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Archive mensuelle de octobre 2019

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Croissance Allemagne : risque de stagnation prolongée

Croissance Allemagne : risque de stagnation prolongée

 

La situation est tellement dégradée en Allemagne que les autorités se félicitent que les indicateurs des affaires soient demeurés stables en octobre augurant d’une toute petite croissance au quatrième trimestre. Mais pour l’année en cours l’activité pourrait frôler la stagnation. En cause évidemment, la structure de l’économie allemande dont la croissance est surtout portée par les exportations. Comme il semble que l’activité mondiale s’installe de manière durable dans la croissance molle, la question se pose de savoir si  l’Allemagne ne devra pas s’accommoder d’une stagnation prolongée pour les années à venir. Pour l’année 2019 l’Allemagne pourrait entrer techniquement en récession après un recul de l’activité sur deux trimestres consécutifs. Il n’y a pas lieu cependant de se réjouir de la situation allemande dans la mesure où l’Allemagne est le principal partenaire commercial de la France et que le poids de l’économie d’outre-Rhin sur la totalité de la zone euro qui, elle, aussi pourrait s’inscrire de manière durable dans une croissance très molle.

 

Pour l’ensemble de la période 1970-2018, en Allemagne on enregistre une moyenne annuelle de 28,35 % de part des exportations dans le PIB.  Le changement enregistré entre la première et la dernière année est de 210 %. C’est en 2017 qu’on enregistre la valeur la plus élevée (47,05) et c’est en 1972 qu’on enregistre la valeur la plus basse (14,59). Sur la tendance de logue période, sans changement de l’environnement international, les exports aurait atteint de l’ordre de 50 % du PIB.  Pour la France par les exports ne représentent que 16 à 17% du PIB. mais la consommation 55%.

Le climat des affaires en Allemagne est resté stable en octobre et la première économie

 

d’Europe pourrait enregistrer une croissance modérée au quatrième trimestre, a déclaré vendredi l’institut d’études économiques Ifo.

Son indice du climat des affaires est inchangé en octobre à 94,6 alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre en baisse à 94,5, leurs estimations s’échelonnant entre 93,6 et 95,3.

“L’économie allemande est en train de se stabiliser”, a déclaré le président de l’Ifo, Clemens Fuest, cité dans un communiqué. Le produit intérieur brut (PIB) allemand a reculé au deuxième trimestre et de nombreux observateurs s’attendent à une nouvelle baisse au troisième, ce qui ferait entrer la première économie européenne en récession technique, définie par deux trimestre consécutifs de contraction.

Mais Klaus Wohlrabe, économiste de l’Ifo, a déclaré à Reuters que “pour le quatrième trimestre, nous prévoyons une légère expansion”.

La dégradation de l’activité dans le secteur industriel, le plus exposé aux tensions commerciales mondiales, s’est pour l’instant interrompue, a-t-il expliqué tout en notant que “l’incertitude liée au Brexit reste élevée”.

L’indice Ifo mesurant le jugement des chefs d’entreprise interrogés sur la situation actuelle est revenu à 97,8 après 98,6 en septembre mais celui des anticipations est remonté à 91,5 après 90,9.“Le soulagement, malheureusement, n’est pas la même chose qu’un rebond”, commente Carsten Brzeski, économiste d’ING, à propos de ces chiffres.

“Le risque d’un flirt prolongé avec la stagnation reste élevé et avec lui celui d’une japonification de l’économie allemande.”Il fait référence aux propos du vice-président de la Banque centrale européenne Luis de Guindos, qui a jugé récemment que la BCE devait combattre le risque d’une situation comparable à celle que connaît le Japon depuis plus de 20 ans conjuguant une croissance faible ou nulle et des anticipations de stagnation voire de baisse des prix.

Cette situation nourrit les appels adressés au gouvernement allemand en faveur d’un soutien budgétaire à l’économie, en complément des mesures d’assouplissement de la politique monétaire adoptées par la BCE.

Mais la chancelière Angela Merkel et l’alliance conservatrice CDU-CSU réaffirment régulièrement leur volonté de s’en tenir à la politique du “Schwarze Null”, c’est-à-dire de l’équilibre budgétaire.

 

L’UE OK pour le report du Brexit

L’UE OK pour le report du Brexit  

 

On pourrait éventuellement trouver assez curieuse cette bienveillance de l’union européenne a l’égard du Royaume-Uni concernant le calendrier du Brexit. Une fois de plus, l’union européenne a décidé d’accorder un délai supplémentaire aux Britanniques mais sans fixer de date précise. Il s’agit  de ne pas donner de grain à moudre à Boris  Johnson. L’objectif de ce dernier était en effet de faire porter le chapeau de la rupture à l’union européenne et d’apparaître comme le grand défenseur nationaliste;  cela pour  favoriser sa posture lors d’élections qu’il souhaite le plus rapidement possible puisqu’il ne dispose pas de majorité parlementaire. Pour l’instant la manœuvre a échoué. L’union économique s’est montrée d’une grande souplesse sur le fond que sur la forme et a renvoyé  en quelque sorte renvoyée la responsabilité sur les Britanniques et Johnson du même. Les contradictions britanniques sont d’un certain point de vue assez surréaliste. Officiellement, le Royaume-Uni demande en effet un report mais Son Premier ministre  écrit officiellement parallèlement à l’union européenne qu’il n’en veut pas. Le royaume uni a adopté l’accord entre l’union économique et Boris Johnson mais l’accord sera gelé tant que les dispositions législatives internes au territoire britannique ne seront pas adoptées. En clair, Boris Johnson a déjà perdu la bataille du calendrier.

Après avoir martelé pendant des semaines qu’il sortirait “coûte que coûte” le Royaume-Uni de l’Union européenne le 31 octobre – la date butoir convenue avec Bruxelles -, Boris Johnson a admis jeudi soir qu’il n’y parviendrait pas en raison du rejet par la Chambre des communes d’un calendrier accéléré d’adoption de la législation nécessaire au retrait (Withdrawal Agreement Bill, WAB).

