• Accueil
  • > Archives pour octobre 2019

Archive mensuelle de octobre 2019

Page 4 sur 23

Actu économie, social, société: les plus lus

Actu économie, social, société: les plus lus

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelles technologies (5G, internet, console etc.): le risque d’un contrôle social généralisé

Neutralité carbone 2050 : il manque 20 milliards chaque année

Trou de la sécu : la faute à la croissance et à l’absence de financements des nouvelles mesures

Taxes Trump contre l’Europe : l’OMC se couche devant Washington

L’intelligence artificielle : comment prendre en compte l’intelligence humaine

Vote pour les partis radicaux : 75% des français tentés

Croissance France : maintien à un bas niveau

Croissance mondiale en panne

Enjeu du climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

Immigration: les quotas, réponse trop partielle

Économie circulaire: encore très insuffisante

Sondage attentat Préfecture de Paris: Castaner disqualifié

Incendies en Amazonie : une catastrophe écologique mondiale

Islamisme : Macron sous –estime la situation (Xavier Bertrand) »

Alstom- Le conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Etats-Unis – Chine : accord ou seulement fin de la guerre ?

Etats-Unis – Chine : accord ou seulement fin de la guerre ?

Rejet de Sylvie Goulard: « l’échec de l’arrogance de Macron » (Raphaël Glucksmann )

Croissance en berne

Terrorisme France, Allemagne, Grande Bretagne : le retour des fous de Dieu

Convention citoyenne pour le climat : une belle manipulation

Commission européenne: Macron ridiculisé

Encore un député LREM ,Thierry Solère, mis en examen pour fraude fiscale

Usine Michelin : nouvelle fermeture à La Roche-sur-Yon

La collapsologie: le nouveau concept pour discréditer les écologistes

Brexit: l’enfumage de Johnson se précise

Crise de la santé publique : très grosse manif le 14 novembre

CICE : profitable surtout aux grandes entreprises mais pas forcément à l’emploi

Choisir entre les Immigrés et les Kurdes : l’odieux chantage d’Erdogan

Avenir des très grandes métropoles : de la gentrification à l’expulsion des habitants

 Avenir des très grandes métropoles : de la gentrification à l’expulsion des habitants

Pour les très grandes villes touristiques comme Paris et d’autres grandes villes internationales pour la question du devenir des résidents. Dans un premier temps, on s’est félicité de la gentrification. Terme sémantiquement très élégant tout autant qu’hypocrite pour  qualifier  l’expulsion les moins favorisés remplacés par des bobos. La modernisation des habitats et la mutation des couches sociales a fait évidemment s’ envoler les prix de l’immobilier. A cela, s’est ajouté l’énorme masse de liquidités qui inonde les marchés et la spéculation sur le secteur. Les prix ont d’ailleurs atteint une telle limite dans les grandes villes qu’ils excluent à peu près la totalité des candidats potentiels à l’accession. Par exemple à Paris, il  faut compter 1 million pour un appartement décent est présenter un  revenu de l’ordre de 10 000 € quand on sollicite un prêt. certains ont  senti la bonne affaire avec des modalités pour rentabiliser davantage l’investissement immobilier. Progressivement, des plates-formes comme R&B transforment les immeubles d’habitation en hôtels très rentables. Compte tenu du niveau de rentabilité, les résidents sont contraints d’aller vivre loin soit de manière volontaire s’ils  sont propriétaires. De manière contrainte  avec l’  évolution parallèle des loyers. Le cœur des villes historiques comme Paris va se transformer progressivement en résidence pour touristes. On objectera que le développement du tourisme constitue une activité majeure surtout en France. , il y a dés équilibres à trouver  entre les intérêts de des résidents et des touristes . Des équilibres mis en cause quand le tourisme étouffe le reste. Par ailleurs le développement de R&B et autres s’effectue effectue dans des conditions particulièrement anarchiques avec évidemment des graves distorsions de concurrence par rapport à l’hôtellerie classique mais aussi avec un phénomène de migration des habitants habituels  vers des zones plus lointaines.-Une réflexion mériterait d’être engagée si l’on ne voit que certaines grandes villes internationales très touristiques comme Paris ne transforme pas leur centre voire au-delà  en immense hôtel en chassant passage les résidents permanents.

Crise économique, sociale et sociétale : admettre la complexité de la problématique (G. Bessay, expert en prospective)

Crise économique, sociale et sociétale : admettre la complexité de la problématique (G. Bessay, expert en prospective)

 

