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Archive mensuelle de septembre 2019

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Attaques en Arabie Saoudite : l’Iran responsable

Attaques en Arabie Saoudite : l’Iran responsable

 

Macron, Merkel et Boris Johnson, se rendent à l’évidence et sont bien contraints d’admettre que l’attaque des installations pétrolières de l’Arabie n’a pu être effectuée par les rebelles yéménites sans le soutien déterminant de l’Iran. Une attaque  sans doute provoquée par les faucons de l’Iran qui souhaitent un conflit guerrier avec les États-Unis aux fins de renforcer encore le nationalisme.

 

De toute manière, le président Rohani  a pratiquement reconnu la responsabilité de l’Iran en déclarant, peut-être préventivement, qu’il y aurait d’autres attaques si l’Iran devait être sanctionné. Jusque-là,  l’Europe, en particulier la France et l’Allemagne avait largement ménagé l’Iran. Une posture pour préserver les intérêts économiques et diplomatiques. La France se disait hier encore prête à favoriser un rapprochement des positions entre les États-Unis et l’Iran.  Le problème c’est que pour l’Iran comme pour les États-Unis, la France ne pèse pas grand-chose ; la France  parle beaucoup mais agit peut.

 

Du coup, en reconnaissant clairement la responsabilité de l’Iran dans l’attaque de l’Arabie saoudite, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni hypothèquent lourdement des perspectives de rencontres entre le président iranien et le président américain. . Emmanuel Macron, a rencontré une première fois lundi matin Donald Trump – il devrait le revoir mardi – et devait s’entretenir également dans la soirée avec Hassan Rohani. Mais pour le moment, aucune rencontre n’est prévue «à ce stade» entre les présidents iranien et américain, a indiqué Donald Trump, tout en n’excluant pas catégoriquement une telle hypothèse.

Les dirigeants des trois pays européens signataires de l’accord sur le nucléaire iranien – avec la Russie, la Chine et l’Iran – ont aussi insisté sur la nécessité «collective» de renforcer la sécurité dans le Golfe. Un renforcement très mal apprécié par l’Iran.

 

Avant de s’envoler pour New York, le président Rohani a déclaré de son côté que l’Iran présenterait à l’ONU un plan de coopération régionale destiné à assurer la sécurité des eaux du Golfe. Les États-Unis ont dénoncé en mai 2018 l’accord nucléaire iranien et réintroduit de lourdes sanctions économiques contre l’Iran. Téhéran a riposté un an plus tard en commençant à détricoter à son tour l’accord, alors que son économie est lourdement grevée par les sanctions.

 

Sondage municipales Paris : Anne Hidalgo en tête ….au premier tour

Sondage municipales Paris : Anne Hidalgo en tête ….au premier tour

 Selon enquête Ipsos pour Le Figaro et LCI, la maire PS de Paris recueille 24 % des intentions de vote, Griveaux (19 %), Villani (14%). La liste LR conduite par Rachida Dati arrive ensuite à 13 %, suivie de l’écologiste David Belliard (11 %). Évidemment rien n’est joué car il faudra intégrer le deuxième tour et même le troisième dans la mesure les élus des arrondissements qui désigneront le maire. Par ailleurs, la campagne commence à peine et il faut intégrer le potentiel de chacun notamment des bonnes et des mauvaises opinions. Sur ce plan, Anne Hidalgo atteint un score de 52 % de mauvaises opinions. Si Rachida Dati est à 59 %, Cédric Villani de son côté confirme son image charismatique avec 51 % de bonnes opinions et seulement 33 % de mauvaises opinions.

 

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Un projet social et environnemental européen» (. François Villeroy de Galhau)

Un projet  social et environnemental européen» (. François Villeroy de Galhau)

 

 

 

Une tribune intéressante dans l’Opinion  du gouverneur de la Banque de France qui prend conscience- un peu tard mais mieux vaut tard que jamais -de la double urgence environnementale et sociale dans le projet européen. Notons cependant que le gouverneur de la Banque de France, membre aussi de la banque centrale européenne, dédouane un peu vite la politique monétaire en justifiant une politique des taux bas qui constitue pourtant une fuite en avant et fera sans doute un jour éclater le système financier.