Mais le Premier ministre britannique a réclamé des élections législatives le 12 décembre afin de sortir de la “paralysie”. De facto des élections hâtives si elles sont approuvées par la chambre des communes contraindraient à un nouveau délai pour la mise en œuvre du break site. Notons par ailleurs qu’il est bien difficile d’hypothéquer qu’elle pourrait être la position politique de la nouvelle chambre des communes vis-à-vis du break site.

Selon un projet de déclaration que Reuters a pu consulter jeudi soir, et dont les ambassadeurs ont discuté vendredi, l’UE accordera un délai à Londres “dans l’optique de permettre la finalisation de la ratification”, une idée résumée par l’expression “flextension”, associant flexibilité et extension.“En conséquence, le retrait pourrait avoir lieu le premier jour du mois suivant l’achèvement de la procédure de ratification, ou le (blanc), en fonction de l’échéance la plus courte”, dit le projet de déclaration.

Un report de trois mois jusqu’au 31 janvier 2020 reste une des hypothèses, mais d’autres dates pourraient être débattues. Le Brexit a déjà été reporté à deux reprises. Programmé initialement pour le 29 mars, il a été repoussé d’abord au 12 avril puis au 31 octobre. Avant de prendre une décision définitive, les Européens attendent cependant de voir comment va évoluer la situation politique outre-Manche.

Pour que des élections législatives aient lieu le 12 décembre, Boris Johnson doit réunir une majorité des deux tiers et s’appuyer sur les élus de l’opposition travailliste. Dans une lettre au chef du Labour Jeremy Corbyn, le Premier ministre conservateur a promis jeudi de donner au Parlement davantage de temps – jusqu’au 6 novembre – pour approuver l’accord qu’il a conclu avec Bruxelles sur le Brexit, tout en réclamant que les élus votent en faveur d’élections.

Mais Jeremy Corbyn dit vouloir connaître la décision de l’UE sur un report avant de donner une consigne de vote. On ignore désormais comment va réagir le chef de l’opposition travailliste en l’absence de date fixée par les Européens. Jeremy Corbyn dit vouloir écarter définitivement le risque d’un Brexit sans accord avant de donner son feu vert à des élections.

“Comme vous le savez, c’est à l’UE de décider de nous donner ou non un report. Pour l’heure, nous devons partir le 31 octobre”, a toutefois rappelé Boris Johnson vendredi qui d’une certaine manière revient sur son affirmation dans à dire que la rupture entre l’union économique le royaume uni devait impérativement intervenir le 31 octobre.

LREM: faute d’implantation LREM pourrait laisser 100 à 150 villes au RN

LREM: faute d’implantation LREM pourrait laisser 100 à 150 villes au RN

C’est sans doute aux municipales que la faiblesse majeure de la république en marche risque  d’apparaître le plus. En effet, la république en marche n’a jamais voulu se transformer en véritable parti disposant d’implantation et de de structure  locale. La république en marche est demeurée  une sorte de club de fans de macro complètement dirigé du haut par une poignée de fans de Macron . La république en marche n’a pas d’existence réelle au plan Les correspondants et autres référents désignés de Paris sont là uniquement pour véhiculer  la pensée du président de la république et les mesures du gouvernement. Pour preuve de cette grande faiblesse, LREM a été contraint de passer de nombreuses alliances.

L’autre facteur explicatif qui permet de prendre les craintes de la république en marche, c’est précisément la perte d’audience de  Macron  lui-même très de l’opinion publique. Globalement,  la politique économique de macros est jugée  négativement dans les sondages par environ 70 % des Français, et constitue un handicap. Macro lui-même ne bénéficie que de soutien de 22%. L’hyper centralisation de la république en marche constituait un atout quand Macron tirait la majorité.  Selon un responsable du parti, confirmant des informations du journal Le Monde, le camp de Marine Le Pen peut espérer ravir des communes dans des départements comme l’Hérault, le Nord et la Moselle, et LaRem fera des choix en conséquence. D’après les proches de macro :

“Il y a un grand risque dans les régions Nord, Est, Provence-Alpes-Côte d’Azur, ça va être dur donc il faut que le parti ait une logique de responsabilité : désistons-nous si dès le premier tour il y a un risque Front national”, a-t-il dit vendredi à Reuters, sous couvert d’anonymat.“Et puis au deuxième tour il faudra être très clairs, on va y travailler dès janvier : dans les 150 villes où il y a un vrai risque, il ne faut plus tergiverser”.

Interrogé par Reuters, le parti dirigé par Stanislas Guerini n’a pas fait de commentaire officiel à ce sujet.

Après les élections municipales de 2014, le Front national, devenu Rassemblement national (RN), avait pris la tête de 11 mairies, principalement dans le sud de la France. Emmanuel Macron a clairement désigné le RN, qui avait accédé avec lui au second tour de l’élection présidentielle en 2017, comme son adversaire en vue des prochaines échéances. Un duel qui inquiète les partis traditionnels comme le Parti socialiste et Les Républicains, et des personnalités comme le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand, potentiel candidat à la course à l’Elysée de 2022, tout comme la présidente du RN, Marine Le Pen.

Forte de 300 députés et d’environ 2.000 élus locaux, LaRem compte sur les élections municipales pour renforcer son maillage territorial, en attendant les scrutins départemental et régional de 2021.

“On ne réussira les scrutins intermédiaires que si on a une carte politique lisible pour les Français”, note le responsable de LaRem. “La question qui se posera au lendemain des municipales sera de savoir si Emmanuel Macron est affaibli, pas seulement celle d’une victoire ou non de LaRem.” L’enjeu, c’est bien la crédibilité de Macron et son potentiel électoral en vue en particulier des élections de 2022.

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Ce qui n’est pas interdit doit néanmoins pouvoir être discuté, estime la présidente du Conseil supérieur des programmes, dans une tribune au « Monde » ( extraits).