Rien de fondamental ne pourra être résolu sans adhésion  à la complexité de la crise. Une crise, économique, sociétale, environnementale et culturelle. Une sorte de crise systémique où les transformations internes interagissent les unes sur les autres. Un des problèmes réside dans le fait qu’il n’existe pas de formation scientifique de type généraliste pour tenter de comprendre et d’expliquer les évolutions du système global dans lequel nous évoluons. D’une certaine façon au contraire,  nous assistons à un éclatement des connaissances qui certes s’approfondissent de façon spectaculaire mais de manière de plus en plus éclatée ; même si certaines découvertes d’un champ peuvent profiter à un autre. Ce qui est en cause, c’est  la nature des changements et aussi leur rythme. Jamais sans doute dans l’histoire humaine les transformations n’ont été aussi importantes et aussi rapides. Les changements ont été plus importants en quelques dizaines d’années que pendant des siècles et des millénaires, ils ont été encore plus rapides au cours de la dernière dizaine d’années. Les changements les plus médiatisées et les mieux connus du grand public concernent les domaines économiques et technologiques  avec leurs conséquences sociales. Les processus de production sont aujourd’hui complètement éclatés dans plusieurs pays qui se spécialisent sur un des éléments de la chaîne. Les grandes marques  se contentent  surtout du montage final voire  seulement du pilotage numérique de l’ensemble du système de production. C’est  valable d’abord évidemment pour l’industrie, mais cela affecte progressivement l’agriculture et surtout les services. Finalement,  le concept de nationalité d’un produit n’a plus beaucoup de sens. Le made in France par exemple est une fiction puisqu’il peut se limiter à l’apposition d’une étiquette ou d’un couverte pour que le produit importé devienne français. Il en est de même par exemple pour l’industrie automobile française  dans la plus grande partie vient de l’étranger. Cet éclatement est surtout le fruit de distorsions de concurrence relatives aux coûts sociaux, à la fiscalité et aux normes environnementales et sanitaires. La recomposition du produit final et sa distribution génèrent évidemment des gaspillages incalculables qui affectent l’environnement. Un simple yaourt peut nécessiter par exemple 1000 km de transport. On ne peut nier cependant certains aspects indiscutables du progrès matériel qui a permis à de plus en plus de populations de mieux se nourrir, se vêtir, s’instruire ,  se loger et vivre plus dignement. Par contre si le niveau moyen de satisfaction matérielle a augmenté, on ne peut contester l’augmentation des inégalités. Avec d’un côté des géants industriels, financiers ou des géants du numérique qui non seulement brassent  des milliards de profits   mais surtout imposent  une domination économique et culturelle. Dans l’agriculture,  l’industrialisation a permis de multiplier par 5 ou par 10 les rendements grâce à la mécanisation mais aussi à l’utilisation de cocktails chimiques dont  on ne pourra mesurer les effets sur la santé que dans des dizaines d’années par exemple concernant le développement des affections neurovégétatives ou des cancers. Concernant les inégalités,  il faut citer l’accès au logement de plus en plus difficile dans les grandes métropoles qui rejette dans les banlieues lointaines ou les zones rurales les catégories les moins favorisés. En France par exemple,  les couches moyennes sont progressivement chassées de Paris où il faut en moyenne 1 million d’euros pour un appartement à peu près décent. C’est un peu le même phénomène dans le monde entier ou dans des métropoles françaises de province. Les inégalités se développent aussi en matière de formation même si globalement les effectifs scolarisés augmentent et vont de plus en plus loin dans les études. Des études très approfondies pour certains ( notamment les écoles d’ingénieurs et certaines disciplines universitaires)  mais des études qui débouchent sur des diplômes fictifs pour d’autres condamnés à des emplois de faible qualification ou au chômage, un phénomène particulièrement français qui culturellement pointe l’apprentissage comme une sorte de tare sociale. D’un point de vue social, il n’est pas admissible que des pays développés comptent autant d’inégalités voire de pauvreté sans parler des gens dans la rue. Le domaine culturel est aussi affecté  avec d’un côté des productions de grande qualité mais de l’autre des productions de masse de type industriel faites  pour abêtir, endoctriner ou endormir. Pour s’en persuader, il suffit  d’analyser le contenu des 200 ou 300 chaînes de télévision disponibles en France. La complexité qui mériterait d’être bien davantage appropriée   crée une sorte de refuge vers  l’individualisme. Faute de réassurance identitaire, nombre de personnes se réfugient  dans le mirage d’un passé illusoire avec le fol espoir qu’il  prendra la place du  futur. D’où le développement parallèlement de formes  de populisme et de nationalisme. Une sorte de reflexe  face à la peur des changements. Ceci étant, cela se nourrit aussi des dysfonctionnements et de l’anarchie des marchés qui souffrent d’un manque évident de régulation non seulement à  l’échelle européenne mais mondiale. Les responsables chacun à leur échelle, tentent  bien de résoudre certains des effets de la crise mais ce sont le plus souvent des actes trop partiels et de court terme là ou il faudrait des orientations plus globales qui s’inscrivent dans le temps. De ce point de vue,  la démocratie en est sans doute encore au stade néandertalien concernant le mode d’élection et les conditions d’exercice du mandat. D’où l’insatisfaction générale et souvent partout dans le monde trop de contradictions entre les intentions affichées et les réalités pouvoir : De quoi nourrir un peu plus le populisme et l’incompréhension de la crise.

SONDAGE laïcité: les Français inquiets

SONDAGE laïcité: les Français inquiets

Selon l’enquête menée par l’IFOP pour le JDD, les Français considèrent que la laïcité est menacée.  Pour 78% d’entre eux, le modèle français issu de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’État « est en danger » (+4 par rapport à une précédente étude en mars) – majorité écrasante qui se mesure dans toutes les catégories sociales, toutes les générations et tous les camps politiques (91% chez les sympathisants du RN, 85% à droite, 79% à LREM, 68% à LFI, 64% au PS). En outre, 80% considèrent que la question de la laïcité « se pose différemment s’agissant de la religion musulmane » et 61% jugent même l’islam « incompatible avec les valeurs de la société française » (+8 par rapport à février 2018).

Dans le même temps, « la définition de la laïcité semble en pleine mutation », relève Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP. Là où, en 2005, prévalait l’égalité entre les religions (32%) et la ­liberté de conscience (28%), ce sont désormais la séparation des cultes et de la politique (27 %) ainsi que la volonté de « faire reculer l’influence des religions » (26 %, + 17 par rapport à 2005) qui prédominent.

