• Accueil
  • > politique
  • > Rugy se compare à l’affaire Dreyfus ou le summum de la bêtise

Rugy se compare à l’affaire Dreyfus ou le summum de la bêtise

Rugy se compare à l’affaire Dreyfus ou le summum de la bêtise

 

Non seulement De Rugy a mis les mains dans le port de confiture en se roulant dans les ors de la République mais en plus il ose comparer son affaire à celle de Dreyfus. De Rugy se dit aussi être la victime expiatoire des Gilets jaunes. Bref, presque Jeanne d’Arc. En plus,  ce serait un complot,  Injuste bien entendu puisqu’il affirme avoir tour joué la transparence. Il est vrai que sur le plan politique de Rugy a toujours été très transparent !

À grand renfort de communication de Rugy,  ancien ministre de l’écologie, accusé d’avoir mis les doigts dans le pot de confiture lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale avait réagi avec grandiloquence contre la presse en général et Mediapart en particulier. Il menaçait de mettre tout ce beau monde en prison en les attaquant en justice. La vérité est moins glorieuse  car sur les quatre ou cinq faits indiscutables reprochés à de Rugy, l’intéressé n’a retenu qu’une plainte finalement assez secondaire concernant l’appartement qu’il occupait à Ormeau en Loire-Atlantique. Un appartement qui a bénéficié d’une  aide sociale  dont paraît-il il n’était pas au courant. Par contre, pour les dérives relatives son passage comme président de l’Assemblée nationale, pas un mot, pas une plainte. Mediapart a seulement reçu mardi une assignation après le dépôt d’une plainte en diffamation de François de Rugy au sujet d’un article sur le logement qu’il a occupé à Orvault en Loire-Atlantique. À la télévision, l’ex-ministre s’est montré très offensif contre la presse.

 Les révélations qui ont miné la position de François de Rugy au sein du gouvernement avant de précipiter son départ ont touché des objets très divers: dîners fastueux à l’hôtel de Lassay lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale, coûteux travaux dans son appartement de fonction, utilisation de son chauffeur à Nantes, et location d’un logement à vocation sociale à Orvault, Au journaliste Patrick Cohen sur France cinq qui lui demandait pourquoi il n’avait pas jugé bon de porter plainte pour les autres articles, il a avancé: « Je vais vous dire une chose et ça tous les Français qui portent plainte le savent bien. Vous savez combien ça coûte de faire des procédures judiciaires ? Vous savez combien ça m’aurait coûté si j’avais dû porter plainte non seulement sur chaque article mais en plus à l’intérieur de chaque article sur plusieurs mensonges ? Il faut être très riche en France pour faire valoir son bon droit sur la vérité quand on est face à une campagne aussi forte ! ». «Mais je sais d’où ça vient», ajoute l’ex-président de l’Assemblée nationale, convaincu d’avoir été victime d’une «vengeance» à trois origines. «Une vengeance politique de mon ancien parti» (EELV), mais aussi une «vengeance politico-syndicale» venant de l’Assemblée – «où j’avais engagé une réforme de la fonction publique parlementaire» – et du ministère de la Transition écologique – «où (…) j’avais engagé un certain nombre de changements qui déplaisaient fortement et bousculaient un certain nombre d’intérêts bien établis» !!!

 

0 Réponses à “Rugy se compare à l’affaire Dreyfus ou le summum de la bêtise”


  • Aucun commentaire

Laisser un Commentaire




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol