Pour la déchéance de nationalité des djihadistes binationaux
On entend encore les cris d’Orfraie de la gauche bien pensante ( les bobos pour l’essentiel ) concernant la proposition d’inscription dans la constitution de la déchéance de nationalité pour ceux prennent les armes contre le pays. Il n’y avait pas de critiques plus dures à l’égard de Hollande et de Valls. Les temps ont changé, aujourd’hui on admet qu’il est possible de déchoir de nationalité les terroristes qui ont combattu contre la France et contre les Français. On peut s’étonner que des terroristes qui ont combattu la république française réclament aujourd’hui sa protection en souhaitant un retour en France. On parle ici des terroristes et non des enfants et de certaines femmes expatriées malgré eux au levant. . Cela la France a des responsabilités. Elle n’en a aucune à l’égard de ceux qui non seulement trahit la république mais se sont battus et ont tué des Français. La déchéance de nationalité existe dans les textes et elle a même été déjà appliquée. Le retour des combattants jadis en France n’a d’autre but que de tenter de bénéficier de la bienveillance de la justice et de conditions d’incarcération plus acceptables. Il n’y a pas lieu de se susciter de retour des retours.
Cela est prévu notamment dans les accords entre la Turquie et la France. Les terroristes donc être jugé et à l’issue de leur procès, on doit décider ou non de leur déchéance de nationalité. On verra si Macron fera preuve de la même mollesse que Hollande qui avait été contraint de laisser tomber sa proposition de modification de la constitution visant à durcir les conditions de déchéance. Dans cette affaire, Erdogan bien sûr tente de se refaire une virginité humanitaire. Au lieu de juger ces terroristes par d’autres états voisins où ils ont commis leur crime, la Turquie veut montrer qu’elle n’est pas le pays sanguinaire qui veut éradiquer les kurdes mais qu’elle traite dignement les terroristes de Daesh en les renvoyant à leur expéditeur. Il s’agit bien entendu d’une mise en scène car tout aurait pu s’effectuer sans un tel tapage. Erdogan de ses constances essayent de favoriser un peu plus de division au sein des pays dont sont originaires les terroristes.
Une soixantaine de combattants français de l’EI étaient détenus dans le Nord-Est syrien, sous le contrôle des Kurdes, avant l’offensive turque du 9 octobre, selon des sources diplomatiques. En incluant les familles, les ressortissants français seraient au nombre de 400 à 500, selon les mêmes sources.
Le protocole Cazeneuve, du nom du ministre de l’Intérieur d’alors, a été conclu en 2014 entre la France et la Turquie pour encadrer les expulsions de djihadistes français et/ou de leurs familles. Les autorités françaises sont averties en amont et les personnes expulsées escortées par des policiers français à bord de lignes régulières.
A Berlin, le ministère des Affaires étrangères a dit avoir été informé par Ankara de l’expulsion de dix ressortissants allemands – trois hommes, cinq femmes, deux enfants. Sept sont attendus jeudi en Allemagne, deux vendredi.
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