Conséquence de cette évolution : les sondés se déclarent favorables à de multiples prohibitions pour cantonner les signes religieux en dehors de l’espace public. Répondant à la polémique récente au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, une large majorité (73 %) souhaite l’interdiction de tout signe ostensible pour les parents accompagnant des sorties scolaires, mais aussi pour les usagers des services publics (75 %) et les salariés des entreprises privées (72 %), alors que la loi ne le proscrit actuellement que pour les agents publics.

Mark Zuckerberg lance « Fake News » ou «Facebook News»

Mark Zuckerberg lance « Fake News » ou   «Facebook News»

 

 

 

Non seulement Facebook détourne déjà largement la publicité des grands producteurs d’information mais désormais, la plate-forme publiera  l’information elle-même à partir de médias  comme le Washington PostWall Street Journal et New York Times, ainsi que des médias plus conservateurs, comme Fox News, ou encore Breitbart News. Une sorte de  fil d’actualité avec une rémunération très partielle des fournisseurs d’infos ou  pas de rémunération du tout. Facebook pratique ainsi la fuite en avant alors que plusieurs pays réclament de la part de Facebook et des autres plates-formes une rémunération des producteurs d’infos, Mark Zuckerberg étend son influence dans les champs voisins. Y compris dans l’espace financier avec son projet de création de libra, la cryptomonnaie. Il est clair que se posent de plus en plus des problèmes d’hégémonie des grandes plates-formes non seulement pour la diffusion de la l’information mais aussi pour la mise en tutelle des économies voire de la pensée des consommateurs mais aussi des citoyens. Certains objecteront qu’en France même, la plupart des grands médias appartiennent maintenant à de grands financiers non pas tellement en raison de profits par ailleurs relatifs mais aussi pour soutenir leurs intérêts et les représentants politiques qui les servent. C’est hégémonie constitue une menace sérieuse vis-à-vis dans de l’économie que de la démocratie.

En pleine primaire, alors que la présidentielle de 2020 approche, certains démocrates, comme la sénatrice Elizabeth Warren, menacent l’entreprise de Mark Zuckerberg de démantèlement. Le monopole des Gafa inquiète certains responsables politiques et les autorités. La Federal Trade Commission et le ministère de la Justice ont d’ailleurs lancé des enquêtes contre Facebook, Google, Apple et Amazon.

La justice annule l’arrêté anti pesticides du maire de Langouët

La justice annule l’arrêté anti pesticides du maire de Langouët

 

L’arrêté de Langouët qui fixait une distance de  150 des habitations a été annulé par la justice. Plusieurs dizaines de communes ont ensuite  pris par la suite par  arrêtés similaires, dont Paris et Lille. La préfecture avait saisi la justice au motif que la réglementation sur cette question relève de la compétence de l’Etat, et non du maire.  Une décision qui ridiculise la distance réglementaire   de 5 à 10 m entre les champs traités et les habitations. On sait que certains maires réclamaient une distance de 100 à 150 m. On peut voir dans cette de décision toute la contradiction qu’il y a entre les discours grandiloquents du gouvernement sur l’environnement et les mesures concrètes prises. La puissance d’émission pour les pesticides et autres produits chimiques contamine forcément les espaces voisins jusqu’à des dizaines de mètres. Il suffit pour s’en rendre compte de résider par exemple à proximité de vignes ou de pommiers, les cultures qui subissent le plus de traitements,  pour savoir que cette distance de 5  à 10 m est inefficace.

Dans un décret  en vigueur au 1er janvier 2020, l’exécutif a donc décidé de fixer une distance minimale nationale entre les champs sous pesticides et les habitations ou les écoles. Elle sera de 5 mètres pour ceux de culture basse (légumes) et de 10 mètres pour ceux de culture haute (céréales, arbres fruitiers…). Le gouvernement dit s’appuyer sur les recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).Le militant écologiste Yann Arthus-Bertrand, fondateur et président de la fondation « GoodPlanet », a violemment réagi sur  BFM à l’annonce de la publication de ce décret:

« J’ai l’impression que c’est un poisson d’avril. Je ne peux pas croire qu’aujourd’hui les lobbies soient plus forts que la santé de la population et que la santé publique. C’est même insultant pour les gens qui se battent depuis si longtemps contre les pesticides. Je n’en reviens pas. Je suis atterré par ce que j’entends. Après avoir entendu ce qu’a dit le président Macron sur les conséquences sur la santé de l’épandage des pesticides et voir qu’il prend ces arrêtés, je n’y crois pas ».

Le photographe a également souligné que « la France est l’un des plus gros consommateurs de pesticides en Europe ».

« Emmanuel Macron est en train de passer à côté de quelque chose de très important pour devenir un grand président. C’est ridicule! », a-t-il ajouté.

 

Etats-Unis : Trump contre la suppression du bouton d’accueil des iPhone d’Apple !!!

Etats-Unis : Trump contre la suppression du bouton d’accueil des iPhone d’Apple !!!

Trump s’occupe de tout ou plu exactement de rien réduisant sa fonction à une émission de tweets plus invraisemblables les uns que les autres. Trump qui a viré à peu près la plupart de ses conseillers réduit la politique à son dialogue permanent avec les tweets émis directement par lui ( la pauvreté du langage en témoigne) en utilisant un IPhone d’Apple. Ainsi il vient de prendre position sur un aspect « fondamental » l’évolution de l’IPhone d’Appel. Pour Donald Trump, c’était mieux avant. Le président américain a regretté, vendredi 25 octobre, la disparition du bouton physique d’accueil sur les nouveaux iPhone. Il a adressé sa réclamation directement à Tim Cook, le patron d’Apple, sur Twitter. « Pour Tim : le bouton de l’iPhone était BIEN mieux que le balayage ! », a-t-il ainsi écrit.

