, plutôt que la géographie par elle-même. Les pays du G5 Sahel représentent environ 6 à 7 fois la superficie de la France. Il n’y a pas de zones montagneuses comparables réellement à l’Indu Kush d’Afghanistan, même si l’Aïr, que j’ai souvent parcouru et l’Adrar des Ifoghas, sont des zones difficiles. Ceci dit maintenant que la guerre s’est aussi déplacée au Burkina et y prend une coloration ethnique : agriculteurs Mossis contre pasteurs Peuls, elle devient extrêmement difficile, car l’enjeu est le contrôle des populations dans un contexte où les deux Etats sont défaillants. La guerre se déplace donc vers les villages dans un contexte de mosaïque ethnique très complexe, de crise environnementale, de tensions et conflits anciens qui sont ravivés délibérément par les jihadistes.

Pourquoi les armées africaines ne semblent-elles pas à la hauteur du défi ?

 

Il y a de grandes différences entre les armées du G5-Sahel. La Mauritanie a découragé les jihadistes qui ont pris la peignée à chaque fois qu’ils sont intervenus dans ce pays, qui se rouvre même au tourisme (!). L’armée tchadienne a considérablement aidé Serval en 2013 et est d’ailleurs très redoutée dans la sous-région. Mais elle est au four et au moulin, combattant les jihadistes de Boko Haram repliés dans le bassin du Lac Tchad, intervenant en Centrafrique, et répondant aux menaces multiples provenant du Darfour et de Libye.

L’armée nigérienne bien commandée “fait le boulot” et tient le coup pour l’instant, mais elle manque cruellement de moyens. Il suffirait que la France ou l’Union Europénne acceptent de mettre le paquet en formation, équipement, financement etc. pour en faire une armée capable de tenir le pays, Si le Niger recevait le tiers du milliard de dollars que coûte la force des Nations unies, la Minusma, en dotation annuelle pour sa sécurité, le Niger serait fort capable de se défendre.

Le vrai problème, ce sont les armées du Mali et du Burkina. Le problème est ici avant tout politique. Vous connaissez le dicton chinois ”le poisson pourrit par la tête”. En fait, il ne sert à rien d’entraîner ces deux armées et de les équiper si en particulier une gestion des ressources humaine rénovée ne permet pas de réintroduire un système méritocratique dans les chaînes de commandement et de sortir du népotisme.

 

Comme l’Afghanistan, le Sahel est-il gangréné par les trafics en tous genres et notamment armes et drogue ?

 

De tout temps le Sahel et le Sahara ont été des zones de trafic historiquement d’esclaves, d’or, d’ivoire et de sel. Aujourd’hui c’est plutôt la cocaïne, les armes et les migrants avec aussi un peu de gasoil et de produits alimentaires pour profiter des différences de prix avec l’Algérie. Ces trafics ont eu un impact désastreux au Mali en gangrénant une partie des élites dirigeantes dès la fin des années 1990 et le début des années 2000.

Maintenant ces trafics sont pour partie entre les mains des différents groupes djihadistes et contribuent à leur financement. Les ressources financières de ces groupes viennent aussi du contrôle des mines d’or artisanales, qui sont très importantes au Mali et au Burkina et de la taxation du coton, qui est l’une des richesses de ces pays et le racket sur les marchandises et les voyageurs sur les routes qu’ils contrôlent.

Comment expliquer la montée du jihad et la force de l’islam politique dans cette région autrefois réputée pour une certaine tolérance ?

 

L’islam soufi, historiquement propre à cette région, était extrêmement tolérant. Le salafisme n’est toutefois pas arrivé hier. Son implantation méthodique est l’œuvre de l’Arabie Saoudite, qui est très active au Sahel depuis la fin des années 70 et l’enrichissement des pays pétroliers. Depuis cette époque, on a vu surgir dans tout le Sahel francophone des mosquées financées par des fondations saoudiennes et cet effort méthodique sur plus de 40 ans a entraîné une modification radicale des comportements religieux. Pour ceux qui, comme moi, suivent le Sahel depuis 50 ans, on a vu apparaître les voiles des femmes depuis la fin des années 1990.

