Archive mensuelle de août 2019

Page 23 sur 23

Chine: Trump, la stratégie de la carotte et du bâton

Chine: Trump, la stratégie de la carotte et du bâton 

 

Récemment Trump  s’est félicité de l’avancée des négociations commerciales avec la Chine mais hier il a brutalement décidé de surtaxe de  10 % sur les 300 milliards de dollars d’importations chinoises jusque-là épargnées. La vérité c’est que les discussions progressent mais de manière particulièrement lente. Pékin ne lâche qu’au compte-gouttes dans tous les domaines. Au plan économique, c’est une stratégie d’envahissement progressive aux États-Unis bien sûr mais aussi en Europe ou en Afrique. La Chine investit partout dans l’industrie, dans les services et dans l’agriculture. Elle investit aussi dans les infrastructures en Italie par exemple mais aussi en France. Au plan politique et idéologique, le président Xi Jinping agit de plus en plus comme un dictateur nationaliste. Il a réussi à devenir comme Mao président  à vie. Comme Mao, il est en train de resiniser la Chine par exemple en débaptisant le nom de rue, en accentuant la répression à Hong Kong, en interdisant la religion chrétienne ou musulmane. Sans parler du scandale des camps de réinsertion pour les nombreux dissidents. Trump  n’a pas d’état d’âme vis-à-vis de la Chine, il sait que seule la force peut l’emporter sur des régimes de dictature insensible aux arguments de l’Occident.

Avec ces nouvelles taxes, ce sont près de la quasi-totalité des importations chinoises qui se retrouvent concernées, après les 25% de taxes imposés déjà sur 250 milliards de produits. Mais cette fois, les droits de douane supplémentaires concernent des biens de consommation courante, tels que l’électroménager et les produits agroalimentaires, laissant ainsi présager une hausse des prix dans les mois à venir.

 

Pour autant, Donald Trump a aussi déclaré  que les négociations commerciales entre les deux pays reprendraient comme convenu à Washington en septembre, ajoutant « pressentir que le futur entre les deux pays sera radieux ».

. Donald Trump a également assuré qu’il pourrait augmenter «bien plus encore» les tarifs douaniers si Pékin n’acceptait pas les exigences américaines. Il a notamment évoqué la possibilité d’aller «bien au-delà de 25%».

Brexit: Johnson et le nouveau gouvernement déjà en campagne électorale

Brexit: Johnson et le nouveau gouvernement déjà en campagne électorale

 

 

 

Vu de l’union européenne, on ne comprend pas bien la stratégie de Boris Jonson qui ne cesse de promouvoir  un Brexit  dur mais qui en même temps fait semblant de rechercher un accord avec l’union européenne. La vérité c’est que Boris Johnson- comme son gouvernement- ne se situe nullement dans la perspective d’une négociation avec l’union européenne, pas même dans la gestion du Brexit  mais seulement dans l’objectif de nouvelles élections au Royaume-Uni. Boris Johnson et son gouvernement sont en campagne électorale. Ils doivent donc conforter leur image auprès des électeurs quitte à saboter par avance de négociations avec l’union européenne. La totalité de l’argumentaire électoral de Boris Johnson et de son gouvernement est fondé sur le même thème : l’économie britannique est forte, elle peut supporter un Brexit  dur et en sortira encore plus forte. Le nouveau ministre britannique des Finances Sajid Javid a conforté ce message jeudi que l’économie britannique était suffisamment solide pour supporter les conséquences d’un Brexit sans accord.

“Notre économie est fondamentalement solide, et nous pouvons aujourd’hui faire différents choix”, a estimé le chancelier de l’Échiquier.

“Nous pouvons choisir d’investir dans l’école, dans nos hôpitaux, dans notre formidable police, par exemple, mais nous pouvons aussi nous préparer à sortir de l’UE et si cela signifie une absence d’accord c’est exactement ce que nous ferons”, a-t-il dit. “Nous avons clairement dit que nous souhaitions un accord, mais cela doit être un accord différent, un bon accord, un qui abolit le backstop antidémocratique”, a-t-il poursuivi.

“Si nous ne pouvons pas supprimer ce backstop, alors nous devrons partir sans accord et nous serons prêts à le faire”, a promis le ministre des Finances.

Le Royaume-Uni va investir 2,1 milliards de livres supplémentaires (2,3 milliards d’euros) pour stockage de médicaments, embauche de douaniers et autres campagnes d’information dans l’éventualité d’un Brexit sans accord.

