D’une certaine manière, Merkel critique aussi bien Trump que Macron quant à luer positionnemenet vis à vis de l’l'OTAL. Merkel a effet considéré que les propos de Macron étaient excessif quand il a affirmé que l’OTAN était morte. Mais des critiques s’adressent aussi à Trump pour ses décisions unilatérales concernant l’application de la solidarité de l’OTAN en particulier en Syrie. “Ce serait une erreur que d’affaiblir l’Otan. Sans les États-Unis, ni l’Allemagne ni l’Europe ne seraient en mesure de se protéger efficacement. C’est pourquoi nous travaillons d’arrache-pied avec la France à la construction d’une Europe plus unie en matière de sécurité”, écrit Heiko Maas, chef de la diplomatie allemande, dans une tribune publiée sur le site du magazine Der Spiegel.
“Oui, nous voulons une Europe forte et souveraine, mais nous en avons besoin dans le cadre d’une Otan forte, pas pour s’y substituer”, poursuit-il, plaidant en outre pour la création d’un Conseil de sécurité européen dont la Grande-Bretagne ferait partie, qu’elle quitte l’Union ou non.
Heiko Maas dit coopérer étroitement sur ce point avec son homologue français Jean-Yves Le Drian et ajoute que l’Allemagne souhaite la soumettre à ses partenaires au second semestre 2020, lorsqu’elle occupera la présidence tournante de l’UE.
De son coté, e président allemand a exhorté samedi 9 novembre les Etats-Unis de Donald Trump à faire preuve de »respect » à l’égard de leurs alliés et à tourner le dos à « l’égoïsme national », lors des cérémonies des 30 ans de la chute du Mur de Berlin.
Alors que ces festivités s’annonçaient comme consensuelles, Frank-Walter Steinmeier, dont le rôle est honorifique mais qui est considéré comme l’autorité morale du pays, a mis les pieds dans le plat en soulignant à cette occasion la dégradation des relations translantiques ces dernières années.
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