Tribune

« Au lieu d’écouter les vaines prétentions des roitelets, des sectateurs et des égoïsmes nationaux, la mission de l’Européen est au contraire de toujours insister sur ce qui lie et ce qui unit les peuples » : ces mots de Zweig écrits en 1934 disaient déjà la nécessité d’une véritable ambition européenne. Mais, hélas, rarement l’Europe nous est apparue aussi divisée.

Il y a presque 30 ans, la chute du mur de Berlin insufflait un nouvel élan à la construction européenne. Aujourd’hui en repli, sur la défensive, elle doit pourtant se faire entendre – et d’une seule voix ! – face aux menaces qu’elle rencontre. Elles sont d’abord d’ordre politique (« man-made »), avec les tensions protectionnistes nées aux États-Unis et autour du Brexit. Face au ralentissement économique mondial qu’elles provoquent, c’est d’abord aux dirigeants politiques d’agir, et rétablir la confiance qu’ils ont abîmée. Les politiques monétaires font leur devoir en maintenant des taux bas, mais elles ne peuvent en soigner la cause. Puisque l’Europe a moins de dette publique (81 % du PIB) que les États-Unis (106 %), l’arme de la relance budgétaire, notamment en Allemagne, devrait être davantage utilisée. De plus, l’euro, aujourd’hui à la deuxième place du système monétaire mondial, devrait encore gagner en importance internationale, alors que le dollar reste clé pour la puissance américaine et que la Chine œuvre à l’internationalisation du renminbi…

Public-privé. L’autre grand défi est lié aux puissances technologiques (« tech-made ») qui émergent en dehors des États… jusqu’à les égaler. Face à ces Gafa, notre retard d’investissement est important : en 2015, le stock de capital en technologies de l’information et de la communication de la zone euro représente 7,6 % du PIB contre 10,9 % aux États-Unis. Il faut jouer beaucoup plus résolument l’atout de la taille, et de notre marché unique – le plus important du monde avec 500 millions de consommateurs ! Levons les frontières implicites et la fragmentation qui demeurent. Osons une politique industrielle avec des partenariats publics-privés, comme sur l’intelligence artificielle et les batteries. Et mobilisons mieux nos ressources financières : l’Europe – et ses plus de 300 milliards par an encore disponibles – est le premier réservoir d’épargne privée du monde…

« A la logique de “réparation” des inégalités doit s’ajouter une approche préventive, afin d’augmenter l’égalité des chances pour tous »

Mais il y a plus, et mieux, que la réponse à des menaces. Au risque de la provocation, le bouleversement actuel du monde peut être la chance de l’Europe, si elle ose. Elle peut proposer un modèle social et environnemental, qui au fond la définit et répond aux attentes actuelles des citoyens du monde. La nouvelle Commission, autour d’Ursula Von der Leyen, a les moyens de cette ambition d’un « modèle européen » qui à mes yeux s’articule autour de quatre exigences.

La première est la lutte contre les inégalités. Porté par la redistribution, la protection sociale et un haut niveau de services publics, le modèle européen est moins inégalitaire. Avec la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, il consacre même l’organisation de relations du travail et de rapports de force économique équilibrés entre employeurs et salariés. Mais à cette logique de « réparation » des inégalités (Philippe Aghion, Gilbert Cette, Elie Cohen, Changer de modèle, Odile Jacob, 2014) doit s’ajouter une approche préventive, afin d’augmenter l’égalité des chances pour tous.

La France sudiste. D’où la deuxième exigence, celle de l’autonomie personnelle par l’éducation. Offrir à chaque citoyen les mêmes opportunités de réussite, indépendamment de son origine sociale, c’est les préparer à l’économie de la connaissance et aux ruptures technologiques. Nous, Européens, avons parmi les meilleurs systèmes d’école et de formation professionnelle. En plus d’être plus performants (les compétences des élèves européens sont en moyenne supérieures à ceux des pays de l’OCDE !), nos systèmes éducatifs sont plus démocratiques, notamment grâce à des frais de scolarité plus faibles. Mais à l’évidence, en matière d’éducation, il existe un gros écart nord-sud en Europe, et la France – il faut bien le dire – est « sudiste » et inégalitaire.

« Seul un multilatéralisme efficace, focalisé sur quelques résultats concrets, distinguant l’indépendance des États et la souveraineté réelle sur des sujets clés, saura répondre aux fortes attentes des citoyens européens »

La troisième exigence cimente fortement la jeunesse européenne : notre engagement pour l’environnement et le climat. Ici aussi, l’Europe est en avance et l’Amérique de Donald Trump en retard. Tous les pays européens ont signé l’Accord de Paris de 2015, suivi en 2017 par la création, à l’initiative de la Banque de France, du Réseau des banques centrales et des superviseurs pour le verdissement du système financier (NGFS). Aujourd’hui, ses près de 50 membres travaillent à une meilleure intégration par les banques et assurances des risques liés au changement climatique, et en faveur des financements verts. Une collégialité qui est, enfin, au cœur de la quatrième exigence de notre modèle européen : la refondation du multilatéralisme et de la coopération. Des mots qui ne sont plus trop à la mode actuellement… Mais face aux surenchères nationalistes, portons-les sans faiblir ! Seul un multilatéralisme efficace, focalisé sur quelques résultats concrets, distinguant l’indépendance des États et la souveraineté réelle sur des sujets clés, saura répondre aux fortes attentes des citoyens européens. Le succès de l’euro en est un bel exemple.

Bien sûr, il faut rassurer, associer et convaincre les peuples qui craignent trop souvent que plus d’intégration économique ne menace leur modèle social européen, alors qu’au contraire elle le renforcerait. Mais affirmons beaucoup plus clairement notre engagement sur ces « fondamentaux » communs. « Se fixant de grandes ambitions, l’Europe pourra faire entendre sa voix et défendre des valeurs fortes : la paix, la défense des droits de l’Homme, davantage de solidarité entre les riches et les pauvres » : ces mots de Simone Veil résument un combat qui vaut d’être mené. C’est le nôtre, et je crois surtout que c’est celui de la génération qui vient. »

François Villeroy de Galhau est gouverneur de la Banque de France. Ce texte est issu de son discours prononcé mercredi devant les étudiants de l’école internationale de Sciences po.

 

TripAdvisor : un exemple d’avis bidon d’internautes

TripAdvisor : un exemple d’avis bidon d’internautes

 

La plate-forme américaine sur le tourisme offre un exemple des avis bidon d’internautes. Certains sont frauduleux mais d’autres caricaturaux en tout cas excessifs dans un sens dans un autre. Cela vaut la plate-forme américaine sur le tourisme qui a décidé de revoir le système de modération. D’une façon générale, les vis-à-vis d’internautes sur des produits ou des publications présentent assez peu d’intérêt quand ils ne sont pas d’une nullité désarmante.  Le principal reproche qu’on peut leur faire est d’être assez caricatural soit pour, soit contre et souvent sans beaucoup de justifications. Les sites ont évidemment tendance à publier surtout les avis adorables qui servent leur image de marque ; ce qui enlève toute crédibilité à ce type d’appréciation. Pour donner un peu de crédit aux louanges excessives, on laisse passer un ou deux avis négatifs. Bref, c’est de la grosse ficelle de nature commerciale. Certains sites un peu sérieux et moins commerciaux livrent toutefois des avis positifs ou négatifs mais très argumentés. Mais c’est  plutôt une exception. D’une manière générale mieux vaut se fier aux sites qui ne publient pas d’avis bidon et ni d’avis excessifs d’internautes. La plate-forme américaine TripAdvisor   indique que 4,7 % des avis envoyés en 2018 ont été rejetés ou supprimés, 2,1 % étant réellement frauduleux. Les établissements identifiés comme fraudeurs font l’objet de sanctions graduées, affirme-t-elle. Cependant ces chiffres sont sans doute nettement sous-évalués. Il ne serait pas inintéressant de connaître l’avis d’internautes mais encore faudrait-il que les modérateurs soient complètement indépendants alors que pour la plupart ils dépendent directement du site en question.

Plastique: Matignon tergiverse

Plastique: Matignon tergiverse

 

 

Le projet du gouvernement concernant le plastique a du plomb dans l’aile. Après les collectivités locales, les recycleurs et les sénateurs, la liste des opposants au projet de consigne des bouteilles plastiques, inscrit dans le projet de loi pour l’économie circulaire, s’allonge.

 A propos du plastique ; on assiste comme un contournement de la problématique. Ce plastique est un véritable poison tant pour la santé que pour l’environnement et au lieu de prioritairement le supprimer, on essaye de s’en sortir avec des solutions de recyclage. Or pour nombre de produits notamment de consommation le plastique pourrait être purement et simplement supprimé. Pour mémoire on utilisait il y a un peu plus de 50 ans essentiellement des sacs en papier. Pour le liquide les bouteilles étaient consignées. On ce demande encore pourquoi on tolère encore le scandaleux commerce de bouteilles d’eau en plastique alors qu’il est démontré que la qualité de cette eau n’est pas supérieure à celle du robinet. Pourrait citer bien d’autres exemples. Comme l’indiquait   Luc Jacquet)

Réalisateur de document sur l’environnement, Luc Jacquet  constatait  le manque de courage pour luter contre le plastique.

« La question du plastique est particulière car il s’agissait d’une substance moderne, l’expression du génie de l’homme capable de transformer à volonté cette matière dont on peut faire à peu près n’importe quoi. Et d’un coup on se rend compte qu’elle est en train de se retourner contre nous et que son utilisation abusive nous étouffe littéralement sous des continents de détritus. On a du mal à l’admettre parce qu’il y a quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’on a appelé le progrès. Les images de l’expédition Tara [qui vise à observer les effets du changement climatique] montrent que le travail de morcellement du plastique par les éléments naturels, notamment les courants dans les océans, a pour conséquence qu’on en trouve partout! ….Comment faire machine arrière en très peu de temps? On a interdit le sac en plastique mais il suffit d’inscrire dessus la mention réutilisable pour qu’il passe de banni à autorisé. Tout le monde adore boire un cocktail en terrasse avec une paille quand il fait chaud. Sauf que ça a un prix. La quantité d’ordures produite par les fast-foods est hallucinante. Il faut lutter contre le suremballage des fruits et légumes dans la grande distribution. J’ai la chance de vivre à la campagne et d’avoir un accès direct à la matière première sur les marchés. L’enjeu se situe au niveau d’une éducation de la société. Des pays sont plus en avance que d’autres au niveau du recyclage : en Europe, le Nord est très rigoureux et le Sud n’y prête pas attention, les Etats-Unis ne font rien du tout, l’Amérique du Sud non plus. Mais si on regarde de près, il y a une nébuleuse d’initiatives prises par les petites entreprises qui se mobilisent, notamment en France. Il faut des mesures courageuses pour provoquer un élan général. Au niveau individuel, on a pris conscience de l’urgence, mais l’action collective semble insurmontable. … » En cause surtout les lobbies qui ne veulent pas changer leur mode de production et de distribution, aussi le comportement individuel.

 

Banques: 44.000 suppressions d’emploi ou une crise comme la sidérurgie

Banques: 44.000 suppressions d’emploi ou une  crise  comme la sidérurgie

Nombre d’experts considèrent  qu’en Europe et en France en particulier les effectifs  devraient être réduits de la moitié dans les 10 ans ;  un phénomène qui touche d’ailleurs l’ensemble du monde. En cause, l’amplification de la digitalisation, le développement des banques en ligne et le nouveau développement de moyens de paiement (par mobile notamment) sans parler des cryptomonnaies. . Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque les restructurations devraient encore s’accélérer pour les banques européennes. En cause l’in suffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que 4 %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Malgré le poids grandissant de la finance dans nos sociétés, le secteur bancaire n’est pas épargné par les baisses d’effectifs. L’agence Bloomberg observe dans un article que les banques ont supprimé environ 600.000 postes à travers le monde depuis la crise économique de 2008. Parmi les institutions aux coupes les plus sévères, l’américaine Citigroup, présente dans plus de 100 pays, a supprimé plus d’un tiers de ses effectifs, soit près de 140.000 salariés. Comme dans beaucoup d’autres banques, les plans sociaux se sont enchaînés, aussi bien en salle de marché qu’en agence. Et ce mouvement n’est apparemment pas près de s’arrêter.

44 000 emplois devraient être supprimés en Europe dan la Banque. Dernières annonces en date, celles de Société Générale 2000 emplois  et Commerzbank, près de 10 000,  Deutsche Bank, 18.000 emplois d’ici à 2022. L’an dernier, elle avait déjà supprimé 6000 postes. HSBC, 4000 emplois.

 

). La crise des subprimes a touché de plein fouet le secteur financier et les taux d’intérêt durablement bas affectent la rentabilité globale des banques. Mais les évolutions en œuvre sont aussi la marque d’une tendance plus profonde: la digitalisation en cours dans le milieu bancaire. De nombreuses opérations historiquement réalisées par des salariés sont désormais automatisées. En salle de marchés, les achats/ventes d’actions d’entreprises, de devises ou encore de «credit default swap» (produits dérivés financiers par lequel le vendeur garantit l’acheteur en cas de défaillance d’une tierce partie) sont de plus en plus dévolus aux ordinateurs.  En outre, l’utilisation du «Big Data» (traitement informatique de données massives) en banque d’investissement permet de mieux identifier les besoins des clients. D’après une étude publiée par la Fédération bancaire française (FBF), plus de la moitié (52%) des Français se rendaient dans leur banque plusieurs fois par mois en 2010. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 21%, soit une personne sur cinq.

 

 

Les ex-Premiers ministres conserveront leurs chauffeurs à vie

Les ex-premiers ministres conserveront leurs chauffeurs à vie

 

Dans la monarchie républicaine française d’anciens responsables continuent  de bénéficier de certains avantages quand dans les pays anglo-saxons ils n’ont aucun privilège. Ainsi le gouvernement a décidé de supprimer le secrétariat des anciens premiers ministres mais de leur conserver à vie  le droit à un chauffeur. Onze anciens chefs de gouvernement – décompte excluant Jacques Chirac, qui a également été président de la République – sont potentiellement concernés par ce décret. Celui-ci précise que ces moyens, alloués «sur leur demande», ne le sont pas aux «anciens premiers ministres qui disposent d’un soutien équivalent pour l’exercice d’un mandat parlementaire, d’un mandat d’élu local ou d’une fonction publique».

Ce décret concrétise en partie un souhait d’Édouard Philippe qui avait indiqué en février à propos de cette «tradition» avoir «pris la décision de faire en sorte que les moyens qu’on attribue aux anciens premiers ministres ne soient pas accordés à vie, mais pendant dix ans». «Vous allez me dire que c’est trop, moi je vous dis que c’est mieux qu’avant», avait-il souligné.

Le Drian, dit le poisson rouge veut intervenir-un peu tardivement-entre les Etats Unis et l’Iran

Le Drian, dit le poisson rouge  veut intervenir-un peu tardivement-entre les Etats Unis et l’Iran

 

 

 Jean Yves le Drian, dit le poisson rouge pour sa capacité à évoluer entre tous les courants politiques, a déclaré vouloir s’immiscer dans le conflit entre Washington et Téhéran en marge des discussions de l’assemblée générale de l’ONU. Une intention louable mais un peu tardive et illusoire car l’Europe s’est montrée incapable de peser dans le conflit irano- Américains alors qu’elle était partie prenante de l’accord sur le nucléaire de l’Iran. La vérité, c’est que l’Europe- et la France en particulier- s’est couchée devant les États-Unis et a fait le dos rond devant l’Iran. Comme d’habitude Macron a délivré quelques propos grandiloquents pendant quelque temps avant de se réfugier dans la résignation et le silence. On voit mal comment Jean-Yves le Drian pourrait maintenant s’interposer dans un conflit qui a été négligé et qui maintenant dépasse l’Europe et la France L’enjeu des discussions sur l’Iran en marge de l’Assemblée générale des Nations unies est de savoir s’il est possible de relancer un processus de désescalade dans le Golfe, a pourtant déclaré naïvement dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Une éventuelle rencontre entre les présidents américain Donald Trump et iranien Hassan Rohani «n’est pas le sujet numéro un», a-t-il dit. «Le sujet numéro un, c’est est-ce qu’on peut reprendre un itinéraire de désescalade avec les différents acteurs ?» «C’est le message qui va être transmis aux intéressés que le président de la République (Emmanuel Macron) et moi-même auront l’occasion de rencontrer dans les jours qui viennent», a poursuivi le chef de la diplomatie française.

Huit jours après les attaques contre des installations majeures de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco, le chef de la diplomatie français a redit que la revendication des rebelles Houthis du Yémen manquait de crédibilité. Ryad affirme que l’Iran est derrière les frappes contre les sites d’Abkaïk et de Khouraïs. Ces attaques, a ajouté Jean-Yves Le Drian lors d’un point de presse au siège new-yorkais des Nations unies, marquent un tournant dans la crise que traverse le Golfe depuis plusieurs mois. Appelant l’Iran à revenir pleinement à ses engagements pris dans le cadre de l’accord de juillet 2015 sur son programme nucléaire, il a également prôné l’ouverture de négociations plus larges intégrant notamment la question des programmes iraniens de missiles. Un n’argument concernant les missiles évoqués par Macon qui n’a guère été entendue ni par Téhéran ni par Washington.

 

L’Oréal : un petit retard d’impôt de 320 millions

L’Oréal : un petit retard d’impôt de 320 millions

 

 

Un petit retard d’impôt de 320 millions régularisé par l’OREAL. Cela dans le cadre d’un accord avec Bercy qui ne veut pas déstabiliser l’une des principales entreprises françaises ; Il y a d’ailleurs peu de chances ; L’Oréal a annoncé un bénéfice net de 3,89 milliards d’euros en 2018, une hausse de 8,8% sur un an, ainsi qu’un nouveau record de rentabilité, grâce au dynamisme de ses divisions haut de gamme L’Oréal Luxe et Cosmétique Active.

La marge d’exploitation du géant mondial des cosmétiques a atteint 18,3% l’an dernier, dépassant son précédent record de 18% en 2017. Ses ventes annuelles ont totalisé 26,9 milliards d’euros, légèrement meilleures que prévu et représentant une croissance de 7,1% à taux de change et périmètre constants, soit leur plus forte progression annuelle depuis 2007.C’est donc en toute quiétude que  l’Oréal a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec le fisc français à qui le groupe versera 320 millions d’euros pour résoudre un différend qui concernait le paiement de l’impôt sur les sociétés de trois de ses filiales pour la période 2014 à 2018.

 

Ce montant représente une charge annuelle de près 65 millions pour la période en question, a dit l’Oréal dans un communiqué.

“Ces charges seront comptabilisées en éléments exceptionnels sur l’exercice 2019, et il n’y aura pas d’impact récurrent significatif sur le futur”, ajoute le numéro un mondial des cosmétiques.

Crise écologique: le réemploi à privilégier par rapport au recyclage

Crise écologique: le réemploi à privilégier par rapport au recyclage

 

La lutte contre la pollution plastique est la grande absente du projet de loi sur l’économie circulaire, dénoncent, dans une tribune au « Monde », les responsables des ONG engagées dans la transition écologique et solidaire. (Extraits)

 

Tribune. 

 

En préambule de la loi anti gaspillage et économie circulaire qui est débattu, mardi 17 septembre au Sénat, le gouvernement a établi le constat suivant : « Les citoyens français sont en colère contre le gaspillage des ressources, la surconsommation de plastiques, l’obsolescence programmée des produits et l’impossibilité de réparer leurs biens. »

Pour les ONG engagées dans la transition écologique et solidaire, ce texte présenté comme un véritable tournant écologique du quinquennat, n’est pour l’instant pas à la hauteur des enjeux. Elles appellent les parlementaires à ne pas réduire l’économie circulaire au recyclage des matériaux et à agir pour une économie inclusive qui préserve véritablement nos ressources et permette de lutter contre le dérèglement climatique.