On ne peut pas comprendre l’hostilité de Boris Johnson à l’égard de l’union européenne si on ne prend pas en compte le fait que ces préoccupations sont toutes orientées dans la préparation d’une campagne électoral. Et pour cela il lui faut absolument apparaître comme l’homme fort indiscutable du Royaume-Uni. En réalité un ultra libérale qui veut ce liberté libérée de toute régulation sociale, environnementale et sanitaire et imiter Trump. Le seul problème c’est que la Grande-Bretagne est économiquement plus petite que les États-Unis et que son économie est surtout liée à celle de l’union européenne.

Popularité Macron : baisse de 3 points

Popularité Macron : baisse   de 3 points

Contrairement au JDD qui a tenté d’installer la tendance à la remontée de Macron,  un sondage Elabe pour Les Echos et Radio classique publié jeudi démo Macron démontre que Macron est en baisse de 3 points et n’atteint plus que 28%. La divergence vient sans doute du caractère de plus en plus militant du JDD dont le rédacteur en chef s’affiche comme un macroniste convaincu y compris sur les chaines d‘info. Sans parler du propriétaire du JDD ; Bolloré grand soutien de Macron. .

Pour Elabe, 67% des Français (+3 points) déclarent ne pas lui faire confiance pour régler les principaux problèmes du pays, dont 37% ne pas lui faire confiance “du tout”.

Cette cote de confiance, qui était à 45% en mai 2017, date d’entrée en fonction d’Emmanuel Macron, a fortement chuté à partir de l’été 2018 pour atteindre un plancher à 23% en décembre 2018, en pleine crise des “Gilets jaunes”. Elle est remontée à 32% en juin mais redescend depuis.

La cote de confiance du Premier ministre, Edouard Philippe, s’établit aussi à 28%, soit une baisse de deux points. Soixante-quatre pour cent des Français déclarent ne pas lui faire confiance (+4 points), dont 33% pas confiance du tout.

Le sondage a été réalisé en ligne les 30 et 31 juillet auprès d’un échantillon de 1.002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Popularité Macron : le JDD démenti !

Popularité Macron : le JDD démenti !

 

 

Le JDD annonçait il y a quelques jours la remontée de Macron dans l’opinion en juillet. Grâce au JDD, la popularité de Macron remonterait Ce n’est pas la première fois que le JDD est en pointe pour prouver la remontée de Macron dans l’opinion. En général d’ailleurs, les sondages du JDD sont rapidement contredits par d’autres ; Comme celui d’hier d’Elabe pour les Echos où Macron perd 3 points à 28%.  Mais le JDD est la propriété de Bolloré l’un des plus fervents supporters de Macron. Le rédacteur en chef du JDD, Hervé Gattegno,  est un militant macroniste convaincu ; il faut le voir défendre Macron sur les chaînes d’info ! L’enjeu de ces sondages très influencés, c’est évidemment de créer l’opinion. Et comme pendant les vacances la moitié des journalistes sont absents des rédactions, tous les médias reprennent en chœur cette info.  Selon ce  sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, le chef de l’État poursuivrait  remontée dans l’opinion, après avoir atteint son plus bas en décembre dernier.

La popularité d’Emmanuel Macron et Édouard Philippe aurait légèrement progressé (+2 points) en juillet par rapport à juin, à respectivement 32% et 36%, selon un sondage Ifop de juillet pour le Journal du Dimanche. Pour le JDD la cote de confiance de Macron est à 32% pour seulement 28% et en baisse pour le sondage Elabe des Echos. Le JDD reconnaît que 68% de Français restent cependant mécontents de l’action du président de la République, et 62% de celle de son chef de gouvernement (+1 point pour chacun). Tous les sondés ont un avis concernant le président, alors que 3% ne se prononçaient pas le mois dernier, et la part d’indécis concernant le chef du gouvernement a réduit aussi.

