Archive mensuelle de août 2019

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Retraites : Macron revient sur l’idée de l’âge pivot pour faire plaisir aux patrons

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron craint la rentrée sociale. Aussi multiplie-t-il les propos contradictoires sur de nombreux sujets pour tenter de rassurer les uns et les autres. Ainsi au cours de ses multiples apparitions supposées rendre compte du G7, Macron avait créé la surprise en déclarant que le concept de durée de cotisation devait se substituer à l’idée d’âge pivot. Une mesure qui avait été jugée révolutionnaire par certains médias approximatifs. En effet,  il y a longtemps que ce concept existe car en réalité pour obtenir une pension complète, tout repose sur cette durée des cotisations. En moyenne les Français partent en retraite à 63 ans alors que la l’âge légal  est fixé à 62 ans. Pourquoi ce dépassement ??  Justement pour gonfler la retraite si possible jusqu’à son maximum. De toute manière durée ou âge  pivot, cela ne change rien en moyenne quant au report de l’âge réel. En effet les Français aujourd’hui partent donc vers 63 ans, l’objectif du gouvernement et de les faire partir dans un premier temps vers 64 ans. Or la proposition concernant la durée de cotisation consiste à exiger 43 ans d’annuités.  les Français entrent sur le marché du travail à 21 ans. 21 + 43 égal 64 ans, soit exactement le même chiffre que celui qui était avancé pour l’âge pivot. Le Medef lui ne veut pas de parcours individualisés, il veut un report de la retraite immédiat et pour tous. Du coup pour les rassurer Macron ressort l’idée de l’âge pivot.

La prise de position du chef de l’Etat a surpris alors que le Haut commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, préconise l’instauration d’un âge pivot à 64 ans sous peine de décote, dans son rapport préparatoire rendu public le 18 juillet.

“Je vous rappelle que le rapport Delevoye exposait sur le fond deux options pour calculer le futur âge du taux plein : d’une part un âge de taux plein en fonction de la durée de ce que chacun aurait cotisé, d’autre part un âge de taux plein qui serait le même pour tous et qui serait fixé à 64 ans”, a déclaré dans une diarrhée verbale comme d’habitude Sibeth Ndiaye lors du compte rendu du conseil des ministres.

“Ces deux options sont sur la table. Le président a exprimé la préférence qui était la sienne, il ne s’agit pas là d’enterrer l’idée de l’âge pivot, l’idée est plutôt dans son esprit de mieux prendre en compte notamment ceux qui commencent à travailler tôt. Il souhaite néanmoins que cette question soit mise au débat”, a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, recevra les 5 et 6 septembre les partenaires sociaux à ce sujet. Une consultation citoyenne sera par ailleurs mise en œuvre.

La porte-parole a précisé que les modalités d’organisation de cette consultation seraient prochainement détaillées par le chef du gouvernement.

“Le président de la République fera ce qu’il juge utile de faire pour que le climat d’apaisement, de dialogue, soit le plus fructueux possible”, a-t-elle dit à propos d’une éventuelle participation d’Emmanuel Macron.

Sibeth Ndiaye a nié tout changement de pied de l’exécutif sur ce dossier.

“Nous avions toujours indiqué que le système devrait être équilibré à l’horizon 2025 (…) Ce constat-là, nous n’en dévions pas.”

Amazonie: Trump retourne encore sa veste

Amazonie: Trump retourne encore sa veste

 

 

Avec Trump, on commence à avoir l’habitude, quand il apporte un soutien timide à une orientation internationale, le lendemain il se fend d’un tweet contredisant la position  de la veille. Il vient encore de le  faire encore à propos de l’Amazonie. Le G7 avait proposé  d’apporter une aide de 20 millions de dollars pour  éteindre l’incendie catastrophique d’une partie de l’Amazonie. Pour ne pas déplaire à son ami d’ultra droite, président du Brésil, Trump  a tenu à indiquer que les États-Unis ne contribueraient pas financement de l’enveloppe prévue. Pire, il a assuré que le Bolsonaro, le président brésilien, faisait de son mieux mettre fin à la catastrophe mondiale que constitue l’embrasement d’une partie poumon du monde.Pourtant Emmanuel Macron avait laissé entendre que tous les membres du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada), réunis en sommet de samedi à lundi à Biarritz, participaient à cette aide d’urgence.

Sollicité par Reuters, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale Garrett Marquis a précisé que Washington était bien disposé à offrir son aide au Brésil mais plutôt en lien direct avec le gouvernement de Jair Bolsonaro.

“Les Etats-Unis (…) n’ont pas donné leur accord à une initiative commune du G7, qui s’est faite sans consultation avec le président Bolsonaro”, a déclaré Garrett Marquis dans un courrier électronique. “L’aide la plus constructive nécessite une coordination avec le gouvernement brésilien.”

Le président français avait inscrit les violents incendies qui grignotent la plus grande forêt tropicale du monde à l’ordre du jour du dernier sommet du G7.

“Les Etats-Unis sont avec nous aussi bien sur la biodiversité que sur l’initiative amazonienne”, a assuré Emmanuel Macron lundi, lors d’une conférence de presse au côté du président chilien, Sebastian Pinera.

