« Sauver le service civique » et enterrer le pseudo service universel !
Tribune.
« Petit miracle républicain » voté à l’unanimité en 2010, le service civique était alors plein de promesses : sécuriser l’engagement des jeunes, le développer, le valoriser.
« Le service civique, c’est un engagement volontaire au service de l’intérêt général ouvert aux 16-25 ans. Accessible sans condition de diplôme, le service civique est indemnisé », écrit sur son site l’Agence du service civique.
« Le service civique a pour objet de renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale et offre à toute personne volontaire l’opportunité de servir les valeurs de la République et de s’engager en faveur d’un projet collectif en effectuant une mission d’intérêt général », selon le code du service national.
Aujourd’hui, le service civique est devenu un marqueur générationnel phare pour les jeunes Français, résultat d’une politique du chiffre assumée. Ils seront ainsi presque 145 000 jeunes à s’y être engagés en 2019. Un remarquable succès quantitatif, gagné à la force d’un branle-bas de combat ministériel et associatif, qui mobilise aujourd’hui une très large frange d’acteurs autour de l’engagement de la jeunesse.
Le service civique est fondé sur le volontariat, sur la progression personnelle dans le cadre d’un projet au moins en partie défini par le jeune lui-même, sur la montée en compétences dans le cadre d’une citoyenneté exercée librement. S’il est vrai que beaucoup de jeunes ne s’y engagent pas par fibre militante a priori, tous découvrent au cours de leur mission les notions d’intérêt général et de citoyenneté. Le service civique est une belle école de l’engagement, tout comme une formidable opportunité de renouvellement pour les associations et institutions publiques qui accueillent les volontaires.
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