A ceci s’est conjugué un effondrement des systèmes d’éducation publique en zone rurale, ceci pour des raisons multiples : crises budgétaires, programme économique du FMI mal construit, mais surtout le choc démographique et la focalisation des donateurs sur les constructions d’écoles, alors que la formation et l’encadrement des enseignants ont été largement oubliés. Résultat, les écoles coraniques ont fréquemment été le seul lieu d’apprentissage des enfants et ces écoles ont été tenues par des convertis au salafisme. Ce n’est pas sans rappeler le rôle des madrassas du Pakistan dans la formation du mouvement Taliban.

Pourquoi ces états n’arrivent-ils pas à répondre aux besoins sociaux, éducatifs, de leur population ?

 

Ces pays sahéliens ont une population extrêmement pauvre et le taux de fiscalisation qui est de l’ordre de 20 % du PIB ne leur laisse pas de marges budgétaires bien conséquentes. Or ils sont soumis à un double choc : un choc démographique colossal avec des taux de croissance de la population supérieurs à 3%, 4% pour le Niger dont la population est passée de 3 millions à l’indépendance à 20 millions actuellement et dépassera 60 millions en 2050. Le deuxième choc est un choc sécuritaire, car les dépenses de sécurité qui atteignent ou dépassent 6% des PIB sont en train d’évincer les dépenses de développement et les dépenses sociales. Ces pays ne peuvent pas acheter des hélicoptères de combat et apporter une éducation de qualité à leurs enfants.

 

Sondage 5 décembre: une manipulation des chiffres ?

Sondage 5 décembre: une manipulation des chiffres ?

 

Curieux cette  soudaine baisse du soutien des Français au moment du 5 décembre annoncé par BFM ( chaine champion du sensationnalisme qui soutient clairement le gouvernement). D’après BFM , 53% des Français interrogés approuvent la mobilisation contre la réforme des retraites. Un chiffre qui, bien que majoritaire, serait  en baisse de 11 points en comparaison avec une étude de datant début novembre.

Or  Selon un sondage ViaVoice pour Libération, 62 % des Français soutiennent les grèves annoncées pour le 5 décembre prochain.

D’après ce dernier sondage , les popularités du chef de l’État et du Premier ministre Édouard Philippe reculent en novembre : 57 % des Français ont une « mauvaise opinion » d’Emmanuel Macron (+3 points), contre 31 % une « bonne » (-1 point), et 54 % ont une « mauvaise opinion » d’Édouard Philippe (+3 points), contre 32 % une « bonne » (-2 points). Les personnes interrogées sont mécontentes de la politique économique et sociale de l’exécutif, qui doit en « changer » selon une large majorité de Français (75 %, dont 35 % « changer totalement » et 40 % « en grande partie »). 18 % sont d’un avis contraire.

Ils sont aussi 64 % à juger qu’Emmanuel Macron « comprend mal » les « difficultés sociales » (31 % « comprend bien »), et 59 % à ne pas lui faire confiance pour y répondre (29 % lui font confiance). Idem pour Édouard Philippe (56 % « pas confiance », 30 % « confiance »).

Les personnes interrogées pensent en effet à une écrasante majorité (89 %) que la France traverse « actuellement une crise sociale », mettant au premier rang des « principales difficultés » rencontrées au quotidien « le coût de la vie » (69 %), devant « les inégalités sociales » et « le manque de moyens et de personnels dans certains services publics » (51 % chacun), mais aussi « le financement des retraites (futures ou actuelles) » (49 %).

Chine: Un million d’ Ouïghours en détention

Chine: Un million d’ Ouïghours en détention

 

 

La dictature communiste chinoise se rapproche de plus en plus du modèle maoïste  avec d’une part son système dévaluation civique de chaque citoyen,  d’autre part la répression de tous les opposants. Par exemple ,  d’après des organisations de défense des droits de l’homme, plus d’un million de musulmans sont détenus au Xinjiang dans des camps de rééducation politique.

Pékin récuse ce chiffre et évoque des « centres de formation professionnelle » destinés à lutter contre la radicalisation islamiste, en réaction à une série d’attentats sanglants attribués ces dernières années à des militants ouïghours.

La France a appelé ce mercredi la Chine à cesser ses « détentions arbitraires de masse » au Xinjiang (nord-ouest), où plus d’un million de musulmans, principalement d’ethnie ouïghoure, seraient détenus dans ce que Pékin présente comme des « centres de formation professionnelle ».

« Nous appelons les autorités chinoises à mettre un terme aux détentions arbitraires de masse dans des camps », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères au point de presse électronique quotidien du Quai d’Orsay.