La volonté d’Emmanuel Macron d’aborder le sujet à Biarritz, en l’absence des pays concernés, a hérissé Jair Bolsonaro qui a reproché à son homologue sa mentalité “colonialiste” et s’est vu taxer en retour de mensonges sur ses engagements climatiques.

Le chef de l’Etat brésilien refuse pour l’heure la proposition du G7 tant qu’il n’aura pas obtenu des excuses de la part d’Emmanuel Macron.

Richard Lough avec Simon Carraud, édité par Jean-Stéphane Brosse

 

Commission européenne : encore une techno pour la candidature française

Commission européenne : encore une techno pour  la candidature française

 

Nouveau paradoxe de Macron avec la proposition de candidature de Sylvie Goulard à la commission européenne. Macron qui ne cesse de  critiquer  une techno ringarde, sorte d’État profond de la France mais pour autant qui ne cesse de s’entourer de technocrates bien classique. C’est le cas pour Sylvie Goulard, une haute fonctionnaire qui s’est servie un peu de la politique pour accélérer sa carrière. Certes, c’est une convaincue sur le plan européen mais elle n’a jamais fait preuve d’originalité dans les deux postes qui sont visées ; à savoir, le commerce l’environnement. Pire, les convictions de Sylvie Goulard sur l’environnement sont aussi molles  que les montres de Dali. En matière de commerce, son expérience se limite à son passage à la Banque de France sorte de placard de luxe pour assurer de supers revenus à d’anciens responsables de l’administration mais qui est à  l’économie ce que McDo est à la gastronomie. On se demande  même pourquoi demeure encore une banque de France avec une monnaie unique. Pourquoi une telle candidature ? Sans doute pour rassurer Macron et la technostructure française. Avec elle,  on est certain qu’il n’y aura  pas d’initiative intempestive. Hors  dans les deux domaines visés, le commerce l’environnement, il aurait fallu quelqu’un au profil de  Borloo ;  c’est-à-dire en capacité d’impulser un nouveau dynamisme européen. Il y a urgence dans la mesure la croissance française comme la croissance européenne risque de friser la récession vers fin  2020. Il convient aussi d’élaborer une stratégie un peu plus cohérente à propos du commerce international et des accords commerciaux. Pour l’environnement, tout reste à faire car en dehors des discours,  les pratiques notamment françaises sont complètement contradictoires.

Il revient désormais à l’ancienne ministre allemande d’accepter ou non les dossiers soumis par les Etats membres puis d’attribuer aux candidats retenus un portefeuille dans l’équipe qui entrera en fonctions le 1er novembre prochain.

La France a livré le nom de sa candidate avec retard, la date limite étant fixée au 26 août. Ex-députée européenne élue sous les couleurs du MoDem et désormais sous-gouverneure de la Banque de France, Sylvie Goulard, 54 ans, a dirigé le ministère des Armées pendant un mois, en 2017, avant de démissionner en raison des soupçons d’emplois fictifs du MoDem au Parlement européen.

“Elle a fait une grande partie de sa carrière dans les institutions européennes. Elle a une expérience dans l’eurosystème. Le travail qu’elle a fait est largement reconnu pour sa qualité. Elle peut incarner le projet européen de la France”, souligne-t-on à l’Elysée. “On est à un moment européen qui est crucial, on a besoin de gens qui ont l’expérience et la vision pour participer à ce rôle moteur”, fait-on valoir. Macon prend aussi un risque de poursuite judiciaire de l’intéressé en France même si la tendance actuelle est clairement pour le pouvoir d’enterrer toutes les affaires politiques ou financières.

La présidence française estime que l’enquête préliminaire dans laquelle elle est citée n’est pas un obstacle. “Pour l’instant, ça n’a débouché sur aucune conséquence concrète, ni en France ni au niveau européen”, explique-t-on.

La porte-parole du gouvernement français, Sibeth Ndiaye, a déclaré par ailleurs que la candidate pourrait s’expliquer sur le sujet devant les parlementaires européens dans le cadre des auditions prévues. “Nul doute qu’elle aura à coeur elle-même de s’expliquer sur ce sujet”, a-t-elle dit lors du compte rendu du conseil des ministres.

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Amazonie: la France complice ?

Amazonie: la France complice ?

C’est un peu la question sur franceinfo  de Marie-Benoît Magrini, économiste à l’INRA de Toulouse et animatrice du réseau de recherches sur les légumineuses. Lundi, Emmanuel Macron a reconnu dans son allocution télévisée sur France 2 que la France avait une « part de complicité » dans la déforestation de l’Amazonie, notamment via la culture du soja que la France importe pour l’élevage.

 Est-ce que la France contribue effectivement à la déforestation dans le monde et notamment au Brésil en important du soja ?

Marie-Benoît Magrini : Aujourd’hui la France importe trois millions de tonnes de tourteaux de soja. Les tourteaux c’est la partie sèche de la graine qui reste après avoir extrait l’huile. Le tourteau est très riche, très concentré en protéines et donc sert à alimenter les élevages, les animaux qui ont besoin de cette richesse en protéines pour se développer. On a beaucoup d’élevage en France et en Europe, et comme on produit très peu de soja, conséquemment on doit en importer. La France aujourd’hui, même s’il y a une petite progression, ne produit que 400 000 tonnes de soja, donc ça ne suffit pas à satisfaire les besoins.

D’où vient la dépendance de la France pour ces besoins en soja ?