To Tim: The Button on the IPhone was FAR better than the Swipe!

Donald Trump est passé d’un smartphone Android à un iPhone, en mars 2017, l’année où Apple a abandonné le bouton physique d’accueil de ses modèles haut de gamme, au profit d’une utilisation 100% tactile. Il faut désormais appuyer sur l’écran pour faire apparaître la page d’accueil et balayer le cadran pour y revenir. Ce changement semble être la cible de l’agacement présidentiel, plutôt que le nouvel iPhone 11 d’Apple, sorti en septembre.

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump critique les choix de conception d’Apple. « Je n’arrive pas à croire qu’Apple n’ait pas sorti un iPhone avec un écran plus grand. Samsung va en profiter. Steve Jobs doit se retourner dans sa tombe », avait-il lâché, en septembre 2013.

Emploi : le diplôme ne suffit plus pour les jeunes

Emploi : le diplôme ne suffit plus pour les jeunes

 

Au deuxième trimestre on a enregistré une très légère baisse du chômage .  le nombre de chômeurs (catégorie A) sur la France entière avait baissé de 0,5% à 3,632 millions de personnes, tout comme celui du nombre de demandeurs d’emploi, avec ou sans activité (catégories A, B et C) à 5,888 millions. Cependant, les jeunes même diplômés rencontrent  de plus en plus de difficultés à entrer sur le marché du travail. En cause, la conjoncture économique avec une croissance assez faiblarde mais aussi à la fois le manque de qualification de certains et la dévalorisation des diplômes. Globalement les jeunes diplômés présentent  des formations souvent insuffisamment qualifiantes et dont le contenu est parfois à relativiser.

Un étude de chercheurs du CEREQ fait  le  constat pour les différentes catégories de diplômés.

« Contraints à vivre des débuts de vie active dans une conjoncture difficile, où le diplôme semble de plus en plus nécessaire mais de moins en moins valorisé, les jeunes sans diplôme et diplômé·es du secondaire de la génération 2010 se voient toujours plus exclu·es de l’emploi, et plus exposé·es au chômage et à la précarité. Dans le même temps, les jeunes diplômé·es de l’enseignement supérieur, de plus en plus nombreux·ses, voient baisser leurs chances d’accéder au statut de cadre et de bénéficier d’une rémunération que leur niveau d’étude semblait justifier pour les générations précédentes ».

L’étude montre également une forte dévalorisation des diplômés du supérieur au niveau salarial. Les salaires des BAC +5 de la génération 2010 sont bien inférieurs à ceux de la génération 1998 après six ans d’expérience cumulée.

 

Française des jeux (FDJ) : un avenir comme le PMU ?

 Française des jeux (FDJ) : un avenir comme le PMU ?

Non seulement la privatisation de la Française des jeux est scandaleux mais en plus elle comporte des risques. Il y a encore quelques années, personne n’aurait mis en doute l’avenir du PMU qui absorbé une bonne partie des paris. Or cette véritable  institution a été mise en cause.  Les paris hippiques ont fortement diminué ces dernières années : une baisse de 19 % entre 2012 et 2016 : un léger rebond a toutefois été enregistré depuis.

 Les raisons de cette situation sont en partie connues. L’ouverture du marché des paris en ligne, en 2010, a rebattu les cartes d’un secteur habitué aux monopoles. Les paris sportifs et ceux liés au poker ont bousculé les paris des hippodromes qui furent en forte progression entre 1999 et 2008. Dans les bars PMU, des courses à « l’image démodée » attirent des parieurs vieillissants. Nombre de joueurs ont par ailleurs préféré se tourner vers des paris plus rémunérateurs : pendant que les enjeux hippiques piétinaient, les mises collectées par la Française des jeux, ont progressé de 43,3 % entre 2009 et 2016. Mais la Française des jeux pourrait elle-même être concurrencée par l’offre sur Internet.

De toute manière, la privatisation de la Française des jeux (FDJ) est au moins aussi scandaleuse que celle des autoroutes  car c’est une activité qui rapporte énormément à l’Etat. Et qu’on s’apprête à vendre au privé.  Bercy est prêt à introduire en Bourse la Française des Jeux. Cette privatisation rapporterait au moins 1 milliard d’euros à l’État. La Française des Jeux redistribue entre 50% et 70% des gains aux joueurs en fonction de jeux (le loto et l’euro-millions ne redistribuent que 50% des mises, alors que le loto-foot 70%), les sommes restantes sont les « bénéfices » de l’entreprise. Toutefois l’Etat se sert allègrement sous forme de taxes, impôts, tva et autres « droit de timbre », ce qui lui permet de prendre 75% de ces sommes restantes dans la caisse de la FDJ. Il y a également des actionnaires privés qui touchent un pourcentage sur les jeux, mais aussi un dividende annuel (qui peut s’élever à plusieurs dizaines de millions d’euros). L’an dernier le C.A de la FDJ : 9,5 milliards d’euros. Revenus de l’état: près de 3 milliards d’euros.