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

Macron : le bilan d’un liquidateur de l’industrie, de l’économie et du patrimoine

Macron : le bilan  d’un liquidateur de l’industrie, de l’économie et du patrimoine

Il y a plus   de deux ans que Macron assume les responsabilités présidentielles. Un délai suffisant pour commencer à faire un bilan d’autant plus que Macron occupait déjà des fonctions importantes dès 2014 auprès de Hollande. D’un point de vue macro économique, l’échec est patent. Si on relève un petit rebond de la croissance en 2018, on le doit surtout à la politique de Hollande. Pour 2019, la croissance ne devrait pas dépasser beaucoup 1 %. Le nombre de chômeurs évoluera très peu, les comptes de public sont encore plus dégradés. Dans l’opinion publique, ils sont 70 % à ne pas croire à l’efficacité de la politique menée. On objectera que certaines réformes ont été engagées mais souvent des réformes qui ne vont pas jusqu’au bout ou même auxquelles on renonce. Voir par exemple le nombre de fonctionnaires. Macron avait annoncé la suppression de 50 000 postes pendant son quinquennat or en 2020, on  ne prévoit que la suppression de 2. 000. Un renoncement évidemment à la réforme de l’État. Un État plombé par ses couts de fonctionnement notamment ses couts salariaux mais aussi par la technocratie qui pour des motifs existentiels ne cesse de paralyser l’initiative. Macron de ce point de vue est prisonnier de ses origines de technocrate comme il est aussi dépendant des intérêts financiers qui ont soutenu sa campagne. Macron est un libéral étatiste, une curiosité politique.   Il a ainsi accordé 40 milliards d’allègements fiscaux peut-être nécessaires mais sans aucune contrepartie et sans aucune évaluation. La plus grande insuffisance de Macron est son manque de vision économique en particulier dans le domaine de l’industrie 5Macron est un littéraire,  pas un économiste).  Pour Macron,  la stratégie se résume à des affaires d’achat et de vente comme on les mène dans les banques d’affaires sans tenir compte des perspectives à long terme. L’exemple le plus catastrophique est sans doute celui d’Alstom. On notera d’ailleurs qu’il n’y a pas de ministre responsable de l’industrie, tout simplement parce qu’on considère qu’il n’y a pas besoin de vision et que seul le marché se chargera de définir le futur paysage. Avec de tels raisonnements on aurait jamais créé et vendu les produits phares que sont les TGV, les centrales électriques  et l’aéronautique. Faute de réflexion, on est par exemple passé à côté de la technologie 5G  totalement aux mains des Américains et des Chinois. La vision de Macron est uniquement à court terme et embrasse seulement des startups qui naissent et se vendent dans les cinq ans. Des délais bien insuffisants pour des enjeux stratégiques qui exigent des dizaines d’années ; par exemple,  la filière hydrogène, la filière des batteries électriques, l’intelligence artificielle etc. il n’y a guère que dans le domaine de l’armement qu’on tente  de voir un peu plus loin que son nez ; peut-être pour la bonne raison que la France n’a plus les moyens financiers d’une grande puissance. Une partie de l’économie est aussi en voie de liquidation du fait de la multiplication d’accords commerciaux qui vont favoriser des pays beaucoup plus concurrentiels et qui s’assoient notamment sur les normes sociales, environnementales et sanitaires. Une économie qu’on laisse se placer sous la tutelle des géants du numérique américain notamment alors que la France a été pendant longtemps un des leaders de l’innovation en matière de grande distribution. La liquidation concerne aussi le patrimoine avec par exemple la vente des aéroports, infrastructures stratégiques s’il en est, la vente de la très lucrative activité des jeux. Enfin parallèlement la démocratie n’aura guère progressé puisqu’à la république monarchique on aura substitué une forme de monarchie absolue où seul le président décide de tout, partout  et tout le temps. Y compris pour la désignation des candidats aux municipales comme lorsque les anciens souverains distribuaient les charges aux courtisans.

 

Retraites : « l’âge pivot en cause »

Retraites : « l’âge pivot en cause  »

L’économiste Adrien Fabre estime, dans une tribune au « Monde », que la réforme des retraites contient d’importants écueils, même s’il note des efforts louables de simplification et de lisibilité de l’ensemble du système.

Tribune: 

 

«  Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire à la réforme des retraites, a remis ses préconisations pour un système universel de retraites. Ce système fusionnera les quarante-deux régimes (à l’exception des indépendants) et appliquera les mêmes règles à (presque) toutes les professions. Le système à points permettra de corriger une injustice du système actuel, qui favorise les carrières ascendantes par rapport aux carrières plates.

Une note de l’IPP (Institut des politiques publiques), montre que, par rapport au système à points, le système actuel aboutit à des pensions environ 25 % plus faibles pour les 20 % aux salaires (cumulés le long de la carrière) les plus faibles. Cette injustice touche le cœur contributif du système actuel de retraites, et est en partie compensée par les dépenses de solidarité qui rendent l’ensemble du système véritablement redistributif.