Depuis la présentation du projet de loi, le gouvernement communique largement sur deux mesures emblématiques : le retour de la consigne sur les bouteilles et l’interdiction de destruction des invendus non alimentaires. Sur la consigne, les Français plébiscitent le retour du modèle qu’ils ont connu, qui permet le réemploi de l’emballage en verre et donc la réduction de la production de déchets. Nous souhaitons que la loi donne la priorité au réemploi et sommes opposés au modèle visant uniquement le recyclage des bouteilles en plastique et canettes en aluminium, qui nous maintient dans l’ère du tout jetable.

Le gouvernement communique sur des objectifs ambitieux de « 100 % de plastiques recyclés » et de « zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025 », mais il n’inscrit pas ces objectifs dans la loi

Concernant l’interdiction de détruire les invendus non alimentaires, nous déplorons que le projet actuel laisse la porte ouverte au recyclage de produits neufs au lieu d’en assurer la réutilisation de façon systématique. Ces mesures se veulent emblématiques mais ne répondent pas à l’urgence d’endiguer le gaspillage de nos ressources et de lutter contre le changement climatique.

Par ailleurs, le réemploi est en mesure de favoriser le lien social et l’inclusion autour d’activités locales. La seule réponse industrielle ne peut suffire à produire les leviers nécessaires pour faire face à la crise écologique. Ce texte doit favoriser et accompagner la puissance de l’engagement local des citoyens, privilégier des projets porteurs de sens plus que de bénéfices, et œuvrer à la réduction des inégalités par le développement d’associations impliquées sur les questions environnementales et sociales.

 

Journée sans voiture à Paris ; mais pas dans la France périphérique

Journée sans voiture à Paris ; mais pas dans la France périphérique

On peut évidemment se réjouir de cette journée sans voiture à Paris qui d’une certaine manière symbolise l’urgence de la transition énergétique. L’organisation d’une telle journée est possible parce que précisément Paris -en tout cas intra-muros dispose d’un consistant réseau de transport collectif d’habitude utilisé par plus de 50 % de la population locale. La mobilité assurée par ses transports collectifs est moins évidentes quand on s’éloigne de Paris ou du cœur des grandes villes. La France périphérique (à peu près la moitié de la population) doit se contenter pour tout transport collectif d’un bus de temps en temps voire dans les zones les plus reculées d’un par jour. Du coup, le transport individuel notamment automobile  est devenu incontournable. Justement ce qui avait justifié à l’origine le mouvement social des gilets jaunes lequel ensuite pris des allures politiques qui l’ont tué.   Il est clair que dans la France périphérique, compte tenu de la densité de la population, il sera toujours difficile de mettre en place des réseaux très maillés de transports collectifs lourds. Il conviendra donc sans doute de mutualiser les moyens de transport (le taux d’occupation d’une voiture et de 1,2 personnes). Une autre conception, plus structurelle celle-là, consisterait à remettre en cause un aménagement du territoire qui concentre la population sur une quinzaine de métropoles et qui organise le désert économique et démographique sur le reste du pays. “L’interdiction de circuler s’applique quel que soit le type de motorisation”, a expliqué la Mairie de Paris sur son site internet. “Au-delà de l’objectif de réduction de la pollution de l’air, essentiellement pédagogique (…) la Journée sans voiture vise à rendre l’espace habituellement dédié aux déplacements motorisés (…) aux déplacements doux.” Des déplacements doux qui peuvent s’appliquer à Paris mais inconcevable quand on se trouve à 25 km d’une grande métropole.

A paris, les taxis ont obtenu l’autorisation de rouler dans l’hypercentre, à une vitesse maximale de 20 kilomètres/heure, et les taxis et les VTC – pourtant majoritairement des grandes berlines diesel – ont été laissés libres de leurs mouvements dans tous les autres arrondissements, sans dépasser toutefois 30 kilomètres/heures.

Point d’orgue de la semaine de la mobilité, opération organisée à l’échelle européenne, cette journée sans voiture à Paris intervient une semaine environ après qu’entre 15.000 et 25.000 personnes ont rallié à vélo le salon de l’automobile de Francfort, samedi dernier, jour d’ouverture au public de la grand messe allemande de l’automobile, au nom de la défense du climat.

Elle se déroule également au surlendemain d’une journée mondiale de mobilisation pour la lutte contre le réchauffement.

PMA : les doutes des chapeaux à plumes de l’académie de médecine

PMA : les doutes des chapeaux à plumes de l’académie de médecine

 

 

 Comme nombre d’institutions de ce type,  L’Académie nationale de médecine ne se caractérise pas par la modernité. Normal,  elle est surtout composée de vieux chapeaux à plumes un peu décalés par rapport aux problématiques du temps. Pas étonnant,  les membres de l’académie sont nommés par l’académie elle-même. Au lieu de se prononcer sur le plan médical, l’académie de médecine à exprimé des doutes de nature morale et politique sur la PMA. Pour parler clairement, l’avis de l’académie de médecine est celui de vieilles sommités médicales assez marquées à droite et un peu réacs.-Cet avis est un peu surréaliste et surtout non fondé. “La conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure qui n’est pas sans risques pour le développement psychologique et l’épanouissement de l’enfant”, estime l’institution de la rue Bonaparte dans ce texte dont l’ancien rapporteur est Jean-François Mattéi, l’ex-ministre de la Santé de Jean-Pierre Raffarin. (Un ex ministre qui ‘a guère brillé dans la crise de  canicule de 2003 qui a fait 15 000 morts en France).

Interrogée à ce propos lors de l’émission le Grand Jury-RTL-LCI-Le Figaro, Agnès Buzyn a rappelé que “l’Académie de médecine s’autosaisit de ce qu’elle veut”. “Ce n’est pas forcément un avis médical, ce n’est pas là-dessus qu’on l’attend, c’est un avis sociétal”, a-t-elle cependant ajouté.

En vertu de ses statuts, l’Académie nationale de médecine a “pour mission de répondre, à titre non lucratif, aux demandes du gouvernement sur toute question concernant la santé publique et de s’occuper de tous les objets d’étude et de recherche qui peuvent contribuer aux progrès de l’art de guérir”.“Aujourd’hui, 1,8 million de familles françaises sont des familles monoparentales, donc considérer qu’il y a un lien direct entre défaut de construction de l’enfant et familles monoparentales est faux. Nous avons des exemples partout”, a encore déclaré Agnès Buzyn.

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules est l’une des mesures contenues dans le projet de révision des lois de bioéthique qui doit être examiné par les députés à partir du 24 septembre. Une adoption définitive du texte est prévue au plus tard début 2020.

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Les Gilets jaunes : toujours la baisse de participation et la confusion

Les Gilets jaunes : toujours la baisse de participation et la confusion

On ne peut contester la détermination de certains gilets jaunes qui une fois encore ont tenté  d’occuper la rue. Cette fois, la participation était encore particulièrement peu nombreuse à peine quelques milliers qui ont pu se mêler aux manifestants contre la dégradation du climat. Cette présence des gilets jaunes a sans doute pesé lourdement dans la relative faiblesse de la manifestation en faveur du climat car nombre de participants ont craint des débordements. Des débordements qui se produisent régulièrement quand les blacks blocs voire certains gilets jaunes se livrent à des agressions contre le matériel urbain où les commerces. Ce mouvement des gilets jaunes ne cesse de ce déliter du fait de ses contradictions. Il n’a jamais été capable de se structurer et de dégager des revendications hiérarchisées et cohérentes. À moitié un mouvement social, en même temps à moitié un mouvement politique mêlant ultra gauche, ultra droite, anarchiste et populiste dans ce qui reste de manifestants. Certains pensent que des manifestations parallèles de gilets jaunes et de militants du climat constituent une forme de convergence des luttes. En réalité il s’y s’agit surtout d’une addition de mécontentements souvent d’ailleurs contradictoires. La présence de gilets jaunes en fait a largement handicapée la participation à la manifestation pour le climat car beaucoup craignaient des dérives et des affrontements avec la police. De ce point de vue la participation à la protestation vis-à-vis du climat n’est pas à la hauteur de l’enjeu en France si l’on se réfère grand nombre  de protestataires constatés dans d’autres pays notamment en Allemagne on a compté à peu près 1 million de personnes dans la rue

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