Le gouvernement tente de réanimer son projet de convention citoyenne sur le climat. Une convention citoyenne qui sera composée de 150 citoyens tirés au sort bien encadrés par des experts et surtout des politiques. On voit mal ce qui pourrait sortir d’une réunion aussi composite ou évidemment on pourra facilement manipuler les participants. Cette espèce de démocratie directe est évidemment illusoire car les problèmes étudiés sont généralement complexes exigent à la fois connaissance et expérience. Or la convention citoyenne va ressembler à la discussion d’un super bistrot. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’écarter les corps intermédiaires et les organisations compétents sur le sujet. Le dialogue direct voulu par Macon relève tout simplement d’une méthode théocratique.
Composée de 150 citoyens tirés au sort, cette convention sera chargée de “redessiner toutes les mesures concrètes d’aides aux citoyens sur la transition climatique dans le domaine des transports, de la rénovation des logements”. Le chef de l’Etat s’est engagé à ce que ses conclusions soient soumises “sans filtre”, au vote du Parlement, soit à référendum, soit à une application réglementaire directe.
Pas question pour autant de tomber dans le travers du débat permanent, souligne-t-on à l’Elysée, où l’on précise qu’à l’heure actuelle aucune concertation citoyenne ou grand débat n’est prévu sur la délicate question de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA), mesure contenue dans le projet de loi bioéthique qui sera examiné à partir du 24 septembre à l’Assemblée nationale.
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