C’est le résultat d’un long processus historique qui démarre après la Seconde Guerre mondiale. Avec les États-Unis, on s’est accordés pour qu’ils poursuivent le développement de leur culture de soja, et qu’ils exportent le soja vers l’Europe pour développer nos élevages. On était dans une situation de pénurie alimentaire et les importations de soja étaient le choix de la facilité à l’époque. Ce n’est que depuis le début des années 2000 que l’Europe cherche à développer ses cultures dont le soja. Mais le problème c’est qu’en l’espace de quelques décennies, on a créé un écart de compétitivité avec l’Amérique qui fait qu’aujourd’hui la culture de soja en Europe n’est pas aussi compétitive que la culture aux États-Unis ou au Brésil. Si on veut développer des cultures européennes et françaises pour nos élevages, il faut aussi que le consommateur soit prêt à payer un supplément de prix pour de la viande nourrie par des protéines locales.

Et si la France s’y met de façon intensive, est-ce qu’on n’aurait pas les mêmes conséquences qu’ailleurs dans le monde ? Faudrait-il couper des arbres ?

Non, aujourd’hui en France on a quand même un assolement (ndlr : l’assolement est un procédé de culture par succession et alternance sur un même terrain, pour conserver la fertilité du sol) important. L’enjeu c’est d’arriver à diversifier ces assolements. Si on ne se met à cultiver que du soja, on va avoir des problèmes de gestion des bioagresseurs et d’autres maladies possible. En France il y a d’autres plantes très riches en protéines, comme le pois, la fève, le lupin et on peut aussi se tourner vers des légumes secs. Toutes ces plantes riches en protéines n’utilisent pas d’engrais azoté donc elles permettent aussi de réduire les gaz à effet de serre, et toute diversification des cultures permet aussi de réduire l’usage des produits phytosanitaires. Il y a un double enjeu écologique d’arriver à redéployer ces cultures riches en France et en Europe, à la fois pour réduire notre dépendance aux importations de soja mais aussi pour diversifier nos assolements et avoir une agriculture plus durable.

Développement de l’Afrique : surtout avec les femmes

Développement de l’Afrique : surtout avec  les femmes

Rima Le Coguic, directrice Afrique de l’Agence française de développement fort courageusement mais le doigt sur la question centrale des femmes dans le développement de l’Afrique (tribune du Monde). Un papier intéressant et très lucide  qui pourrait être encore plus radical dans la mesure où bien souvent malheureusement dans les familles c’est souvent la seule femme qui travaille et  subvient aux besoins de la famille. D’où sans doute aussi une capacité de gestion financière des femmes bien supérieure à celle des hommes. Mais il s’agit là d’une sorte de tabou, dommage car c’est sans doute une des conditions centrales du développement. Le problème c’est que la plupart des plans de développement sont essentiellement discuté avec des hommes !

 

 

« Aujourd’hui, l’Afrique est le continent où les femmes sont les plus actives sur le plan économique. C’est le continent où la participation des femmes au marché du travail est la plus élevée (plus de 60%, supérieure aux taux des pays européens et occidentaux) et où l’entrepreneuriat féminin est le plus développé (24% d’entre elles ont créé leur entreprise, contre 6% en Asie et 12% en Amérique). Porteuses d’un véritable dynamisme économique, elles sont en particulier présentes dans les secteurs de l’agriculture et de l’éducation, et se tournent davantage vers les nouvelles technologies et le digital.

Cette réalité parfois méconnue n’empêche pas que les femmes en Afrique font face à des obstacles encore plus grands qu’ailleurs. Elles ont un accès plus limité que les hommes au crédit bancaire et autres outils de financement. Selon la Banque africaine de Développement (BAD), elles sont propriétaires de 48% des entreprises en Afrique mais elles ne représentent que 20% de la population ayant accès à un compte bancaire. En définitive, l’organisation estime que les besoins en financement non couverts pour les femmes entrepreneures s’élèvent à 42 milliards de dollars.

Par ailleurs, les conditions de travail des femmes, notamment dans le secteur informel, sont moins bonnes que pour les hommes. Ainsi, les femmes en Afrique perçoivent des revenus inférieurs à celui des hommes -jusqu’à 30% de moins dans le seul secteur agricole où elles sont très présentes. À ces activités économiques nécessaires à leur autonomie financière et pour subvenir aux besoins de leur famille, s’ajoute la lourde charge des tâches domestiques qu’elles assurent en grande partie. Ainsi, l’Afrique est le continent où les femmes passent le plus de temps à s’occuper de tâches domestiques non rémunérées. Un écart constaté dès leur plus jeune âge et qui alimente largement le décrochage scolaire.

Le président Emmanuel Macron l’a clairement exprimé dans son discours à Ouagadougou en novembre 2017 et l’a réaffirmé lors de la conférence G7 Développement & Éducation en juillet dernier : l’égalité femmes-hommes est la grande cause de son quinquennat, en France et à l’international.

L’Agence française de développement (AFD) s’engage ainsi sur le terrain pour améliorer le quotidien des femmes entrepreneures en finançant des lignes de crédit à des institutions locales, comme l’Agence de Développement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MSMEDA) en Egypte ou l’Industrial Development Corporation(IDC) en Afrique du Sud.