« En France, tout est politique. La question du voile en est une excellente illustration : depuis trente ans, elle occupe de manière récurrente l’espace public et suscite des débats passionnés où les interlocuteurs ne dialoguent pas mais s’affrontent comme les tenants de camps adverses, où les opinions se crispent en un conflit dont la seule issue, hélas, est de s’intensifier. Nous avons atteint ces derniers jours un pic d’intensification du conflit qui nous fait perdre de vue la forme singulière qu’ont prise la question et la teneur des propos. Rappelons les faits et les mots.

Une affiche rend visible une réalité : les mères voilées peuvent accompagner les élèves lors des sorties scolaires. Cela suscite immédiatement deux débats qui, bien que distincts en droit, se voient de fait étroitement liés, l’un sur la laïcité, l’autre sur l’islam en France. La loi n’interdit pas à des femmes voilées de participer à des activités ayant un caractère scolaire, pourvu qu’elles se tiennent hors de l’espace scolaire entendu comme un espace physique. Une telle proposition ne peut masquer une certaine confusion ni étouffer les interrogations : peut-on accepter sans examen que les sorties scolaires se soustraient absolument à ce qui régit le cadre scolaire ? Celui-ci se réduit-il à un espace physique que nous pourrions délimiter strictement ? Tout ce que la loi n’interdit pas est-il permis sans limite et inaccessible à la discussion ? Ne pas entendre ces questions, c’est refouler l’embarras profond qu’a suscité l’affiche, c’est refuser de délibérer sur ce que l’on entend par « espace scolaire », c’est réduire la laïcité à la production de lois, et risquer de manquer sa signification.

Un des traits de notre époque, et qui témoigne de son extrême brutalité, est d’avoir congédié cet ordre du discours où, détaché de ce que prescrivent la norme et le droit, de ce qu’autorise ou interdit la loi, l’on envisage ce qui est préférable et ce qui est souhaitable, où l’on formule des propositions qui, habitées par des valeurs et des principes, relèvent de l’examen des mœurs sans pour autant se confondre avec un discours moralisateur. Nos contemporains répugnent, en effet, à cet usage de la parole qui discute et délibère sur ce qui serait le meilleur pour notre société, dans une perspective qui met en jeu la politique, mais en un sens qui ne soit pas le clivage entre des amis et des ennemis. »

«Plates-formes et médias en ligne » : la rémunération des producteurs d’infos est justifiée.

«Plates-formes et médias en ligne » : la rémunération des producteurs d’infos est justifiée.

Dans une tribune au « Monde »  , Nicolas Mazzucchi, spécialiste en cyberstratégie, considère, qu’il n’est pas choquant que la plate-forme soit rémunérée comme fournisseur de service au profit du média traditionnel

Tribune.(extraits )

 

«  L’entrée en vigueur de la loi française sur les droits voisins de la presse, qui transpose la directive européenne sur les droits d’auteur, agite fortement le secteur de la presse et de l’information, au point que le président de la République s’est saisi de la question lors de son déplacement en Auvergne, le 4 octobre.

Loin de vouloir opposer les plates-formes gestionnaires de données comme Facebook, Google ou Twitter aux médias traditionnels dont les métiers sont radicalement différents, il appartient de saisir les enjeux cachés de ces droits, au-delà de la nécessaire rémunération du travail des journalistes.

La question économique de la répartition publicitaire entre plates-formes de données et sites internet des médias est centrale. Les plates-formes publient un aperçu et une illustration des articles, ainsi que le lien permettant de lire l’ensemble de l’article sur le site du média d’origine.

Il y a, par conséquent une répartition assez claire des rôles : la publicité sur la plate-forme – qui est au demeurant quasi inexistante en ce qui concerne les actualités – n’empêche pas celle sur le média d’origine, les deux pouvant être rémunérés pour la visite d’un seul et même utilisateur, sans que cela ne porte atteinte aux droits de l’auteur de l’article.

En un sens le média traditionnel est rémunéré pour le contenu de l’article et la plate-forme pour la mise à disposition du lien de consultation. La plate-forme agit comme une sorte de fournisseur de service au profit du média traditionnel. Que la plate-forme soit rémunérée pour la fourniture d’un tel service n’est pas choquant ; les journaux payent bien pour que leurs magazines soient distribués dans les kiosques physiques.

Les grandes plates-formes de gestion des données sont les sites les plus populaires en France, selon le classement Alexa (Google.com 1er, Google.fr 4e, Live.com 6e, Yahoo.com 7e, Facebook.com 9e, etc.) loin devant les sites des grands médias (lefigaro.fr 32e, lemonde.fr 44e, etc.). En outre, le trafic en ligne des médias en question provient essentiellement desdites plates-formes de gestion de données (32 % du trafic pour lemonde.fr et 45 % pour lefigaro.fr proviennent de Google). Il en résulte en France une redirection du trafic en ligne des plates-formes généralistes vers les médias. »

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Emmanuel Macron: « Le port du voile, ce n’est pas mon affaire  » !

Emmanuel Macron: « Le port du voile, ce  n’est pas mon affaire  » !

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Alors que Macron a ressorti bien maladroitement le dossier brûlant de l’immigration, c’est d’un revers de main qu’il  a éjecté la problématique du port du voile en distinguant la nature des espaces publics dans laquelle il peut être porté. Une manière très elliptique de traiter une question très controversée. Certes problème n’est pas simple car il faudrait distinguer la nature du voile du symbole qu’ il peut représenter comme forme de radicalisme religieux et de communautarisme. « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire », a différencié ce jeudi Emmanuel Macron, interrogé sur la polémique qui agite jusqu’au sein du gouvernement.

« Dans les services publics, il y a un devoir de neutralité. Quand on éduque nos enfants, on demande qu’il n’y ait pas de signe religieux ostentatoire ». « Après, ce qui se passe dans l’espace public, c’est pas l’affaire de l’Etat ou du président de la République », a-t-il tranché sur la chaîne Réunion la 1ère, après les propos du ministre de l’Education et ceux de Marine Le Pen qui a demandé d’interdire le voile dans « tout l’espace public ».