Ce pactole va dans le budget général et ne peut être affecté à aucune dépense spécifique (selon la législation). Seuls 250 millions d’euros sont affectés au développement du sport.  L’État vise avant tout une transaction financière de grande ampleur. Il table sur une valorisation de la FDJ supérieure à 3 milliards d’euros dont il souhaite récupérer entre 1 et 1,5 milliard d’euros. Ces montants sont des ordres de grandeur mais ils illustrent bien les ambitions de l’État, qui détient 72% de la FDJ. La fiscalité et le cadre réglementaire devront être fixés à long terme pour rassurer les investisseurs et maximiser la valeur de l’entreprise. Le scénario central étudié par l’administration de Bercy vise donc une véritable privatisation qui verrait l’État descendre sous la barre symbolique de 50% du capital. Selon les valorisations retenues, il pourrait conserver entre 25% et 35% de l’entreprise. À ses côtés, les associations d’anciens combattants (Gueules cassées, Maginot) garderaient leur participation de 20% ou pourraient l’augmenter légèrement.

 

 Toutefois, le gouvernement se heurte à une réglementation européenne contraignante. S’il descend sous le seuil symbolique de 50% du capital, l’État français devra justifier auprès de Bruxelles qu’il garde la main sur la gouvernance de la FDJ. Sinon, le monopole de la loterie saute et devra être ouvert à des concurrents étrangers avec des risques de mainmise d’opérateurs étrangers sur ce lucratif business y compris de la mafia ! Or ce risque ne peut être écarté surtout avec Internet. D’ailleurs on peut s’interroger sur les cris  de victoire du commissariat aux participations de l’État qui déclare un peu précipitamment que l’intérêt des investisseurs institutionnels est considérable. Rien n’est sûr dans ce domaine compte tenu des questions structurelles relatives à l’évolution des paris en général.

 En outre cette privatisation intervient dans un contexte chahuté pour les cotations en Europe face à des investisseurs rendus fébriles par les craintes d’un ralentissement mondial, l’imminence du Brexit et la bataille commerciale entre la Chine et les Etats-Unis. Le fabricant italien de yachts Ferretti est le quatrième groupe à avoir renoncé à ses ambitions en bourse ce mois-ci, faute d’avoir obtenu le prix qu’il souhaitait. Au total, 79 IPO en Europe ont permis de lever 18,7 milliards de dollars (16,8 milliards d’euros) depuis le début de l’année, selon des chiffres de Refinitiv, à comparer à 39,4 milliards pour 146 opérations sur la même période en 2018. la principale interrogation est celle du développement de la concurrence des sociétés de paris internationales comme BetClicUnieBwin et autres, paris sportifs ou non.

Brexit: Boris Johnson , le manipulateur piégé

Brexit: Boris Johnson , le manipulateur piégé

 

 

D’une certaine manière, Boris  Johnson, le champion de la manipulation, est piégé par ses propres contradictions. Il n’a cessé d’affirmer que le Royaume-Uni quitterait l’union européenne le 31 octobre 2019. Un pari qu’il  ne pourra pas tenir car la chambre des communes l’a contraint à demander un report à l’union européenne. Un report que l’union européenne a d’ailleurs accepté bien volontiers pour ridiculiser Boris Johnson, en plus sans fixer de date afin d’ ajouter de la confusion à la confusion. Ensuite Johnson avait déclaré que l’hypothèse la plus vraisemblable était un Brexit  sans accord et qu’il défendrait cette position. Là aussi, la chambre des communes l’a contraint d’obtenir un accord de transition. Ce qu’il a fait de mauvaise grâce. Cependant r en reprenant à peu près la totalité de l’accord conclu entre l’union européenne et Teresa May sauf sur la question douanière en Irlande du Nord. Finalement, cet accord sulfureux a quand même été voté par la chambre des communes mais avec encore une condition très restrictive à savoir la nécessité avant de mettre au point une législation britannique interne de transition, ce qui devrait demander plusieurs mois. Pas complètement ignorant des manœuvres de la chambre des communes, Boris Johnson a alors souhaité des élections pour mi décembre. Le problème est que là aussi il n’est pas certain d’obtenir une majorité aux communes. De toute manière de nouvelles élections provoqueront inévitablement un délai supplémentaire pour le Brexit sans parler d’une éventuelle remise en cause de ce Brexit ou de ses modalités par la nouvelle majorité. Bref,  Boris Johnson s’embourbe un peu plus chaque jour dans ses contradictions et il n’est guère aidé par une chambre des communes, elle aussi pleine de contradictions, et qui en profite pour régler des comptes avec celui qui voulait mettre en congé définitif le Parlement. Parmi les opposants à de nouvelles élections, il faut compter sur le   DUP (Democratic Unionist Party) d’Irlande du Nord qui sans doute ne soutiendra pas l’appel du Premier ministre britannique Boris Johnson à des élections législatives anticipées le 12 décembre, rapporte samedi le Financial Times. Le journal britannique ajoute toutefois que la décision finale du DUP ne sera pas prise avant lundi, jour prévu du vote du Parlement sur la tenue du scrutin réclamé par Boris Johsnon afin de sortir de la « paralysie ». Les travaillistes seraient prêts à aider Boris Johnson pour de nouvelles élections mais les sondages ne leur étant pas très favorables, des défections pourraient intervenir à propos de ce vote de renouvellement de la chambre des communes

Les vingt-sept pays de l’Union européenne se sont entendus vendredi sur un report du Brexit au-delà du 31 octobre mais n’ont pas encore fixé de nouvelle date, préférant attendre, sous l’impulsion de la France, le résultat du vote des parlementaires britanniques sur les élections anticipées.