Dans les deux cas, l’objectif est le même : encourager les institutions locales à proposer davantage de financements aux femmes entrepreneures tout en les accompagnant dans leurs démarches de financements.

L’accompagnement des femmes issues des quartiers défavorisés est un autre levier pour les aider dans leurs projets. Au Tchad, 350 porteuses de projets sont déjà accompagnées par l’AFD. En Egypte, un nouveau projet vise à amener 1.500 femmes de Louxor et du Grand Caire vers l’emploi salarié ou entrepreneurial, alors que l’Afrique du Nord se distingue du reste du continent en matière d’accès à l’emploi des femmes.

La réduction des inégalités de genre est ainsi un enjeu prioritaire dans l’objectif d’éradiquer la pauvreté et de réaliser les Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030. Selon l’OIT, réduire les inégalités de genre permettrait d’augmenter le PIB du continent de plus de 4% d’ici 2025. C’est aussi un enjeu social majeur car les femmes utilisent la quasi-totalité de leurs revenus pour leurs enfants, soutenant ainsi le développement des communautés. Convaincue qu’il est vain de penser le développement sur le continent sans miser sur les femmes, l’AFD prévoit que 50% de ses engagements annuels soient dédiés à des projets liés aux questions de genre d’ici 2022 en Afrique.

En s’affirmant comme des agents du développement économique et social à part entière, les femmes africaines travaillent autant à leur autonomisation qu’elles contribuent au développement inclusif de l’Afrique. »

Créations d’entreprises : coup de frein

Créations d’entreprises : coup de frein

Il aurait été surprenant que la création d’entreprise continue de redresser avec une croissance assez insignifiante de 1,2 %. Mécaniquement le nombre  de créations d’entreprise a donc tendance à stagner

Initialement annoncé à +3,0%, l’évolution du nombre total de créations d’entreprises en juin a été revue en légère baisse, à +2,9%, en raison d’une révision des données brutes et de l’actualisation annuelle du modèle auquel recourt l’institut pour effectuer la correction des variations saisonnières et des jours ouvrables.

En excluant les micro-entrepreneurs (ex-auto-entrepreneurs), les créations d’entreprises classiques ont enregistré une hausse de 0,3% sur le mois de juillet, à 35.637. Les seules immatriculations de micro-entrepreneurs se sont quant à elles légèrement repliées le mois dernier, affichant un recul de 0,4% après avoir augmenté de 2,5% en juin, à 32.180.

Sur les trois mois à fin juillet, en données brutes, le nombre cumulé de créations d’entreprises a nettement augmenté par rapport à la même période un an plus tôt (+15,9%), avec une progression qui s’est manifestée quel que soit le type d’entreprises considéré, qu’il s’agisse des micro-entreprises (+25,2%), des entreprises individuelles classiques (+9,2%) ou des sociétés (+8,6%). Selon l’Insee, le soutien aux entreprises est le secteur qui contribue le plus à l’amélioration générale, avec 7.400 créations supplémentaires, soit une contribution de 4,4 points sur les trois mois à fin juillet par rapport à la même période un an plus tôt.

Sur un an, en données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées a bondi de 16,3% en juillet, alimenté par le dynamisme des immatriculations de micro-entrepreneurs (+27,0%) ainsi que par des progressions moins franches mais malgré tout conséquentes des créations d’entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs (+10,0%) et de sociétés (+6,8%). En juillet, 47% des créations enregistrées au cours des douze mois précédents étaient des demandes d’immatriculation de micro-entrepreneurs.

Climat des affaires : le moral sans changement et bas

Climat des affaires : le moral sans changement et bas  

.Au mois d’août, le climat des affaires s’est stabilisé à 105 au même niveau que celui du mois de juillet. L’économie française a progressé de 0,3% pour les deux premiers trimestres. Dans leur dernière note de conjoncture, les économistes de l’Insee anticipent une activité à un rythme similaire pour les deux derniers trimestres de l’année. Au total, le produit intérieur brut augmenterait de 1,3% selon les dernières estimations. Le responsable de la conjoncture, Julien Pouget, avait néanmoins des doutes sur la consommation des Français lors d’un point presse au début de l’été.

« Comment les gains de pouvoir d’achat vont se transmettre à la consommation plutôt que vers l’épargne ? En France, les mesures d’urgence ont contribué à faire progresser le pouvoir d’achat. C’est une progression assez vive avec la deuxième tranche de réduction de la taxe d’habitation qui a lieu en fin d’année. L’inflation reste contenue. Le pouvoir d’achat progresserait de 2,3% sur l’année, cela représente 1,8% par unité de consommation. C’est le chiffre le plus élevé depuis douze ans (2007). La transmission de ces gains de pouvoir d’achat à la consommation pourraient prendre plusieurs trimestres. »

La France transforme légèrement son modèle de croissance. « La confirmation de déterminants de la croissance française évoluent : plus de construction, moins d’auto, moins d’alimentation et moins d’export. Mais pas de décollage de la croissance à atteindre : les ménages préfèrent épargner», précise Stéphane Colliac, économiste chez Euler Hermes.

Par secteur, l’indicateur du climat des affaires dans le commerce de détail s’est détérioré pour passer de 105 à 101 entre juillet et août. Il se stabilise dans les services, le bâtiment et s’améliore légèrement dans l’industrie passant de 101 à 102. Dans ce dernier secteur, les perspectives sont loin d’être réjouissantes. Pour cette année, les chefs d’industrie prévoient d’augmenter leurs investissements de 6%,« un rythme relativement soutenu ».