« Nous invitons la Chine, outre la fermeture des camps d’internement, à inviter la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme (de l’ONU, Michelle Bachelet) et les experts des procédures spéciales dans les meilleurs délais afin de rendre compte de manière impartiale de la situation », a ajouté le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Une nouvelle fuite de documents officiels chinois a jeté une lumière crue sur les « centres de formation professionnelle » où seraient détenus plus d’un million de musulmans. Ces documents, obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et publiés dimanche par 17 organes de presse à travers le monde, détaillent les règlements draconiens régissant les sites de détention installés au Xinjiang, vaste région du nord-ouest de la Chine à majorité musulmane.

 

Croissance Japon: consommation au plus bas

Croissance Japon : consommation au plus bas

 

Double peine pour le Japon qui voit ses exportations se tasser sérieusement notamment avec la Chine et en même temps sa consommation intérieure s’écrouler. Les ventes au détail au Japon ont chuté en octobre à un plus bas de plus de quatre ans, alors que la hausse de la TVA a incité les consommateurs à réduire leurs dépenses, soulevant des inquiétudes sur la solidité de la demande intérieure.

Le gouvernement japonais a relevé le 1er octobre la TVA de 8% à 10%, une mesure que Tokyo juge essentielle pour réduire la massive dette publique du pays.

Certains analystes craignent toutefois que cette hausse de la TVA, qui fut reportée à deux reprises, prive l’économie japonaise d’un moteur de croissance dans un contexte de ralentissement des exportations et de la production.

D’après les statistiques officielles publiées jeudi, les ventes au détail ont diminué de 7,1% en octobre en rythme annuel, sous l’effet notamment de la faible demande pour les biens coûteux – voitures, appareils électroménagers.

Il s’agit de leur plus importante chute depuis mars 2015.

Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un déclin de 4,4%.

En avril 2014, au moment de la précédente hausse de la TVA (de 5% à 8%), les ventes au détail avaient baissé de 4,3%.

Les données du ministère du Commerce montrent que les ventes au détail ont reculé en rythme mensuel de 14,4% en octobre en données corrigées des variations saisonnières.

Retraites: du mou dans le calendrier ? (Premier ministre)

Retraites: du mou dans le calendrier ?

Le Premier ministre à l’issue du conseil des ministres a commencé à esquisser ‘l’étroit chemin de crête qui permettrait trouver un compromis entre une application immédiate de la réforme des retraites en 2025 ou un renvoi vers 2070 avec la clause du grand-père.  En clair, le Premier ministre semble ouvert à des accommodements concernant le calendrier mais pas sur les principes .

Le rapport de Jean-Paul Delevoye fixait  à partir de la génération née en 1963, âgée de 62 ans en 2025. Or le Premier ministre envisage de reporter l’application de la réforme à partir de la génération de 1970, ceux qui auront 65 ans en 2035. (Mieux vaut sans doute prendre ce chiffre de 65 ans qui risque d’être le nouveau critère d’ici 2035.  NDLR).

Ce n’est sans doute pas un hasard si le gouvernement a décidé d’annoncer des orientations vers le décembre 10 décembre. Cela lui permettra de procéder à une évaluation de la mobilisation et d’en tenir compte pour assouplir éventuellement le calendrier de la réforme. “L’universalité oui, la brutalité non, chacun doit être respecté”, a souligné le chef du gouvernement.

Edouard Philippe se veut néanmoins inflexible sur la disparition des régimes spéciaux au nom de l’équité, alors qu’Emmanuel Macron a critiqué à mots couverts une mobilisation corporatiste le 5 décembre. Le système de retraites fondé en 1945 “sur des solidarités corporatistes” a contribué, selon le Premier ministre, “à la création d’injustices, de complexité, de défiance”. “Nous allons mettre un terme aux régimes spéciaux”, a-t-il réaffirmé.

Edouard Philippe a précisé avoir demandé aux dirigeants des grandes entreprises publiques affiliées aux régimes spéciaux – RATP et SNCF au premier chef – “de poursuivre le dialogue dans leurs instances.” Les “mécanismes de transition” vers le futur régime “doivent être équitables entre les régimes – on ne peut pas répondre à des demandes catégorielles en pénalisant les autres -“, mais “on peut prendre en compte l’histoire des entreprises publiques et de leur système de retraite”, a expliqué le Premier ministre.

Le gouvernement sera en revanche plus souple sur le calendrier d’application de la réforme, que le rapport de Jean-Paul Delevoye fixe à partir de la génération née en 1963, âgée de 62 ans en 2025. Face à l’hostilité des syndicats, dont la CGT et Force ouvrière, le chef de l’Etat avait avancé la piste de la “clause du grand-père” pour limiter la réforme aux seuls nouveaux entrants sur le marché du travail à partir de 2025.

Edouard Philippe écarte cette option mais se dit prêt à moduler pour trouver “le bon curseur”.

“J’entends ceux qui estiment qu’à cinq ans de la retraite (…) le changement de système pourrait être déstabilisant et ils ont raison. De l’autre, j’entends ceux qui disent que la fameuse clause dite du ‘grand-père’, qui n’appliquerait la réforme qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail, ne serait pas assez ambitieuse (…) et ils n’ont pas tort.”

“Les personnes qui sont à dix, à quinze ans de leur départ à la retraite? Pour ma part, du moment qu’on construit un système universel, je suis ouvert à la discussion”, a-t-il avancé. Pressé par la CFDT de ne pas céder à une logique purement “paramétrique”, Edouard Philippe a estimé que la réforme ne pourrait se faire “sur du déficit”. Il a indiqué qu’une “place déterminante” serait accordée aux partenaires sociaux dans la gouvernance du futur système.

Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), le besoin de financement du régime de retraites s’établirait entre 0,3% et 0,7% du PIB en 2025, soit 7,9 à 17,2 milliards d’euros.

Agribashing: la critique d’un modèle agricole industriel

 Agribashing: la critique d’un modèle agricole industriel

 

Indéniablement le mouvement récent des agriculteurs à connu un certain succès. Restent  cependant des ambiguïtés dans ce qui alimente le mécontentement. Il s’agit en fait d’une double motivation, une de nature économique pour protester  contre des revenus indécents, une autre de nature plus politique quant au rapport de l’agriculture à l’environnement. L’opposition entre la fin du monde et la fin du mois. En réalité, deux  aspects  relativement liés dans la mesure où c’est précisément le modèle agricole industriel qui porte atteinte à la fois au  revenu de nombre d’acteurs et à l’environnement. Ce qu’ explique un collectif d’agriculteurs dont José Bové dans une tribune au Monde.

 

 » Nous, agriculteurs, agricultrices, observons une atmosphère de crispation, d’incompréhension, entre une partie du monde agricole et le reste de la société, principalement focalisé sur l’utilisation des pesticides et sur l’élevage industriel.

Concernant les pesticides, leurs effets néfastes pour la santé humaine et l’environnement sont prouvés par de nombreuses publications scientifiques, tandis que le rejet de l’élevage industriel correspond à la dénonciation d’un système de maltraitance animale à grande échelle qui ne permet pas aux éleveurs et salariés concernés de s’épanouir ni de s’en sortir économiquement.

Ces pratiques portent atteinte à l’environnement ici et ailleurs comme le montrent le problème des algues vertes en Bretagne, la dégradation de nos ressources en eau, ou encore la déforestation générée par la monoculture de soja OGM au Brésil.

Les critiques de ces pratiques, légitimes, sont qualifiées d’« agribashing » par la FNSEA [Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles], formule reprise par le ministre de l’agriculture et le président de la République. Pourtant, la remise en cause du modèle agro-industriel dominant n’est pas de l’agribashing ! Il ne s’agit pas de dire que l’agriculture est mauvaise, maléfique, ou que les urbains n’aiment pas les agriculteurs ! Il s’agit de critiquer un modèle qui entraîne les agriculteurs et notre société dans le mur.

Ce modèle endette dangereusement les agriculteurs, continue de vider les campagnes de leurs paysans, pousse à un gigantisme empêchant les jeunes de reprendre les fermes des retraités, pollue les sols et les eaux, détruit la biodiversité, dégrade la santé des écosystèmes et des humains. Cette agriculture basée sur l’agrochimie, la spécialisation à outrance des territoires et la mondialisation, contribue au réchauffement climatique et est peu résiliente face aux événements extrêmes qui se multiplient.

Pourtant, l’agroécologie paysanne que nous pratiquons, le plus souvent en bio, depuis de nombreuses années, représente une alternative crédible. Cette agriculture, qui lie agronomie et écologie, nous permet de vivre avec dignité et de transmettre nos fermes, tout en fournissant une alimentation saine à nos concitoyens. Nous montrons au quotidien que ce type d’agriculture peut redynamiser les territoires, en créant des emplois, du lien social, du paysage, de la biodiversité et de la résilience. »

 

Vers une réforme profonde de l’UE ?

Vers une réforme   profonde de l’UE ?

 

Macron récemment  a déclaré que l’OTAN était en mort cérébrale. D’une certaine manière, on pourrait en dire autant de l’Europe dans la mesure où  le principal moteur qu’étaient  l’Allemagne et la  France est complètement en panne. L’une des principales questions concerne la politique de défense de l’union européenne qui évidemment ne peut être soumise totalement aux évolutions caractérielles du président américain et qui dépend trop du bouclier US. Le second problème aussi urgent concerne la relance économique autour des investissements et des enjeux stratégiques que constituent  le numérique, la transition énergétique, les investissements publics. L’union économique doit se persuader que pour la dizaine d’années qui vient le monde connaîtra une assez longue période de croissance faible voire même une période de crise. Dès lors, on  ne peut tout miser sur la force des exportations d’autant plus qu’elles manifestent une grande faiblesse concertant certaines nouvelles technologies. Bref, il faut  de redonner un sens économique mais  aussi politique à une Europe de plus en plus mise en question par la montée des nationalismes. Il faudra du temps pour  faire l’analyse de la situation actuelle, de ses atouts comme de ses faiblesses. Un temps d’autant plus nécessaire qu’il  conviendra d’associer les populations à la réflexion. Dans ce contexte, Paris et Berlin appuient l’idée d’une “conférence sur l’avenir de l’Europe” s’étalant sur plus de deux ans, de 2020 au premier semestre 2022, afin de renforcer l’unité et la souveraineté de l’UE face aux nombreux défis auxquels elle doit faire face.

Cette “conférence” réfléchirait aux réformes susceptibles, entre autres buts, de promouvoir la démocratie et d’améliorer le fonctionnement d’un bloc réduit à 27 Etats membres après le retrait programmé des Britanniques le 31 janvier 2020.Parmi ces défis figurent le rôle de l’Europe dans le monde et sa sécurité. Emmanuel Macron a estimé ce mois-ci, dans une interview à l’hebdomadaire britannique The Economist, que l’Alliance atlantique était en état de “mort cérébrale” et le président français a exhorté l’Europe à renforcer ses capacités de défense face à des Etats-Unis devenus trop imprévisibles. Le document mentionne le voisinage immédiat de l’UE, la numérisation, le changement climatique, l’immigration, la lutte contre les inégalités, l’”économie sociale de marché” et l’état de droit comme les autres domaines dans lesquels les Européens doivent renforcer leur unité.

Cette conférence sur l’avenir de l’Europe devrait se nourrir de consultations citoyennes et déboucher sur une série de recommandations – à soumettre aux dirigeants des Vingt-Sept – lors de sa clôture au premier semestre 2022.La France et l’Allemagne se sont retrouvées en désaccord sur plusieurs dossiers ces derniers mois, de la réforme de la zone euro à, plus récemment, des sujets comme l’Otan ou l’élargissement des Balkans. L’idée de cette proposition conjointe sur l’avenir de l’Europe est de montrer que la coopération franco-allemande, vitale pour la dynamique européenne, n’est pas elle-même en état de “mort cérébrale”, indique une source diplomatique française.

Remettre en cause la politique française de défense?

Remettre en cause la politique   française de   défense?

 

Il est légitime de s’interroger sur la nature de la politique de défense, ses objectifs et ses modalités. Une interrogation qui doit d’ailleurs être permanente  car la nature des dangers et des risques évolue. En général, la problématique militaire reste du  domaine réservé des spécialistes , surtout depuis la professionnalisation de l’armée. Elle est aussi surtout orientée par les industries de la défense qui représentent  en France un poids économique non négligeable. La France fait partie, certes loin derrière les États-Unis et la Russie, des plus grands exportateurs au monde d’armements. L’industrie de l’armement représente donc un poids incontestable dans l’économie française.  En 2017, l’industrie de l’armement réalise 6,9 milliards d’euros de vente à l’international et emploie 200 000 personnes. La dissuasion nucléaire représente l’axe central de la politique de défense mais elle est forcément complétée par des forces opérationnelles qui interviennent  dans les territoires extérieurs ou en France.  L’effort de la France en matière de défense est assez considérable même s’il est en recul régulier par rapport au PIB. La question qui se pose est de savoir si cette stratégie militaire est bien adaptée aux enjeux  du moment. Ce qui caractérise les conflits en cours, c’est en quelque sorte leur délocalisation dans les pays en développement d’où l’importance donnée aux opérations extérieures comme au Sahel ou Levant. Avec la professionnalisation, les armes et la logistique se sont considérablement sophistiqués  utilisant notamment toutes les technologies de pointe; le  problème c’est que la plupart des opérations extérieures se caractérisent  le plus souvent par des luttes contre le terrorisme. Et la suprématie technologique devient illusoire. En fait, il s’agit de lutter contre un ennemi difficilement identifiable qui se mêle à la population locale. On a bien vu en Syrie que les satellites, drones, chasseurs et autres moyens d’artillerie étaient loin d’être suffisants pour anéantir Daesh. Ceux  qui se sont montrés les plus efficaces par exemple en Syrie, ce sont  les kurdes qui maison par maison ont nettoyé le terrain de la présence islamiste. Par parenthèse, ce qui n’a pas empêché les occidentaux de les abandonner ensuite! Au sahel  la situation est encore plus complexe car les territoires en cause  sont immenses. Dès lors  se pose la question de savoir si les effectifs de l’armée, environ 200 000 militaires d’active, sont bien adaptés aux missions qu’  on leur demande aujourd’hui. Par exemple, on peut sérieusement s’interroger sur la mobilisation militaire  qui peut atteindre 10 000 hommes dans l’opération Vigipirate Sentinelle en France dans la mesure il s’agit essentiellement d’une mission de police. D’une certaine façon, les forces de dissuasion des grandes puissances se neutralisent et les grands pays conduisent leurs conflits par procuration dans des pays pauvres vulnérables à la propagande terroriste et où des différents groupes armés. On peut se demander  quelle peut être l’efficacité par exemple de l’opération Barkhane qui repose sur l’intervention d’environ 3000 hommes pour contrôler un territoire cinq à sept  fois grand comme la France qui va de la Mauritanie au Tchad. C’est un peu comme si sur un territoire comme la France,  on ne disposait que de cinq  hommes par département ! Objectera que cette opération Barkhane  va maintenant être soutenue par certains pays européens toutefois les effectifs risquent d’être encore très insuffisants par rapport à l’enjeu. Si la France voulait vraiment faire face avec efficacité à ses engagements, il faudrait au moins cinq fois plus de militaires et la question du service militaire obligatoire se poserait. Pour l’avenir les prochains conflits se caractériseront  surtout par des opérations de surveillance, de maintien de l’ordre et d’affrontement sporadique avec des troupes terrestres et des groupes ou individus terroristes.  La suprématie technologique ne suffira pas !

 

Les OPEX

se déroulent dans le cadre  :

  • de l’ONU : Liban (opération Daman menée dans le cadre de la Finul), Côte d’Ivoire (Onuci), Sahara occidental (Minurso), Liberia (Minufil), République démocratique du Congo (Monusco) ;
  • de l’Union européenne : mandat de la Mission de sécurité européenne pour l’assistance à réforme de la sécurité en République démocratique du Congo (EUSEC) achevé en juin 2016 ; opération Atalanta (2008) de lutte contre la piraterie maritime au large de la Corne de l’Afrique ;
  • de forces multinationales, comme la Force multinationale d’observation (FMO) dans le Sinaï ;
  • et dans un cadre national (équipes de protection embarquées sur des bateaux thoniers-seniers de sociétés d’armateurs privés français).

La décision d’engagement des armées est prise par le président de la République en Conseil de défense sur le fondement des prérogatives qu’il tient de l’article 15 de la Constitution du 4 octobre 1958 et de l’article 5, alinéa 2, qui fait de lui le “garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités”.

Les ordres d’opération et la directive administrative et logistique sont produits par l’état-major des armées. La directive précise le périmètre géographique du théâtre d’opérations et ses modalités de soutien, dont le soutien financier (affectation des dépenses aux budgets opérationnels de programmes OPEX et versement de l’indemnité de sujétion pour service à l’étranger, notamment).

Le contrôle parlementaire des OPEX

Avec la modification des dispositions de l’article 35 de la Constitution, la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 a renforcé le contrôle parlementaire.

Si le gouvernement décide d’engager une intervention armée, il doit informer le Parlement dans les trois jours. Un débat parlementaire sans vote peut être organisé, comme ce fut le cas le 24 septembre 2014 lors de l’intervention de la France en Irak avec l’opération Chammal ou le 25 septembre 2015 lors de l’engagement des forces aériennes en Syrie. Si l’intervention extérieure se prolonge au-delà de quatre mois, le gouvernement soumet cette prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort.

Depuis l’entrée en vigueur de cette disposition, le gouvernement a demandé à sept reprises la prolongation d’une intervention extérieure :

  • le 22 septembre 2008 demande de prolongation de l’intervention en Afghanistan ;
  • le 28 janvier 2009 demande de prolongation de cinq interventions (Côte d’Ivoire, Tchad, Liban, Kosovo, République Centrafricaine) ;
  • le 12 juillet 2011 demande de prolongation de l’intervention en Libye ;
  • le 22 avril 2013, demande de prolongation de l’opération Serval au Mali ;
  • le 25 février 2014 demande de prolongation de l’opération Sangaris en République Centrafricaine ;
  • le 13 janvier 2015, demande de prolongation de l’opération Chammal en Irak ;
  • le 25 novembre 2015, demande de prolongation de l’engagement des forces aériennes au-dessus du territoire syrien.

La budgétisation et le financement des OPEX

Dans son rapport de novembre 2016 sur les OPEX(nouvelle fenêtre), la Cour des comptes constate une modification de la nature et du coût des OPEX entre 2012 et 2015. Ces engagements armés se déploient selon des formats, intensités et durées variables, avec des répercussions quant à l’affectation des dépenses : sur quels budgets affecter les dépenses d’entraînement de l’armée afghane ou la protection des navires au large de la Somalie ?

La Cour des comptes souligne que les dépenses supplémentaires dues aux OPEX ont représenté, au cours des trois derniers exercices, plus de 1,1 milliard d’euros chaque année. Le coût unitaire, par militaire projeté, d’une opération extérieure a plus que doublé depuis une décennie, pour atteindre plus de 100 000 d’euros par soldat déployé par an.

La Cour des comptes comme le Sénat (rapport d’octobre 2016) demandent une meilleure connaissance du surcoût croissant des OPEX et recommandent d’inscrire en loi de finances initiale une dotation réaliste et sincère pour les OPEX.

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Croissance Chine: échanges extérieurs dans le rouge .

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Pour preuve du net tassement de la croissance chinoise, le recul du commerce extérieur. D’après les statistiques des douanes chinoises, les exportations ont diminué de 0,9% en octobre en rythme annuel. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient un déclin plus marqué, de 3,2%.

Les importations ont chuté le mois dernier, pour un sixième mois consécutif, de 6,4% en rythme annuel, un déclin moins important qu’attendu – le consensus ressortait à -8,9% après un déclin de 8,5% en septembre.

L’excédent commercial de la Chine ressort à 42,81 milliards de dollars (38,73 milliards d’euros) en octobre, contre 39,65 milliards de dollars le mois précédent, alors que les économistes tablaient en moyenne sur un montant de 40,83 milliards.

La menace chinoise sur un système de santé national numériquement intégré

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Par Jean-Dominique Séval Directeur fondateur du cabinet de conseil Soon Consulting,  Le Monde)

L’Etat chinois laissera-t-il les mastodontes privés, déjà détenteurs de montages de données utilisateurs, en récolter davantage, parmi les plus personnelles ? La confidentialité des échanges entre médecins et patients pourra-t-elle encore rester confidentielle, s’interroge l’expert en stratégie numérique Jean-Dominique Séval dans une tribune au « Monde ».

Tribune. Au moment où aux Etats-Unis, Google a été pris la main dans le sac pour avoir aspiré les données cliniques de millions de patientes et de patients, et qu’en France, la ministre de la santé semble avoir pris conscience des enjeux de l’intelligence artificielle pour la santé, la Chine est déjà en train de bâtir à marche forcée un nouveau système de santé national numériquement intégré.

En quelques décennies, la Chine a réalisé d’énormes progrès pour moderniser son système de santé. Il est loin le temps où une partie de l’Occident s’extasiait devant le système des médecins aux pieds nus, lancé en 1965 par Mao Zedong pour parer au plus pressé : des agriculteurs formés en six mois aux rudiments des soins médicaux sur fond de médecine traditionnelle. Il reste de cette époque un sentiment d’urgence dont témoigne la formidable capacité d’accélération de l’économie chinoise appliquée à la transformation du système de santé à l’heure du numérique.

Depuis les temps héroïques, l’espérance de vie de ses citoyens s’est sensiblement améliorée, la mortalité infantile fortement réduite… Toutefois, avec une population vieillissante, les dépenses nationales de santé augmentent 5 % à 10 % plus vite que le PIB depuis 2008. Et le système est victime de fortes disparités régionales, avec des hôpitaux submergés dans les villes, alors que les campagnes manquent cruellement de praticiens. Résoudre ces problèmes est une des priorités du plan décennal « Healthy China 2030 ».

Pour y parvenir, l’Etat a mis en place depuis 2008 une cohabitation structurée entre un secteur public dont le but est d’assurer l’accès aux soins basiques pour tous, et un secteur privé devant accélérer la mise en place d’un système de santé au niveau des standards internationaux. Cela nécessite une coopération étroite entre des acteurs aussi différents que les autorités locales et centrales, les assureurs privés, et les trois géants Baidu, Alibaba et Tencent (BAT). Ces trois géants du Net, en recherche de nouveaux relais de croissance alors que l’économie marque le pas, espèrent changer la donne sur le marché chinois de la santé.

C’est le cas de Tencent Trusted Doctor (TTD), créé en 2018, suite au rachat par Tencent de Trusted Doctor, une start-up de la e-santé fondée à Shanghaï par Martin Shen. Cet Australien d’origine chinoise, ancien lieutenant-chirurgien de la Royal Australian Navy et passé par l’industries IT (Isoft, Siemens Healthcare), décide de revenir en Chine pour créer sa propre entreprise. Martin Shen, devenu président de la nouvelle entité, est enthousiaste : « Désormais épaulé par Tencent, et avec une levée de fonds de 250 millions de dollars [227 millions d’euros] réalisée en avril 2019, nous voulons proposer une santé universelle, grâce à la plus grande transformation d’un système de santé jamais entreprise au niveau mondial ».

 

Bernard Arnault, président de LVMH,: hommage à Macron !

Bernard Arnault, président de LVMH,: hommage à Macron !

L’hommage à Macron de Bernard Arnault président de LVMH vaut son pesant de cacahouètes. L’un des patrons les plus riches du monde  se félicite de l’impact de Macron sur l’image international de la France ( il faut dire qu’LVMH  travaille surtout avec les plus favorisés). .Une sorte de retour d’ascenseur car chacun sait que les grands patrons comme Bernard Arnault ont largement soutenu et financé la campagne de macron. Notons qu’une information judiciaire est en cours sur cette question mais qu’elle n’est pas prêt d’être déterrée. Un éloge évidemment complètement ridicule mais qui en même temps constitue une forme de remerciement aux cadeaux fiscaux faits au patronat, notamment la suppression de l’impôt sur la fortune.    

 

La fortune du patron d’LVMH est évaluée à environ 100 milliards de dollars et pourtant ils ne payent que 2 millions d’impôts, une goutte d’eau et une prouesse de l’ingénierie fiscale autorisées par Macon. En l’espace d’un an, la fortune de Bernard Arnault a progressé de 39 milliards de dollars, poursuit le quotidien du soir. C’est le plus fort gain constaté au sein des 500 milliardaires dont le patrimoine est estimé par l’agence Bloomberg.

L’un des principaux soutiens à Macon relativise les mouvements sociaux en France. « La France reste un pays qui fait rêver, c’est toujours le pays qui attire le plus de touristes au monde », a insisté le PDG de LVMH, qui a adressé un message de félicitations à Emmanuel Macron. « Depuis l’arrivée du président Macron à la présidence de la République, l’image de la France s’est quand même sensiblement améliorée sur notre activité, s’est beaucoup améliorée notamment pour les investissements étrangers. Et ça compte beaucoup », a-t-il assuré.

Pourtant, le président de la République est hautement contesté depuis un an, avec notamment le mouvement des « gilets jaunes » et les manifestations parfois violentes qui l’ont accompagné. Les images des incidents sur les Champs-Elysées, sous l’Arc de triomphe notamment, ont ainsi fait le tour du monde. « On a tendance à grossir un peu l’impact de tout ça « , a tempéré Bernard Arnault. « En France, à la télévision, on fait beaucoup d’émissions sur la politique et sur tous ces événements. Il y en a quand même beaucoup moins à l’étranger et notamment aux Etats-Unis, ou encore moins en Chine. »Et pour cause la démocratie n’y est pas tolérée !

 

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