Nouveau changement d’heure : un rituel idiot et nuisible à la santé

Nouveau changement d’heure : un  rituel idiot et nuisible à la santé

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé  le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle ! Des études récentes montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.  54 % Selon un sondage OpinionWay pour Comprendre Choisir, les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une  réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ». En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été. Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %.  Un rapport remis au Sénat français en 1997concluait : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

 

 

Actu économie, social, société: les plus lus

Actu économie, social, société: les plus lus

 

Infrastructures-L’état catastrophique des routes françaises

Alerte suppression Wanadoo (Orange)

Mobiles-Smartphones : dangers des ondes électromagnétiques

Nucléaire-EPR : recul du gouvernement ?

Bio: de plus en plus importé

« La suppression de la voiture: trop simpliste »

Développement de l’intelligence artificielle: la démocratisation par l’auto apprentissage ?

Une belle défense corporatiste de l’ENA

Bientôt l’intelligence artificielle au niveau de l’humain ?

Réacteurs nucléaires EDF: pas d’arrêts (ASN)

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelles technologies (5G, internet, console etc.): le risque d’un contrôle social généralisé

Neutralité carbone 2050 : il manque 20 milliards chaque année

Trou de la sécu : la faute à la croissance et à l’absence de financements des nouvelles mesures

Taxes Trump contre l’Europe : l’OMC se couche devant Washington

L’intelligence artificielle : comment prendre en compte l’intelligence humaine

Vote pour les partis radicaux : 75% des français tentés

Croissance France : maintien à un bas niveau

Croissance mondiale en panne

Enjeu du climat : Macron-Thunberg, le camelot et la prophétesse

Immigration: les quotas, réponse trop partielle

Économie circulaire: encore très insuffisante

Sondage attentat Préfecture de Paris: Castaner disqualifié

Incendies en Amazonie : une catastrophe écologique mondiale

Islamisme : Macron sous –estime la situation (Xavier Bertrand) »

Alstom- Le conseiller de Macron soupçonné de prise illégale d’intérêt

Etats-Unis – Chine : accord ou seulement fin de la guerre ?

Etats-Unis – Chine : accord ou seulement fin de la guerre ?

Rejet de Sylvie Goulard: « l’échec de l’arrogance de Macron » (Raphaël Glucksmann )

Croissance en berne

Terrorisme France, Allemagne, Grande Bretagne : le retour des fous de Dieu

Convention citoyenne pour le climat : une belle manipulation

Commission européenne: Macron ridiculisé

Encore un député LREM ,Thierry Solère, mis en examen pour fraude fiscale

Usine Michelin : nouvelle fermeture à La Roche-sur-Yon

La collapsologie: le nouveau concept pour discréditer les écologistes

Brexit: l’enfumage de Johnson se précise

Crise de la santé publique : très grosse manif le 14 novembre

CICE : profitable surtout aux grandes entreprises mais pas forcément à l’emploi

Choisir entre les Immigrés et les Kurdes : l’odieux chantage d’Erdogan

Infrastructures-L’état catastrophique des routes françaises

Infrastructures-L’état catastrophique  des  routes françaises

La France dégringole encore dans le classement des infrastructures routières. Pas étonnant,  la plupart du temps, on entretient avec des rustines. Certaines grandes routes sont encore en bon état mais la plus grande partie du réseau est dans un état lamentable. Une chance, il n’y a pas eu de grands froids depuis des années et donc par de barrières de dégel. Mais au premier froid un peu rigoureux, le dégel pourra  provoquer des dégâts considérables. Paradoxe,  la fiscalité routière n’a jamais été aussi importante (avec la hausse du pétrole) et aucune ressource régulière n’est affectée à l’entretien du réseau !   Alors que la France disposait du réseau routier le plus performant au monde en 2012, le pays a reculé au classement depuis cette date. Et la chute s’est accélérée: de la 7e place l’an dernier, la France est passée à la 18e dans le rapport 2019. Or, l’infrastructure routière est un enjeu majeur de compétitivité, mais surtout de sécurité routière. Ce classement confirme un audit commandé par la direction des infrastructures et sorti au printemps 2018. Cet audit ne portait que sur les 12.000 kilomètres de routes et d’autoroutes gérés par l’Etat, mais qui supportent « plus du tiers du trafic total », explique le ministère de la Transition écologique et solidaire sur son site. Et les résultats n’étaient pas flatteurs.

La ministre Elisabeth Borne avait reconnu « l’état critique du réseau » devant les Sénateurs, comme le souligne Le Moniteur. Ce que corrobore un rapport de l’Observatoire national des routes (ONR). Sur les réseaux départementaux, « les couches de roulement […] ont un âge moyen de 13,3 ans ». Les réseaux le plus fréquemment renouvelés le sont tous les 10 à 11 ans, ce sont surtout les routes les plus structurantes, décisives au quotidien. Certaines routes, notamment locales, ne le sont en revanche que tous les 23 à 24 ans.

 

« Concernant le réseau routier national non concédé, le taux de renouvellement annuel des couches de surface a été de l’ordre de 4 à 5 % de la surface totale des chaussées, soit un renouvellement tous les 20 à 25 ans en moyenne », poursuit le rapport de l’ONR.