En revanche, ils revoient à la baisse leurs projections d’investissement de 5 points par rapport aux chiffres du mois d’avril. « Cette révision à la baisse est plus marquée qu’en moyenne à cette période de l’année  [...] Pour le second semestre 2019, les chefs d’entreprises sont au contraire plus nombreux à prévoir une baisse qu’une hausse, » explique l’organisme public.

Le climat de l’emploi se dégrade

Sur le front de l’emploi, les derniers chiffres ne sont pas optimistes. Au mois d’août, le climat de l’emploi perd 2 points pour se situer à 104, soit son niveau le plus bas depuis septembre 2016. « Cette détérioration est essentiellement le fait de la forte baisse du solde d’opinion relatif à l’emploi passé dans le commerce de détail », soulignent les statisticiens. Si les derniers chiffres du chômage illustrent une baisse, le coup de frein de l’activité pourrait ralentir le rythme de cette décrue.

L’absentéisme : en hausse

L’absentéisme : en hausse  

Selon une étude d’un cabinet spécialisé reprise par Le  Figaro,  l’absentéisme serait en hausse du fait en particulier de la dégradation du climat social ambiant. D’autres facteurs explicatifs sont à prendre en compte. Il y a assez souvent un manque de capacité managériale avec des structures et un mode de commandement encore trop rigide. Parallèlement, on constate un moindre attachement des salariés à leur entreprise. La société des loisirs est passée par là, une tendance nettement accentuée avec les 35 heures. Cette augmentation de l’absentéisme est assez corrélée à la détérioration du climat social et politique. Notons aussi que le travail n’est pas assez  rémunéré et considéré dans certaines professions.  le coût de cette absentéisme représenterait de leurs 100 milliards par an. D’après l’étude annuelle du cabinet Gras Savoye Willis Towers Watson, spécialiste en ressources humaines le taux d’absentéisme au travail dans le privé a en effet augmenté de 3,6% entre 2017 et 2018 et plus largement de 16% depuis 2014 pour atteindre aujourd’hui à 3,73%. Ainsi, sur 100 salariés dans une entreprise, près de quatre sont absents chaque jour, note Julien Vignoli, directeur général délégué du cabinet auteur de l’étude. Le nombre de travailleurs à se porter malade au moins une fois dans l’année a lui aussi progressé, de 8% en quatre ans. L’étude porte sur 546 entreprises françaises, pour un panel de plus de 250.000 salariés. Les congés maternité et paternité, sabbatiques, ou encore les absences injustifiées en sont exclus.

Les travaux sur le sujet, qu’ils soient ou non du même cabinet, se suivent et se ressemblent. L’an passé, un baromètre de Ayming faisait part du même climat. Deux grandes raisons à cela, outre les causes majoritaires comme la maladie, note Julien Vignoli. «Il y a d’une part, au sens large, l’engagement dans l’entreprise, les valeurs partagées dans celle-ci, le management, et d’autre part la situation personnelles des salariés». Ainsi, les difficultés managériales, organisationnelles, relationnelles ou encore la surcharge de travail peuvent mener à une forme de découragement des salariés. Par ailleurs, ces derniers se sentent moins liés à l’entreprise qu’avant et plus enclins à s’absenter.

Le directeur général délégué du cabinet détaille le second point en expliquant que le nombre croissant de familles monoparentales mène par exemple à une hausse du nombre d’absence au travail. Il explique que «l’aide aux personnes dépendantes motive également les absences car les salariés n’ont pas d’autres moyens pour venir en support». À cet égard, «le vieillissement de la population est un facteur qui reste explicatif de l’absentéisme», analyse-t-il, car les salariés doivent de plus en plus s’occuper de leurs parents âgés.

Ainsi, à travers ces premiers constats, il est possible de dresser le portrait-robot du salarié le plus souvent absent au travail. Le taux d’absentéisme des femmes est légèrement plus élevé que celui des hommes, en raison très largement des arrêts maladie liés aux grossesses, mais aussi car elles sont plus nombreuses à être à la tête d’une famille monoparentale. Côté catégorie d’âge, les plus de 50 ans sont les plus absents (5,5%) et les non-cadres (5%) le sont plus que les cadres (1,9%). À noter que les jeunes salariés (-30 ans) sont les bons élèves sur le sujet et ont un taux d’absentéisme inférieur à 2%.

En affinant le portrait-robot, on apprend que les professions les plus visées par l’absentéisme sont celles du domaine de la santé, du transport ainsi que du commerce et des services, avec de fortes croissances de taux sur les quatre années concernées. «Pour la santé, toujours dans le secteur privé, nous parlons d’établissements ou la majorité des salariés sont des femmes, où les phénomènes décrits précédemment peuvent jouer, reprend Julien Vignoli. Ajoutons à cela le stress et l’investissement professionnel et humain très fort dans ce secteur, et l’absentéisme y est fort». Il cite en guise d’exemple la situation actuelle des urgences, en crise depuis plus de cinq mois.

