Sida, tuberculose, paludisme : un fonds mondial 14 milliards de dollars
Au moins une avancée internationale concrète après la réunion internationale à Lyon qui va renforcer les fonds pour lutter contre leSida, la tuberculose et le paludisme avec objectif de les éradiquer d’ici 2030. (Le palu décime notamment les populations africaines). La France augmente sa contribution de 20% ave une contribution de 1.4 milliards de dollars. Autres contributions :
Etats-Unis : 4,68 milliards de dollars. Allemagne : 1 milliard d’euros. Commission européenne : 550 millions d’euros. Irlande : 45 millions d’euros. Monaco : 400 000 euros ; Italie : 161 millions d’euros. Mali : 500 000 euros. La Fondation Rockefeller : 15 millions de dollars. La Fondation Bill et Melinda Gates : 700 millions de dollars… la liste des promesses de dons des pays, mais aussi des fondations et des mécènes privés, au Fonds mondial s’égrène dans la salle de conférence du Centre des Congrès de Lyon, où se déroule depuis ce mercredi après-midi sa 6e conférence de reconstitution des ressources.
Tous les trois ans, l’organisation mondiale cherche à mobiliser les fonds nécessaires pour mener à bien ses programmes de prévention et de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme dans une centaine de pays. Et au jeu des annonces, Emmanuel Macron, fait sa part.
« Pour y arriver, la France doit être au rdv de ces objectifs. C’est pourquoi j’ai décidé d’augmenter notre soutien au fonds de 20% pour les trois prochaines années », indique le président de la république française.
Depuis sa création en 2002, la France a versé 4,61 milliards d’euros au fonds mondial. Mais elle n’avait pas augmenté sa contribution depuis plusieurs années. Elle s’engage donc à verser 1,287 milliards d’euros (1,429 milliards de dollars), 220 millions de plus que lors des campagnes précédentes.
Cette promesse ne devra pas se faire au détriment des autres engagements de la France, assure Emmanuel Macron. L’Etat maintient son soutien à Unitaid, l’agence de l’innovation en santé mondiale. Elle lui renouvelle sa contribution de 85 millions d’euros par an pour les 3 prochaines années. Au-delà de ces soutiens, le gouvernement entend reprendre ses accords bi-latéraux de coopération dans le domaine de la santé. Le président français signera, lors d’un prochain voyage en Côte d’Ivoire, une série de relations bilatérales.
Au final, Emmanuel Macron aura fini par convaincre l’Irlande, le Qatar ou les Emirats Arabes Unis d’augmenter leurs contributions. Tout comme mobiliser les pays africains qui s’engagent à verser 60 millions d’euros.
Au final, après plusieurs heures de négociations, le fonds mondial assure avoir réuni 14,02 milliards d’euros de promesses de dons.
« C’est la plus grande levée de fonds qu’il n’y a jamais eu contre ces trois maladies », souligne Peters Sands, directeur exécutif du Fonds mondial.
En installant cette 6e conférence à Lyon, le président français entend lutter contre « les risques de relâchement des pays qui ont éradiqué ces pandémies dans leurs propres pays. Il faut mettre en œuvre des solutions concrètes pour éviter un retour en arrière« .
C’est aussi l’occasion de réaffirmer son soutien à l’écosystème qui s’y est développé autour des questions de santé.
« Vous êtes ici dans une ville riche de plusieurs siècles de tradition médicale, au cœur de nombreuses innovations - tant en matière de santé humaine qu’animale - devenue une référence dans le domaine des sciences de la vie », a rappelé Gérard Collomb, le maire de Lyon lors de son discours d’ouverture de la 6e conférence à Lyon.
Un environnement propice l’installation de projets internationaux. La ville s’enrichira prochainement d’une Académie de la santé sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé.
« Une école d’avant-garde destiné à former 16 000 personnes à Lyon », indique le maire de Lyon, Gérard Collomb.
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