Réchauffement climatique : urgence ! (FMI)
On peut se réjouir que le FMI surtout préoccupé d’ordinaire des questions économiques et financières prenne maintenant en compte la problématique du climat. Pour autant, en profiter pour vendre l’idée de la taxe carbone constitue une hérésie environnementale et écologique. Ce ne sont pas les taxes qui modifient l’usage des véhicules utilisant du carburant pétrolier mais la technologie, et l’offre alternatif (même chose pour le chauffage). La taxe carbone est une taxe comme les autres, elle ne fait qu’affecter le pouvoir d’achat et la compétitivité. Pour preuve la France est le pays qui taxe le plus les produits du pétrole et pourtant n’atteint pas les résultats prévus en matière d’émissions qui provoque la hausse du climat. Le FMI, comme les écolos, comme les économistes veulent gérer par les taxes et le marché une question qui relève surtout de la technologie et de la régulation. Bref, le FMI reprend bêtement les discours à la mode. Le réchauffement climatique provoque des dégâts majeurs sur l’économie mondiale et l’environnement, déclare jeudi le Fonds monétaire international (FMI), qui ajoute que la manière la plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre serait de mettre en place une taxe sur le carbone.
Soulignant qu’une action politique visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre est une “urgence”, le FMI ajoute qu’il est également indispensable d’améliorer la coordination au niveau mondial.
“Le réchauffement climatique provoque des dégâts majeurs sur l’économie mondiale et la nature et engendre des risques de conséquences catastrophiques et irréversibles”, écrit le Fonds dans un rapport publié en vue de sa “réunion d’automne” des dirigeants politiques et acteurs de la finance.
L’accord de Paris sur le climat signé en 2015, rappelle le FMI, visait à limiter la progression des températures d’ici la fin du siècle “bien en dessous de 2°C” par rapport au niveau préindustriel.
Sur la base des engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la trajectoire est plutôt de l’ordre d’une élévation de 3°C, dit le FMI. D’autant que de nombreux pays ne tiendront pas leurs propres engagements et que les Etats-Unis ont annoncé leur volonté de se retirer de l’accord de Paris.
“La mise en œuvre des engagements existants est par conséquent une première priorité, mais des mécanismes pour renforcer l’action à un niveau global est vraiment nécessaire”, écrit le FMI.
Taxer le carbone à hauteur de 75 dollars la tonne aurait l’impact le plus fort sur une réduction
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