, les absences les plus fréquentes sont celles qui durent moins d’une semaine mais ce sont celles qui impactent le moins l’économie, contrairement aux absences de plus de six mois (5% des absences totales). En résumé, reprenant tous ces facteurs, Julien Vignoli met en lien l’absentéisme et le mal-être social qui frappe la France depuis plusieurs mois. Éloignement, crise aux urgences, retraités, de nombreux thèmes peuvent être ramenés à cela.

. Selon le gouvernement, le coût pour la collectivité des arrêts maladie augmente de 4% par an en moyenne.

Pour faire face à cela, l’exécutif avait missionné l’an passé trois experts afin qu’ils rendent différentes préconisations. Parmi leurs propositions, l’instauration d’un jour de carence obligatoire pour tous en cas d’arrêt maladie (comme c’est déjà le cas dans la fonction publique) avec interdiction pour les entreprises de le compenser, meilleure prise en charge des salariés ou encore hausse du télétravail et du temps partiel. Des négociations allant dans ce sens doivent s’ouvrir avec les partenaires sociaux.

Incendies en Amazonie: le Brésil peut être ouvert à une aide !

Incendies en Amazonie: le Brésil peut être ouvert à une aide !

Le crime de l’incendie de l’Amazonie -car il s’agit bien d’un crime quand cela met en cause le principal poumon climatique de la planète -mériterait d’être jugé par une instance internationale ad hoc. Non seulement beaucoup de ces incendies sont provoquées pour attribuer d’immenses parcelles de forêt à l’industrie agricole de manière délibérée mais en plus lorsque les feux s’étendent de manière non contrôlée, le président brésilien joue l’attentisme et même refuse l’aide  internationale. Un des incendies d’une telle ampleur ne peuvent être maîtrisé par un seul pays. Seule une force internationale serait capable de mettre fin à cette catastrophe de nature mondiale. Pour des es questions de politique intérieure et d’ego, le président brésilien joue les gros bras et manifeste l’indépendance du pays à travers son refus de l’aide internationale notamment celles qui étaient envisagées au G7. Cependant devant la pression de l’opinion internationale, le Brésil vient de se dire «ouvert» à «une aide financière d’organisations et de pays de l’étranger» pour lutter contre les incendies en Amazonie, a annoncé mardi soir un porte-parole du gouvernement. «Le point essentiel est que cet argent, une fois entré au Brésil, n’aille pas à l’encontre de la souveraineté brésilienne et que la gestion des fonds soit sous notre responsabilité», a déclaré un porte-parole de la présidence, au lendemain d’une offre de 20 millions de dollars émanant des pays du G7.

Un peu plus tôt dans la journée, le président brésilien Jair Bolsonaro avait déclaré qu’il était prêt à discuter d’une aide du G7 pour lutter contre les incendies en Amazonie si le chef de l’État français Emmanuel Macron «retirait (ses) insultes».

«D’abord monsieur Macron doit retirer les insultes qu’il a proférées contre ma personne», a déclaré à quelques journalistes le président brésilien qui évoque les accusations du président français selon lesquelles il avait «menti» sur ses engagements environnementaux. «D’abord il m’a traité de menteur et ensuite, d’après mes informations, il a dit que notre souveraineté sur l’Amazonie était une question ouverte», a déclaré Jair Bolsonaro avant de rencontrer les neuf gouverneurs d’Etats d’Amazonie. «Avant de discuter et d’accepter quoi que ce soit de la France (…) (Emmanuel Macron) doit retirer ses paroles et à partir de là, nous pourrons parler », a déclaré le président brésilien.

Lundi soir, Brasilia a rejeté sèchement l’aide de 20 millions de dollars proposée par les pays du G7 pour combattre les incendies en Amazonie, en conseillant au président français de s’occuper «de sa maison et de ses colonies». «Nous remercions (le G7 pour son offre d’aide, ndlr), mais ces moyens seront peut-être plus pertinents pour la reforestation de l’Europe», a déclaré le chef de cabinet, Onyx Lorenzoni.

Retraites : la durée de cotisation est déjà ce qui se pratique !

Retraites : la durée de cotisation est déjà ce qui se pratique !

 

Les médias ont gobé la proposition surprise de Macron concernant les retraites. Macron propose en effet de substituer le concept de durée de cotisation à celui d’âge pivot. Comme la plupart des éditorialistes et autres journalistes sont peu au fait des questions sociales évidemment ils se sont tous laissés embarquer par le pseudo caractère de nouveauté de l’opposition. Pourtant dans les faits l’âge  de la retraite d’un point de vue légal est fixé à 62 ans mais c’est le nombre d’annuités qui fait le montant. Observons que l’âge moyen d’entrée sur le marché du travail tourne autour de 21 ans, que Macron propose 43 ans de versement peut-être à partir de 2035 ou même de 2025. Le calcul est simple cela renvoie le départ réel à 64 ans comme c’était prévu avec l’âge pivot (l’équilibre financier pour les retraites). La seule différence qui n’est pas secondaire,  c’est évidemment l’individualisation de la de l’âge  retraite. Cela aura pour avantage de donner un bonus à ceux qui sont entrés tôt au travail et à l’inverse de pénaliser ceux qui ont fait des études plus longues. Le président patronat est clair de ce point de vue “Si le gouvernement renonce à l’âge pivot contrairement à ce qui est écrit dans le rapport Delevoye, il n’y aura pas d’autre choix que d’allonger fortement la durée des cotisations en modulant la valeur du point”, déclare le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, dans un entretien publié mardi dans Le Monde.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s’est montré prudent.

“Il y a eu une annonce hier du président de la République : il a dit que l’âge pivot était une erreur, n’était pas une bonne chose en tout cas (…). Ben tant mieux, on l’avait dit aussi”, a-t-il dit à l’issue d’une réunion des signataires du “Pacte du pouvoir de vivre” à Matignon avec le chef du gouvernement.

“Maintenant on verra, mais on attend les concertations avec le Premier ministre la semaine prochaine pour regarder précisément

Pour la CGT, l’exécutif cherche à “embrouiller les salariés”.

“Voilà qu’Emmanuel Macron reparle de durée de cotisation pour pouvoir partir en retraite, pensant berner les Français. Ceux-ci ont bien compris que le régime universel à points a pour but de les faire travailler plus longtemps avec des droits à la retraite plus faibles”, peut-on lire dans un communiqué.

Au-delà de l’âge, ce qui est en cause c’est  surtout la valeur du point, c’est-à-dire le montant de la retraite. Or il n’est pas sûr que la question de la retraite constitue l’enjeu principal l’économie et des équilibres financiers. Peut-être serait-il plus urgent de remettre en cause : deux points fondamentaux à savoir la durée hebdomadaire du travail complètement anachronique par rapport à nos voisins et aussi le nombre insuffisant d’actifs dans la population en âge de travailler

Incendies Amazonie : la pluie impuissante (experts)

Incendies Amazonie : la pluie impuissante (experts)

 

La  pluie selon les prévisions météo sera impuissant éteindre les très nombreuses incendies en Amazonie ou alors pas avant  octobre. Le dispositif militaire mis en place par le président brésilien sera bien insuffisant, tout au plus permettra-t-il de limiter les départs. Il faudrait environ 20 mm tout de suite et pendant une heure ou deux, ce qui n’est pas prévu avant deux mois. Il est clair que l’incendie d’une telle ampleur ne peut être éteint par les moyens classiques d’un seul pays d’ailleurs l’incendie est  en train de contaminer aussi la Bolivie. Seule une force internationale avec les moyens adaptés entre parenthèse (Canadair ou équivalent) serait en capacité de faire face à une telle ampleur. Notons que cette force  internationale serait aussi utile avec des moyens spécialisés selon  la nature des risques  pour intervenir en cas de catastrophe naturelle (tremblement de terre, éruptions volcaniques, inondations, tempêtes, pandémies etc.) Le nombre de feux qui se sont déclarés en Amazonie brésilienne sont en hausse de 80% depuis le début de l’année, selon les données de l’institut national de la recherche spatiale du pays, l’INPE, arrêtées au 25 août.

Les incendies ne se limitent pas au Brésil: au moins 10.000 km 2 (un million d’hectares) brûlent en Bolivie, près de la frontière avec le Paraguay et le Brésil.

Le déploiement de l’armée brésilienne dépêchée en renfort pour éteindre les feux ne sera efficace que pour les petits foyers et contribuer à empêcher de nouveaux incendies, affirment les experts. Les foyers les plus importants ne pourront être éteints que par les précipitations.

Or, la saison des pluies en Amazonie ne commence que fin septembre les pluies ne deviendront vraiment importantes que dans plusieurs semaines.

En outre, souligne Maria Silva Dias, professeure de Sciences de l’atmosphère à l’université de Sao Paulo, les précipitations prévues au cours des 15 prochains jours sont concentrées dans les zones qui en ont le moins besoin.

On attend moins de précipitations dans les régions de l’Amazonie qui connaissent les plus gros incendies, insiste-t-elle.

Une hausse des précipitations est attendue dans l’extrême nord-ouest et l’ouest de l’Amazonie brésilienne, mais la partie orientale restera très sèche, selon les données de Refinitiv.

Même les zones les plus arrosées ne connaîtront que des averses isolées, soulignent les experts.

“En certains endroits, certains feux pourront être éteints”, c’est vrai, mais ce sont des points isolés”, souligne Maria Silva Dias. “Il faut qu’il pleuve plus régulièrement dans toute la région, et cela ne se produira que plus tard, vers octobre.”

Elle estime les précipitations nécessaires à au moins 20 millimètres de pluie en une à deux heures pour éteindre un feu de forêt moyen.

L’État d’Acre, dans l’ouest du Brésil, est celui qui devrait être le plus soulagé par les pluies. Le nombre d’incendies dans cet Etat situé à la frontière avec le Pérou a plus que doublé cette année par rapport à l’an dernier. Sur la seule période du 21 au 25 août, 90 incendies ont été enregistrés.

On attend 57,6 mm de pluie dans la partie occidentale de l’État au cours des 15 prochains jours et 33,5 mm dans la partie est, selon les données Refinitiv, et entre 15 et 29 mm dans l’Etat de Rondonia et dans le sud de l’Amazonas.

“Dans certaines régions, cela pourrait réduire les incendies, mais pas en général”, estime Matias Sales, météorologue pour la société brésilienne d’information climatologique Climatempo.

L’Amazonie orientale restera au sec au cours des 15 prochains jours. Peu ou pas de pluie sont attendus dans certaines parties des Etats de Mato Grosso, Para et Tocantins où les incendies sont en nette augmentation.