 

Macron, lui,   »sanctuarise » le vote musulman en sa faveur en balayant la question après avoir imprudemment et maladroitement soulevé la question de l’immigration. Pour mieux masquer la question fondamentale du communautarisme.

Il y a évidemment des arrière-pensées politiques derrière ce débat relativement bâclé de l’immigration. . Première observation, le thème est très mal choisi, pour preuve il n’aboutit qu’à une mini proposition du Premier ministre- qui porte sur 250 000 personnes environ quand les seuls visas touristiques représentent  environ 3.5 millions de personnes (pas tous évidement des immigrés) et qu’il faut ajouter les autres filières. Or cette proposition de quota concernera l’immigration légale quand la vraie question est celle de l’immigration illégale autrement plus importante (400 000 ?). Par ailleurs et surtout, la question centrale n’est pas celle de l’immigration mais celle de l’intégration qui vise une population d’origine étrangère beaucoup plus large dont trop ne parviennent pas à s’intégrer. Mais cette question bien traitée dans le rapport Borloo notamment à travers les banlieues a été balayée d’un revers de main par Macron qui a même humilié en public son auteur. La menace vient surtout du refus d’une partie de la population d’origine étrangère d’accepter les règles et les valeurs républicaines. Tout cela sur fond de communautarisme, de radicalisme, de pauvreté, de dérive religieuse et de trafic de drogue. Un thème donc très mal posé et traité uniquement en prévision des prochaines échéances électorales. En outre, une question pleine d’hypocrisie car la mise à l’index des étrangers permet de faire l’impasse sur le problème de l’intégration d’une partie de la population aujourd’hui devenue française. Dernière observation, les quotas même sur-le-champ réduit de l’immigration légale ne répondent pas à l’enjeu :

En 2018, 256.000 entrées régulières (90.000 par la voie de l’immigration familiale, 83.000 étudiants, 33.000 pour des motifs économiques).

“La question d’un pilotage par objectifs de l’admission au séjour n’est pas ‘taboue’. Je n’ai pas peur de réfléchir à l’idée de ‘quotas’”, a souligné Edouard Philippe, évoquant la possibilité de “fixer chaque année des objectifs d’attraction de compétences rares et de talents». On est loin de l’enjeu ! Et ne parlons pas de l’impasse sur l’aide au développement, le levier le plus fondamental pour maintenir les populations sur place.

 

Qualité de l’air: La France condamnée par la justice européenne

Qualité de l’air: La France condamnée par la justice européenne

 

 

  •  C’est évidemment le paradoxe, la France veut la championne du monde de la défense du climat et de l’environnement dans ses discours. Macron en particulier n’en finit pas de mettre à toutes les sauces l’accord de Paris sauf que la France ne respecte pas les objectifs en matière de pollution qui contribue largement à la dégradation du climat. Des résultats ne renforcent pas la crédibilité des incantations de Macron davantage destinées à séduire l’électorat écolo qu’à mettre en place des politiques de transition énergétique efficace et socialement compatible.
  • La France risque donc des sanctions de la part de la Cour de Justice de l’Union européenne pour avoir dépassé de manière « systématique et persistante » le seuil de dioxyde d’azote dans plusieurs grandes villes du territoire. La justice européenne a estimé que la France a dépassé « de manière systématique et persistante » depuis 2010 le seuil limite dans l’air de dioxyde d’azote, gaz polluant principalement issu des moteurs diesel, dans une décision rendue jeudi. La Commission européenne avait saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en mai 2018 après près d’une décennie de mises en garde. La France compte parmi les Etats membres, avec aussi l’Allemagne et le Royaume-Uni, contre lesquels Bruxelles avait décidé d’agir face à un problème persistant dans l’Union.

Selon le dernier rapport de l’Agence européenne de l’environnement sur la qualité de l’air publié mi-octobre, le dioxyde d’azote (NO2) est responsable de 68.000 décès prématurés par an dans l’UE, dont 7500 en France. Ce jugement ouvre la voie, dans un deuxième temps, à d’éventuelles sanctions, si rien n’est fait pour remédier à la situation.

« Le gouvernement est déterminé à améliorer rapidement et durablement la qualité de l’air, qui constitue un impératif de santé publique et environnemental », a assuré le ministère français de la Transition écologique et solidaire, dans un communiqué.

De son côté la Commission a affirmé qu’elle continuerait à travailler « en coopération rapprochée » avec la France « pour s’assurer qu’elle prenne les mesures nécessaires ».

Cette pollution de l’air au NO2 concernait 24 zones et agglomérations en France, dont les villes de Paris, Lyon, Marseille, Nice ou encore Strasbourg, mais aussi la vallée alpine de l’Arve, axe de transit vers l’Italie souffrant d’embouteillages chroniques.

La France affirme pourtant qu’entre 2010 et 2018 « les émissions d’oxydes d’azote ont baissé de 54% » et que le nombre de zones concernées a été divisé par deux (11 en 2018).

Si la France ne conteste pas le dépassement, son argumentation portait sur la législation européenne sur la qualité de l’air, dont l’application dans chaque Etat membre « doit être appréciée au regard des difficultés structurelles rencontrées », explique la CJUE dans un communiqué. Mais pour les juges « le fait de dépasser les valeurs limites pour le dioxyde d’azote dans l’air ambiant suffit en lui-même pour pouvoir constater un manquement ».

Par ailleurs, la législation prévoit qu’en cas de dépassement constaté, le pays mis en cause doit établir un plan relatif à la qualité de l’air, et s’assurer que la période de dépassement soit « la plus courte possible ». Or, la France a « manifestement » ignoré cela, la Cour ayant relevé un dépassement pendant « sept années consécutives ».