 

 

Alerte suppression Wanadoo (Orange)

Alerte suppression Wanadoo (Orange)

 

Wanadoo est une ancienne messagerie de France Télécom, une entreprise reprise par Orange. Orange qui a imposé sa messagerie tout en assurant la continuité de Wanadoo. Mais avec une certaine réticence au point maintenant d’organiser progressivement la fin de Wanadoo. On sait qu’en cas de perte d’un mot de passe de messagerie, il est possible de le récupérer ou den créer un autre  après demande au gestionnaire de cette messagerie. Ce que fait Orange pour les adresses Mel  « Orange » mais pas pour Wanadoo. Dans beaucoup de cas, les mots de passe sont enregistrés dans les ordinateurs. Il arrive que le disque dur tombe en panne et/ou  que toutes les données disparaissent ; Du coup les mots de passe avec. Or Orange se refuse à réactiver un nouveau mot de passe pour Wanadoo et en profite  pour supprimer le compte dont la gestion n’est consentie que gratuitement. Une curieuse conception de la politique commerciale. On comprend qu’une société fasse évoluer sa gamme de produits, en supprime certains, en créent d’autres mais la moindre des choses est d’aviser les clients avant de fermer brutalement le service. On se demande si Orange n’a pas conserver ses reflexes d’administration en considérant les abonnés comme des usagers captifs et non comme des clients. En tout cas, autant prévenir les vieux utilisateurs de Wanadoo, un jour le compte risque d’être fermé sans préavis ; et avec disparaissent évidemment toutes les adresse des correspondants ! Merci à Orange pour ce respect très approximatif des obligations commerciales. Sans parler des lignes téléphoniques physiques (qu’Orange est supposé entretenir) dont les fils tiennent de nombreux poteaux endommagés !

Mobiles-Smartphones : dangers des ondes électromagnétiques

Mobiles-Smartphones : dangers des ondes électromagnétiques

Certains smartphones seraient dangereux, ceux  mis en vente avant 2016 doivent être retirés de la circulation, ou au moins mis à jour, car ils émettent trop d’ondes et dépassent les normes les plus récentes quand ils sont portés dans la poche d’une veste, juge lundi l’agence sanitaire Anses. Les problèmes des ondes électro magnétiques c’st que leur nombre ne cessent de se développer avec les différents équipements de habitat ou de son environnement. Par ailleurs la technique 5 G est critiquée pour la puissance des ondes électromagnétiques. Extrait d’un article de L’INRS :

Pour une très large gamme d’intensités, les champs électromagnétiques peuvent avoir des effets, directs ou indirects, sur la plupart des systèmes physiologiques. Ils peuvent également perturber le fonctionnement des dispositifs médicaux actifs implantés ou non comme les pacemakers ou les pompes à insuline. La survenue de tels effets à court terme est réduite par le respect des valeurs limites et des bonnes pratiques de prévention.
Les articles R. 4453-3 et R. 4453-4 Code du travail définissent des valeurs seuils en fonction des effets sur la santé.

Les champs électriques statiques peuvent provoquer des réactions cutanées. En effet, ils induisent au niveau de la peau des personnes exposées une modification de la répartition des charges électriques. Cette modification est perceptible surtout au niveau des poils et des cheveux (seuil de perception : 10 kV/m, seuil de sensations désagréables : 25 kV/m).
Les champs magnétiques statiques peuvent être à l’origine :

  • d’une modification de l’électrocardiogramme (ECG) au-delà de 8 T ;
  • d’effets sensoriels (nausées, vertiges, goût métallique au-delà de 2 T).

Ces effets peuvent survenir en cas d’exposition à un champ magnétique statique de très grande intensité et lorsqu’on se déplace dans le champs.

Ces effets sont fonction de la densité de courant induit dans l’organisme humain (produit du champ électrique interne et de la conductivité du corps humain). L’unité de cette densité de courant induit est l’ampère par mètre carré (A/m2).

Effets dus aux courants induits en fonction de leur densité

  • Inférieure à 10 mA/m2 : pas d’effet connu sur la santé
  • De 10 à 100 mA/m2 : effets visuels et nerveux, soudure des os
  • De 100 à 1 000 mA/m2 : stimulation des tissus excitables
  • Supérieure à 1 000 mA/m2 : fibrillation

Cancérogénicité

Sur la base de plusieurs études épidémiologiques mettant en évidence un risque accru de leucémie chez des enfants vivant à proximité de lignes à haute tension, le CIRC a classé les champs électromagnétiques très basses fréquences (inférieur à 100 kHz) comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B).
En 2011, le CIRC a également classé les champs électromagnétiques radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » (groupe 2B). Ce classement a été établi suite à quelques études épidémiologiques, sur la base d’un risque accru de gliome (un type de cancer malin du cerveau) associé à l’utilisation de téléphone sans fil.
À ce jour, il n’a pas été possible d’établir un lien de causalité entre les expositions incriminées et l’apparition de leucémies lors d’exposition à des champs magnétiques de très basses fréquences.

De manière générale, les études sont, à ce jour, insuffisantes pour conclure définitivement sur le caractère cancérogène ou non des champs électromagnétiques de basses ou hautes fréquences.

Troubles visuels

Des personnes soumises à un champ magnétique variable (autour d’une fréquence de 20 Hz et au-dessus d’un seuil d’intensité de 2 à 3 mT) ressentent parfois des troubles visuels, caractérisés par la perception de taches lumineuses appelées magnétophosphènes. A la fréquence du réseau électrique 50 Hz, ces troubles peuvent apparaitre à partir d’une exposition de la tête à une induction magnétique externe de 4 à 6 mT (source Icnirp 2010).

Hyperthermie due aux champs haute fréquence

Lors de l’exposition à des champs hautes fréquences (supérieur à 100 kHz), l’énergie absorbée par les tissus biologiques peut entraîner une augmentation de la température du corps entier (hyperthermie) ou d’une région. Cependant, le corps humain est capable, jusqu’à un certain point, de lutter contre cet échauffement par la thermorégulation. Cet échauffement des tissus se caractérise par le débit d’absorption spécifique (DAS) exprimé en W/kg.
L’exposition accidentelle à de fortes puissances peut entraîner des brûlures superficielles ou profondes.

Effet auditif dû aux impulsions hautes fréquences

Certaines personnes peuvent percevoir un effet auditif, spécifiques aux ondes pulsées hautes fréquences (de 0,3 à 6,5 GHz). Cette sensation est souvent décrite comme un « clic ». Les radars sont les principales sources susceptibles de générer cet effet.

Hypersensibilité électromagnétique et symptômes non spécifiques

Quel que soit le type de champ électromagnétique, certaines personnes se plaignent de symptômes non spécifiques tels qu’asthénie physique ou musculaire voire douleurs musculaires, fatigue, pertes de mémoire ou apathie contrastant avec une irritabilité anormale, troubles du sommeil, maux de tête, vertiges, malaise… L’inquiétude vis-à-vis de ce risque peut elle-même induire des effets sans rapport avec le risque réel.

 

Pour ces symptômes, non spécifiques et réversibles, il est difficile de préciser le rôle de l’exposition aux champs électromagnétiques, qu’elle soit environnementale ou professionnelle.

 

« A l’heure actuelle, les études scientifiques ne permettent pas d’établir un lien entre les symptômes ressentis par les personnes hypersensibles et une exposition prolongée ou non à des intensités de champs électromagnétiques rencontrés dans notre environnement quotidien.
De la même façon, il n’a pas été prouvé que les personnes électro sensibles réagissent de manière plus précoce que les personnes non sensibles à la présence de champs électromagnétiques.
En revanche, il est admis que les personnes hypersensibles aux champs électromagnétiques sont en état de réelle souffrance et celle-ci doit être prise en compte lors de traitements principalement centrés sur la prise en charge sanitaire des symptômes dans un cadre pluridisciplinaire.
Dans tous les cas, il est admis que cette prise en charge soit effectuée le plus tôt possible après apparition des premiers symptômes. »

Effets indirects

Les champs électromagnétiques peuvent être à l’origine d’effets indirects susceptibles de provoquer des dommages sur l’homme, d’être à l’origine d’un incident ou d’un accident, ou d’aggraver une situation de travail dangereuse.
Il peut s’agir :

  • du déclenchement d’une explosion ou d’un incendie du fait de l’apparition d’étincelles
  • d’un dysfonctionnement de systèmes comprenant des composants électroniques
  • de la projection d’objets ferromagnétiques en présence d’un champ statique puissant.

 

Les effets indirects spécifiques aux basses fréquences sont dus aux courants de contact qui apparaissent lorsqu’une personne touche un objet métallique isolé de la terre et se trouvant dans le champ. Les effets apparaissent à partir de certains seuils dépendant de leur fréquence.
L’ensemble des effets indirects de l’exposition aux champs électromagnétiques est précisément décrit dans le « Guide non contraignant de bonnes pratiques pour la mise en œuvre de la directive 2103/35/UE » vol 1.

Effets sur les implants médicaux

Les implants passifs (broches,plaques, vis ou stent par exemple), lorsqu’ils contiennent des matériaux conducteurs, peuvent être parcourus par des courants induits à l’origine d’échauffement des tissus en contact avec l’implant. Sous l’effet de champs magnétiques statiques intenses, le risque est alors le déplacement de l’implant par attraction lorsque l’implant est ferromagnétique.
Les implants actifs (stimulateur cardiaque, défibrillateur, stimulateurs neurologiques, valves neurologiques) peuvent subir des dysfonctionnements électriques et/ou électroniques (déprogrammation, reprogrammation, arrêt, stimulation ou inhibition inappropriés).

Les dispositifs médicaux actifs portés près du corps (pompe à insuline,…) peuvent aussi être le siège de dysfonctionnements lors de leur exposition à des champs électriques ou magnétiques dont l’intensité est parfois inférieure aux limites d’exposition fixées pour le public.

Pour ce qui concerne les enfants à naître, il apparaît de façon générale que l’exposition aux champs électromagnétiques aux niveaux les plus fréquemment rencontrés ne semble pas accroître le risque de mauvais développement du système nerveux ou d’hyperthermie.

 

En tout état de cause, la réglementation prévoit que lorsque, dans son emploi, la femme enceinte est exposée à des champs électromagnétiques, son exposition doit être maintenue à un niveau aussi faible qu’il est raisonnablement possible d’atteindre en tenant compte des recommandations de bonnes pratiques existantes, et dans tous les cas, à un niveau inférieur aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques.

Dans son rapport, «l’Anses recommande que des mesures soient prises afin que les utilisateurs ne soient plus exposés à des DAS supérieurs à 2 W/kg, par exemple par le biais de mises à jour des logiciels des téléphones (ou) le rappel de téléphones». En attendant, l’Anses préconise de ne pas transporter ces appareils trop près du corps.


Pour parvenir à ces recommandations, l’Anses a tenu compte «des expositions potentiellement élevées lorsque les téléphones sont placés très près du corps» et «des incertitudes qui subsistent sur les éventuels effets sanitaires à long terme» des ondes émises par les téléphones. Outre les modèles d’avant 2016, il arrive que des téléphones «présentant des valeurs de DAS élevées lorsqu’ils sont placés près du corps (soient) encore mis sur le marché», rappelle l’Anses.

123456...23



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol