Impôts : Macron a surtout privilégié les riches selon l’Insee
L’écart en pourcentage est faible concernant l’augmentation du pouvoir d’achat des plus riches (, 1,4% ), par rapport aux plus pauvres),( 1.1%) mais la différence est de taille en valeur absolue. Une progression de 180 € en moyenne pour les plus pauvres après les mesures fiscales de 2018 et de plus de 800 € pour les plus riches. Bref de la redistribution mais à l’envers. Pour parler clair Macron a récompensé surtout ceux qui avait voté pour lui sans parler des cadeaux spécifiques aux grandes entreprises qui ont financé sa campagne. Depuis son accession à la présidence en 2017, Emmanuel Macron a remplacé l’impôt de solidarité sur la fortune par un impôt sur la fortune immobilière et mis en place un prélèvement forfaitaire unique (“flat tax”) de 30% sur les revenus du capital.
Sous son impulsion, le gouvernement d’Edouard Philippe a également réduit la taxe d’habitation et transféré une partie des cotisations sociales vers la CSG (contribution sociale généralisée), une bascule qui a pénalisé les retraités, relève l’Insee.
L’effet consolidé de ces mesures a conduit à une hausse globale du niveau de vie de 1,1%, note l’Institut national de la statistique, mais cette augmentation s’est élevée à 1,4% pour les 10% de Français les plus aisés.
“Les mesures socio-fiscales mises en oeuvre en 2018 font augmenter le niveau de vie beaucoup plus fortement sur cette catégorie (+790 euros par an en moyenne), que pour le reste de la population (+130 euros à +230 euros en moyenne par an)”, souligne l’Insee.
Destinées en théorie à encourager l’investissement, la croissance et l’emploi, les réformes fiscales d’Emmanuel Macron ont également nourri son image de “président des riches” et alimenté la contestation des “Gilets jaunes”.
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