La saison sèche a été particulièrement sèche cette année, notamment en raison d’un front froid dans le Mato Grosso, souligne Maria Silva Dias.

Popularité Macron : le JDD toujours en tête dans les sondages !

Popularité Macron : le JDD toujours en tête dans les sondages

 

 

C’est devenu une habitude chaque fois que Macron enregistre un petit coup de mou, le JDD est là pour tenter  d’infléchir la tendance. Logique,  le JDD, propriété de Bolloré est l’un des plus fidèles soutiens du président de la république. Bolloré avec d’autres évidemment a beaucoup œuvré pour faciliter l’arrivée de Macron (il avait également largement soutenu  Sarkozy (le JDD le défend  aujourd’hui comme un avocat considérant  que les gamelles de l’ancien président de la république sont infondées juridiquement). Le JDD fait  État d’une remontée de Macon à 34 % quand la plupart des autres sondages assis de 30 %. Au-delà des chiffres, il y a le soutien militant du journal et de son rédacteur en chef Hervé Gattegno  qui ne se cache pas d’être un militant macroniste convaincue  compris lorsqu’il intervient sur les chaines  d’information. Déontologiquement, on peut s’interroger sur la ligne éditoriale du journal devenu davantage militante  qu’informative. Pas étonnant que le JDD perde de l’audience en tout cas davantage que ses concurrents. La ligne populiste de ce journal cache de moins en moins le soutien du journal aux gros intérêts financiers.

 

G7 : énorme opération de communication de Macron

G7 : énorme  opération de communication de  Macron  

 

 

Résumons le message de Macron «  au plan international, c’est moi le meilleur ! » avec l’espérance d’une contagion de son autosatisfaction au domaine intérieur. Avec le temps et dès les jours prochains, les médias prendront le recul nécessaire pour relativiser l’importance du G7 qui aura surtout permis à Macron de se valoriser. Ainsi il aura essayé de compenser par sa posture internationale son manque de crédit au plan national. Le G7 aura surtout été une grosse opération de communication pour Macron. Le président de la république en a profité occuper tous les jours la télévision et les autres médias. Pour le reste, les orientations du G7 constituent de très vagues promesses. Pour compenser l’absence du sujet environnement au cours de ce G7, Macron s’est polarisée sur la situation de l’Amazonie en critiquant à juste titre beaucoup le président brésilien qui par ailleurs a refusé l’aide décidée par le G7. Notons cependant une orientation nouvelle de Macron  vis-à-vis du projet d’accord commercial avec le Brésil (aussi avec l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay).

Négocié depuis 20 ans, le vaste traité de libre-échange entre l’Union européenne et plusieurs pays d’Amérique du Sud (Mercosur) ne sera pas avalisé «en l’état» par la France, a assuré Emmanuel Macron, alors qu’il le jugeait encore «bon» à la fin du mois de juin. «En l’état, je ne signerai pas le Mercosur», a-t-il souligné, en invoquant des inflexions du président brésilien sur l’Accord de Paris sur le climat. Selon Emmanuel Macron, Jair Bolsonaro a, depuis son élection en octobre dernier, «envoyé plusieurs messages disant clairement qu’il sortirait de fait» de l’Accord de Paris. Or, «je veux que l’Accord de Paris soit respecté par tous ceux qui signent», a répété le président. Pour le reste, le traité pose des «conditions inédites» sur le plan des contrôles et de l’écologie, a-t-il garanti, alors que le texte inquiète des éleveurs européens comme des écologistes.

Mais le coup médiatique aura été, la venue du ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. «Ce n’est pas un coup de poker», a assuré le chef de l’État sur France 2. «C’est je crois, le rôle que la France doit jouer.» Convaincu qu’«on n’a pas tout réglé» sur le sujet, Emmanuel Macron a mis en avant les deux points sur lesquels les membres du G7 sont «d’accord»: «on ne veut pas que les Iraniens puissent avoir la bombe nucléaire, et on ne veut pas qu’il y ait d’escalade pour créer la guerre». Face aux sanctions américaines contre l’Iran et devant le «risque d’embrasement», le président s’est aussi félicité que Donald Trump ait jugé réaliste une rencontre avec le président iranien dans les semaines à venir. «On a baissé la pression», a-t-il résumé. Preuve que le G7 aura surtout servi de moyens de communication et de promotion pour Macron, lors  de son intervention de lundi soir à la télé il a parlé de l’évolution de la réforme des retraites

Dans la perspective de la réforme des retraites prévue pour le début de l’année prochaine, Emmanuel Macron a indiqué sa préférence: un calcul des droits à la retraite lié à la durée de cotisation plutôt qu’à l’âge de départ. Pour «que ce soit juste en termes de cotisations (…), je préfère qu’on trouve un accord sur la durée de cotisation plutôt que sur l’âge, car si vous avez un accord sur la durée, si vous commencez plus tard, vous finissez plus tard, et quand vous commencez plus tôt vous partez plus tôt». «Je veux que cette réforme incarne un changement de méthode», a-t-il poursuivi. Pour le changement de méthode il ne faut sans doute pas s’attendre à grand chose de nouveau par contre ce concept de durée de cotisation au lieu de l’’âge mérite intérêt. Remarquons que ce principe de durée de cotisation existe déjà l ! Ce qui l’avait mis en cause c’était le concept d’âge pivot pour tous

 

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