Le gouvernement français met en avant une série de mesures déjà prises: accompagnement du renouvellement du parc automobile, développement du réseau de bornes électriques, soutien à la rénovation énergétique des logements notamment.

Il souligne également les effets attendus de la « loi d’orientation sur les mobilités » avec le déploiement de « zones à faibles émissions » (excluant les véhicules les plus polluants), un plan Vélo ou encore un contrôle renforcé du marché automobile.

Au total 20 pays de l’UE sont la cible d’une procédure d’infraction en matière de qualité de l’air (15 dossiers sur les particules fines, 14 sur le NO2 et 1 sur le dioxyde de soufre). Au cours des cinq dernières années, la Commission a porté onze dossiers concernant neuf pays devant la CJUE.

« Traverser la rue »: un « raccourci » ou une connerie ?

« Traverser la rue »: un « raccourci » ou une connerie ?

Rebelote à la Réunion quant un chômeur a demandé à Macron s’il suffit de  traverser la rue pour trouver du travail.  Emmanuel Macron avait dit à un demandeur d’emploi venu le voir dans le cadre des Journées du patrimoine qu’il suffisait de  »traverser la rue » pour trouver du travail. Macron a tenté de se justifier bien maladroitement en indiquant qu’il avait fait un raccourci mais en réaffirmant sa conviction.

« J’ai fait un raccourci avec ce bidule », reconnaît alors le chef de l’État.  »Au bout de l’Élysée, je peux vous dire que là-bas c’est vrai. Je n’ai pas dit que c’était vrai partout en France », ajoute encore Emmanuel Macron, avant de rediriger ce Réunionnais vers la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Macro a sans doute pris ses sources lorsqu’il a déjeuné dans un grand restaurant près de l’Élysée effectivement parfois au manque de personnel ou alors le propos lui a été rapporté par son entourage. Reste qu’il ne suffit pas de traverser la rue pour occuper un poste même dans la restauration qui demande comme nombre d’autres métiers une qualification. Une qualification que ne possédait pas l’ancien jardinier destinataire premier conseil de Macron. Ce dernier a en effet mis du temps à se reconvertir et continue de galérer avec une succession de CDD. A fortiori dans une île comme la Réunion où le taux de chômage atteint presque un jeune sur deux, l’invite de macro paraît particulièrement décalée pour ne pas dire une nouvelle fois condescendante et méprisante.

D’après ’INSEE à La Réunion, on compte environ 80 000 chômeurs. 23% de la population est demandeuse d’emploi, mais chez les jeunes les chiffres sont bien plus importants. 41% des hommes de 15 à 29 ans sont en effet concernés, 37% des femmes. Il faut aussi compter le halo du chômage, c’est-à-dire cette population qui n’a plus droit à rien, qui ne cherche pas vraiment du travail et qui n’est pas comptabilisée.

Et si le chômage ne baisse plus, c’est en partie parce que les créations d’emplois deviennent insuffisantes selon l’INSEE. En cause, un secteur marchand moins dynamique, mais aussi la forte baisse des contrats-aidés dans le secteur non-marchand.

Ainsi, le taux d’emploi est de 47% en moyenne. Chez les hommes, il reste cependant plus important avec 52% d’actifs, tandis que 43% des femmes travaillent.
Ce jeudi sur l’île, Emmanuel Macron a quand même annoncé plusieurs mesures d’aide à l’emploi, dont une extension à toute l’île du dispositif des emplois francs, la possibilité de cumuler RSA et emploi à temps partiel et le maintien de 12.000 emplois aidés par an. Dans le cadre d’un plan baptisé « Emplois Réunion », le dispositif des emplois francs, réservé en métropole aux chômeurs venant de quartiers défavorisés, sera étendu à toute l’île, a dit le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse sur place.

Commission européenne : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

Commission européenne : Macron veut imposer Thierry Breton mais c’est pas gagné

D’une certaine manière,  Macron tente un nouveau coup de force avec le Parlement européen en proposant la candidature de Thierry Breton comme commissaire européen. Certes, la compétence technique, l’expérience et les convictions européennes de l’intéressé ne pas en cause. N’empêche que cette candidature pourrait être discuté au Parlement européen pour des motifs de conflit d’intérêts. Macron n’a guère apprécié le rejet de Sylvie Goulard alors qu’il  il avait obtenu l’accord de la présidente de la commission. Le problème, c’est que Macon s’est fait de nombreux ennemis en Europe parmi chez de nombreux chefs d’État qui n’ont guère apprécié l’attitude condescendante voire méprisante du président de la république. Par ailleurs au sein même des formations politiques européennes qui devraient soutenir le candidat français au poste de commissaire, des oppositions aux méthodes Macron sont clairement apparues. Il y a aussi le jeu trouble de l’Allemagne dont Macron est en partie responsable puisqu’il a manœuvré que le candidat allemand à la présidence de la commission soit évincé au profit de Mme Ursula Von der Leyen. Bref une immixtion française dans la politique allemande qu’on n’a guère appréciée outre-Rhin. Par ailleurs, sur le dossier du Brexit nombre de responsables européens ne gouttent  guère le radicalisme de la France pour éjecter le plus tôt possible le Royaume-Uni. Macron est toujours très en colère contre le Parlement européen qui lui a adressé véritable plaque dans la candidature de Sylvie Goulard. Mais d’une certaine façon il récidive en opposant un candidat encore une  fois indiscutable au  plan des compétences mais qui va susciter des interrogations ; les mêmes que celles qui  ont balayé la candidature de Sylvie Goulard.

Choisir un grand patron comme candidat à la Commission accroît les risques de conflits d’intérêts. D’autant que le groupe Atos est un fournisseur de services informatiques de l’Union européenne. Mais Thierry Breton est rodé sur ce terrain. Il avait déjà dû répondre à de nombreuses questions de conflits d’intérêt lorsqu’il avait été nommé à Bercy, après avoir dirigé France Télécom et Thomson. Il avait alors veillé à ce que les dossiers touchant ces entreprises soient traités directement par le Premier ministre.

« M. Breton a toujours fait preuve de rigueur pour éviter tout conflit d’intérêt » lorsqu’il était ministre en se déportant sur les dossiers pouvant le concerner, assure l’Elysée. D’ici fin novembre, le candidat doit  convaincre des eurodéputés particulièrement soucieux de transparence. Il devra d’abord passer devant la commission parlementaire des affaires juridiques, chargée de se prononcer sur les éventuels conflits d’intérêts des futurs commissaires, qui a déjà évincé le Hongrois Laszlo Trocsanyi et la Roumaine Rovana Plumb. Puis il sera soumis, comme avant lui Sylvie Goulard, à l’audition des eurodéputés qui doivent donner leur aval. Pour renforcer la crédibilité de la candidature de Thierry Breton macro a évoqué la perte de revenus de l’intéressé. Une précision sans doute inutile car Thierry Breton a amassé un nom impressionnant de lastock-options  dans ses différents responsabilités. Son nouveau revenu pourrait tourner autour d’un million quand il a gagné presque quatre dans son ancienne responsabilité. Bref il est quand même à l’abri du besoin !

Croissance France : une bonne résistance relative malgré la stagnation en zone euro

Croissance France  : une bonne résistance relative malgré la stagnation en zone euro

 

Alors que la croissance en zone euro a pratiquement stagné entre septembre et octobre, la France enregistre une petite embellie Selon le dernier communiqué du cabinet Markit publié ce jeudi 24 octobre.  l’indice composite a bondi entre septembre et octobre passe de 50,8 à 52,6 illustrant une accélération de l’activité dans le secteur privé pour le début de cet automne. Après un coup de frein cet été, l’économie française devrait repartir au cours du dernier trimestre. En fait,  ce qui a changé pour le mois étudié,  c’est le fait que la baisse du secteur manufacturé a été enrayée. La croissance française est soutenue pour la plus grande part par la consommation des ménages qui représentent environ 55 % du PIB. Il ne faut pas cependant s’attendre à des résultats exceptionnels de l’activité générale car même les consommateurs demeurent prudents. On pourrait quand même atteindre une croissance du PIB de 1,3% en 2019 tandis que l’Allemagne, elle, pourrait tutoyer la stagnation.

Le rythme de la croissance pour cette année a été révisé à la baisse par tous les instituts de conjoncture sans annoncer de coup d’arrêt brutal de l’activité. Lors d’un point presse début octobre, le directeur du département de la conjoncture à l’Insee, Julien Pouget, expliquait que « en France, 0,3% c’est un rythme quasi-constant depuis 2018. La France apparaît moins exposée que l’Allemagne aux turbulences internationales. L’économie française bénéficie d’un soutien budgétaire. La prévision de croissance est inchangée par rapport à celles d’il y a trois mois, soit un rythme de 0,3% par trimestre d’ici la fin de l’année et en moyenne annuelle 1,3% en 2019 après 1,7% en 2018″.

De son côté, l’institut COE-Rexecode anticipe une croissance du produit intérieur brut (PIB) à 1,3% pour 2019 et 1,2% pour 2020 et écarte tout signe de récession à l’échelle de la planète. « Nous n’amplifions pas le ralentissement observé depuis un an et demi et nous ne cédons pas aux sirènes qui parlent de récession. C’est un ralentissement marqué. À l’échelle mondiale, le PIB devrait progresser d’environ 3%. Ce qui est un atterrissage marqué par rapport à 2017 mais ce n’est jamais que la moyenne tendancielle du passé. Depuis 40 ans, le rythme moyen annuel est de 3,3% », a déclaré cette semaine son directeur général Denis Ferrand.

D’après les calculs du cabinet, l’indicateur qui prend en compte l’activité de l’industrie manufacturière en France a légèrement augmenté passant de 50,1 en septembre à 50,5 en octobre. Un indice supérieur à 50 signale une expansion, un indice inférieur à cette limite une contraction de l’activité. Dans les services, la conjoncture est toujours favorable. L’indice qui mesure l’activité dans le tertiaire monte à 52,9 en octobre contre 51,1 en septembre, soit un plus haut depuis deux mois.

Par ailleurs, les entreprises françaises ont enregistré une augmentation des nouvelles affaires. Cette expansion est liée à une reprise des ventes à l’export au début du mois de septembre. « Les nouvelles commandes en provenance de l’étranger ont en effet augmenté tant dans le secteur manufacturier que dans celui des services » précisent les économistes de Markit.

Sur le front de l’emploi, les firmes françaises continuent d’embaucher à un rythme relativement élevé.  »Le taux de création de postes s’est en outre légèrement redressé par rapport au mois dernier, les embauches s’étant accélérées dans les deux secteurs étudiés » explique le cabinet. En 2019, les économistes de l’Insee anticipent 250.000 créations d’emplois et un chômage au sens du bureau international qui pourrait atteindre les 8,5% avant la fin de l’année. Ce dynamisme de l’emploi devrait marquer le pas l’année prochaine. En effet, l’organisme Coe Rexecode prévoit une chute des créations pour 2020 avec 77.000 emplois prévus. « L’effet de la croissance affaiblie l’emporterait ainsi sur la stimulation de l’emploi associée à l’introduction début octobre 2019 du nouvel allègement de cotisations sociales de 4 points au voisinage du SMIC ».

Les difficultés de la zone euro persistent. L’indice composite PMI du cabinet Markit a gagné seulement 0,1 point entre septembre et octobre passant de 50,1 à 50,2. Si le secteur des services se maintient à un niveau favorable (51,8), l’industrie manufacturière continue toujours de souffrir. « Si la zone euro ne s’est pas repliée en zone de contraction, c’est principalement sous l’impulsion de la France, qui a enregistré une légère accélération de la croissance en octobre » expliquent les experts de Markit.  »Le malaise actuel reflète essentiellement les difficultés du secteur manufacturier, la conjoncture industrielle s’étant de nouveau fortement détériorée au cours du mois » ajoutent-ils. En Allemagne, les craintes de récession sont toujours bien visibles même si la contraction de la première économie de la zone monétaire a ralenti. La stagnation de l’économie en zone euro pourrait perdurer.

Lubrizol: finalement on ne sait rien !

Lubrizol: finalement on ne sait rien !

Alors que le patron de l’usine Le PDG de l’usine, Eric Schnur, avait  déclaré précipitamment et bien imprudemment que le feu à l’origine du sinistre venait de l’extérieur de l’usine, il ressort de l’enquête de justice menée jusqu’ici que personne n’est en capacité de localiser l’origine, ni d’ailleurs d’évaluer les conséquences en termes d’émissions polluantes. Il est possible que l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen ait provoqué l’émission de dioxines, des polluants organiques toxiques persistant dans l’environnement, avait  déclaré le directeur général de l’Ineris (Institut national de l’environnement industriel et des risques).“Les valeurs qui ont été mesurées en matière de dioxines sous le panache (de fumée) sont soit inférieures soit supérieures” aux valeurs dites de “bruit de fond” déjà présentes dans l’environnement, a précisé Raymond Cointe lors d’une conférence de presse. Ces valeurs, mesurées sur six points d’analyse, sont comprises entre 0,04 et 0,20 nanogrammes d’équivalent dioxine par mètre carré, a-t-il indiqué.“Des résultats complémentaires sont nécessaires pour préciser et vérifier ces données sachant qu’en matière de dioxine, la source principale et potentielle de contamination est par ingestion”, avait -t-il déclaré.

En fait les  analyses sont contrastées. L’organisme Atmo Normandie a présenté des résultats d’analyse de l’air, après l’incendie de l’usine Lubrizol. Selon France Bleu Seine-Maritime, ces résultats sont rassurants concernant certains polluants, comme le dioxyde d’azote, les particules ou le monoxyde de carbone.   Les analyses révèlent en revanche un taux « relativement élevé » de dioxines dans l’air, sur le capteur installé dans la commune de Préaux: « 12,66 picogrammes par mètres cubes d’air, pour une valeur repère régionale médiane de 3,40″, soit quatre fois plus que la normale, précise la radio.

Ces résultats appellent des « examens complémentaires », affirme Jean-François Gehanno, professeur au CHU de Rouen. « Notre échantillon ne permet pas de répondre à la question du danger à long terme », abonde Véronique Delmas, la directrice d’Atmo Normandie. « Il va permettre aux spécialistes de répondre à cette question, mais il va falloir analyser bien plus d’échantillons. »

 

 

Pour le départ de  l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, survenu il y a près d’un mois, les enquêtes n’ont pas permis «de déterminer, à ce jour, la localisation précise du départ» du feu, a indiqué jeudi le procureur de la République de Paris dans un communiqué.

«De nombreux examens techniques, auditions, constatations et transports sur les lieux ont déjà été réalisés», a rappelé le procureur. Le pôle santé publique du parquet de Paris s’est saisi le 1er octobre de l’enquête menée jusqu’alors par le parquet de Rouen. Le procureur a par ailleurs indiqué que le parquet s’était saisi d’un rapport d’inspection de la direction régionale de l’environnement «faisant état de la commission de plusieurs infractions par la société Normandie Logistique», voisine de la société Lubrizol à Rouen.

Mercredi, le directeur régional de l’environnement, Patrick Berg, avait évoqué ce rapport d’inspection devant la mission d’information de l’Assemblée nationale sur cette catastrophe, sans toutefois préciser la nature des infractions pénales commises. «Ce procès-verbal vise huit contraventions de cinquième classe, dont six susceptibles d’avoir été commises antérieurement à l’incendie et deux pouvant avoir été commises postérieurement», a détaillé pour sa part le procureur de Paris. «Il vise également le délit d’exploitation non conforme par une personne morale d’installation classée ayant porté une atteinte grave à la santé, la sécurité ou dégradé substantiellement la faune, la flore, la qualité de l’air, du sol ou de l’eau».

Mercredi, Patrick Berg avait reproché à Normandie Logistique «une défaillance administrative». «Ils sont juridiquement une installation classée ICPE soumise à enregistrement sauf que à défaut de s’être manifesté après une modification des textes en 2010, ils sont restés connus chez nous comme ICPE soumise à déclaration», un niveau inférieur de classement, avait-il précisé.

 

Municipales: des listes communautaires interdites y compris pour les chasseurs ?

Municipales: des listes communautaires interdites y compris pour les chasseurs ?

 

La problématique des listes communes communautaires pose un redoutable questionnement sur sa définition. Bien entendu ce que visent certains, c’est le communautarisme musulman. Mais les éventuels promoteurs de listes communautariste musulmanes éviteront d’afficher leur valeur religieuse et encore moins leurs dérives anti républicaines. Dès lors que le contenu des programmes ne sera pas connu, on voit mal comment on pourrait interdire cette forme de communautarisme sur le plan juridique. Il conviendrait sans doute de revoir les conditions d’acceptation de la totalité des sensibilités politiques, associatives et communautaires. Aujourd’hui en effet,  lors des élections dont l’objectif est naturellement de gérer l’intérêt général on accepte à peu près n’importe quelle liste. Pour preuve depuis  très longtemps la communauté des chasseurs participe aux élections y compris aux présidentielles sans parler d’autres hurluberlus qui défendent des causes très partielles qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général voire qui profitent des élections pour se faire connaître. Pour les listes communautaires musulmanes c’est évidemment l’islamisme politique qui est en cause. À cinq mois des élections municipales de mars, les responsables de l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF), et ses quelque 800 adhérents, s’activent pour présenter des listes dans «une cinquantaine» de communes.

Quatre ans après une controverse autour des velléités électorales de ce parti aux départementales, des responsables politiques, de La République en marche (LREM) au Rassemblement national (RN), s’inquiètent du développement de listes «communautaires» ou «communautaristes». Un symptôme, selon eux, d’une montée de l’«islam politique». «Dans certaines villes, le score de ces listes sera la surprise des municipales», met en garde le député (Libertés et Territoires) François Pupponi, ancien maire de Sarcelles (Val-d’Oise).

À l’échelle nationale, le très faible résultat (0,13 % des voix exprimées, soit 28 400 bulletins) réalisé par la liste UDMF aux dernières européennes n’a pas trop inquiété mais cette fois le score pourrait bien prendre. La difficulté c’est évidemment d’éviter que des filtres juridiques organisent une censure injustifiée des listes. Pour autant, il serait temps de faire le ménage dans  les  listes de candidatures qui font émerger des candidats immatures et/ou  ligotées par des intérêts trop parcellaires pour prétendre gérer l’intérêt général

Brexit: nouvelle entourloupe de Boris Johnson

Brexit: nouvelle entourloupe de Boris Johnson

Boris Johnson en plaidant pour l’organisation d’élections législatives le 12 décembre prépare un nouvel enfumage. En fait, il s’agit d’une sorte de chantage si la chambre des représentants accepte d’organiser de nouvelles élections, Boris Johnson promet en retour d’accorder plus de temps aux députés pour ratifier l’accord sur la sortie de l’Union européenne qu’il a négocié avec Bruxelles. Dans la réalité, tout  devrait être bouclé très rapidement dans  un calendrier “accéléré” de ratification du Withdrawal Agreement Bill (WAB), ( législation britannique interne).  d’adaptation au Brexit . Un  tel délai ne permet pas d’examiner de manière approfondie et sérieuse cette législation.

Si le délai est aussi court c’est que Boris Johnson craint que la chambre des représentants ne détricoter dans cette législation britannique nombre de dispositions contenues dans l’accord passé avec l’union européenne. D’une certaine manière, c’est un nouvel enfumage de la part de Boris Johnson bien contraint de passer par le Parlement pour organiser des élections dont il espère qu’elles lui donneront une majorité qui n’a pas actuellement. “Nous accorderons tout le temps possible d’ici au 6 novembre pour que le WAB soit débattu et voté. (…) Cela signifie que nous pourrions faire en sorte que le Brexit ait lieu avant les élections du 12 décembre”, écrit Boris Johnson dans sa lettre à Jeremy Corbyn, qu’il a diffusée sur Twitter.

“Si le Parlement refuse de saisir cette occasion et ne ratifie pas (l’accord) avant le 6 novembre, ce que je crains fort, la question devra être réglée par un nouveau Parlement”, ajoute-t-il.

Valerie Vaz, élue du Labour chargée des affaires parlementaires, qui s’est exprimée à la Chambre après la diffusion de cette lettre, n’a pas précisé si son parti allait voter pour ou contre les élections anticipées, mais a reproché au Premier ministre son refus de négocier un nouveau calendrier avec l’opposition.

Le Scottish National Party (SNP) s’est quant à lui indigné qu’il cherche à imposer un scrutin anticipé, ce qui sème le doute sur sa capacité à réunir les suffrage nécessaires à sa tenue. À cette confusion interne britannique s’ajoute aussi des contradictions au sein même de l’union européenne avec un camp dirigé par les Allemands prêts accordés un nouveau délai de. À l’inverse un autre camp cependant minoritaire  » par les Français veulent pousser les Britanniques dehors le plus rapidement possible donc son nouveau délai

Paris estime qu’un report de courte durée contraindrait les élus britanniques à “prendre leurs responsabilités”, tandis qu’un délai plus long prolongerait la période d’incertitude et ouvrirait la porte à toute une série de possibilités, dont celle d’un nouveau référendum. Les ambassadeurs des pays membres de l’UE doivent se réunir vendredi à Bruxelles pour tenter de trouver une solution.

L’Irlande, le pays de l’UE le plus concerné par le Brexit en dehors du Royaume-Uni, plaide pour un report flexible (“flexextension”) qui permettrait au Brexit de se réaliser avant la nouvelle date butoir si le Parlement ratifie d’ici là l’accord négocié par Boris Johnson. L’Italie soutient aussi cette solution. Bref le feuilleton est encore loin d’être terminé.

Fin de la messagerie Wanadoo ? (Orange)

Fin  de la messagerie  Wanadoo ?  (Orange)

 

Wanadoo est une ancienne messagerie de France Télécom, une entreprise reprise par Orange. Orange qui a imposé sa messagerie tout en assurant la continuité de Wanadoo. Mais avec une certaine réticence, au point maintenant d’organiser progressivement la fin de Wanadoo. On sait qu’en cas de perte d’un mot de passe de messagerie, il est possible de le récupérer ou d’en créer un autre  après demande au gestionnaire de cette messagerie. Ce que fait Orange pour les adresses Mel  « Orange » mais pas pour Wanadoo. Dans beaucoup de cas, les mots de passe sont enregistrés dans les ordinateurs. Il arrive que le disque dur tombe en panne et/ou  que toutes les données disparaissent ; Du coup les mots de passe avec. Or Orange se refuse à réactiver un nouveau mot de passe pour Wanadoo et en profite  pour supprimer le compte dont la gestion n’est consentie que gratuitement. Une curieuse conception de la politique commerciale. On comprend qu’une société fasse évoluer sa gamme de produits, en supprime certains, en crée d’autres mais la moindre des choses est d’aviser les clients avant de fermer brutalement le service. On se demande si Orange n’a pas conserver ses réflexes d’administration en considérant les abonnés comme des usagers captifs et non comme des clients. En tout cas, autant prévenir les vieux utilisateurs de Wanadoo, un jour le compte risque d’être fermé sans préavis ; et avec disparaissent évidemment toutes les adresse des correspondants ! Merci à Orange pour ce respect très approximatif des obligations commerciales. Sans parler des lignes téléphoniques physiques (qu’Orange est supposé entretenir) dont les fils tiennent de nombreux poteaux endommagés !

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