Mais le rapport Delevoye confirme que les catégories désavantagées par le cœur du système actuel sortiront gagnantes de la réforme : c’est le cas des femmes, qui connaissent en moyenne moins de progression de carrière que les hommes.

Outre l’égalité de traitement entre cotisants, le système à points garantit l’équilibre financier du système de retraites. En effet, le montant d’une pension d’un retraité sera calculé en fonction de l’espérance de vie de sa génération, du nombre de points accumulés et des recettes totales du système, de sorte que le total des retraites versées corresponde aux cotisations prélevées sur la période. Les Economistes atterrés pensent que cet équilibrage automatique est une façon de baisser les retraites en catimini, ce qui conduirait les gens à se tourner vers une capitalisation individuelle.

En effet, si les pensions et l’âge de départ semblent peu affectés dans le rapport, c’est qu’il simule le système actuel avec un recul progressif de l’âge du taux plein, pourtant non inscrit dans la loi. Pour autant, le système universel est peut-être la meilleure façon d’assurer la pérennité du système par répartition, puisqu’il annihile le spectre récurrent d’un déficit à résorber. »

Les fachos italiens veulent retirer la nationalité à un conseiller de Matignon

Les fachos italiens veulent retirer la nationalité à un conseiller de Matignon

 

 

Il paraît de plus en plus évident que nombre de responsables qui soutiennent le gouvernement italien sont tombés sur la tête. Peut-être s’agit-il des conséquences des divisions internes à ce gouvernement ou des résultats catastrophiques de l’économie mais les fachos italiens montrent leur vrai visage. Dans certaines constitutions, il est possible de retirer la nationalité pour des crimes graves ou des trahisons. Mais là il s’agit d’un ancien responsable italien auxquels on reproche d’avoir accepté un poste de conseiller à Matignon. C’est un peu en quelque sorte comme si on voulait retirer la nationalité à Manuel Valls, ancien premier ministre en France qui est devenue candidat à la mairie de Barcelone. Que dire aussi de ceux qui ont la double nationalité comme Cohn-Bendit qui a exercé des responsabilités en France mais aussi en Allemagne.

On imagine que ces extrémistes italiens pour l’Italie n’auraient pas demandé la déchéance de nationalité Mario Draghi jusque-là président de la BCE et qui a contribué à sauver l’Italie de la faillite financière.  Aux attaques de Luigi Di Maio, Sandro Gozi oppose une posture de « souverainiste européen ​», comme il se définit lui-même. « Je ne rentre pas au gouvernement, mais je deviens un simple conseiller. Leur requête est politiquement et moralement inacceptable, c’est l’expression d’un nationalisme trivial ​», confie-t-il à l’Opinion. Depuis la fin de son mandat en 2018, Gozi est devenu un proche d’Emmanuel Macron, qu’il a rencontré en 2014 quand le président de la République était secrétaire général adjoint de l’Elysée. Gozi a été une sorte d’agent de liaison entre Matteo Renzi et Emmanuel Macron et s’est engagé pour le progressisme européen en France après la défaite de Renzi en Italie. Candidat sur la liste Renaissance aux élections européennes, Sandro Gozi a été élu en 22e position. Mais il devra attendre pour pouvoir occuper son siège : il fait partie des cinq eurodéputés français qui prendront leurs fonctions une fois le processus du Brexit achevé, à la place des élus britanniques. Son entrée dans le cabinet du Premier ministre permet ainsi de « compenser » son élection manquée. La cheffe du parti d’extrême droite Frères d’ItalieGiorgia Meloni, a ainsi proposé de lui retirer la nationalité italienne, tout comme Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et leader du Mouvement 5 étoiles. « On doit évaluer s’il faut lui retirer la nationalité italienne : il devient une personnalité d’un autre gouvernement après avoir travaillé pour le gouvernement italien. Il trahit l’Italie.

Linky, Eolienne, 5G : danger des ondes

Linky, Eolienne, 5G : danger des ondes

Le tribunal de Tours vient de donner raison à des usagers hypersensibles aux ondes électromagnétiques des compteurs Linky, des ondes émises par d’autres installations en particulier les éolienne ou la 5G.  Des champs électromagnétiques existent naturellement partout dans la nature, sous l’influence d’orages, ou du champ magnétique terrestre notamment. D’autres naissent de l’activité humaine : que ce soit au niveau des appareils électriques, ou du fait des ondes utilisées pour la transmission d’informations. C’est la longueur d’onde du rayonnement qui détermine son impact sur l’organisme. Plus l’onde est courte, plus elle véhicule d’énergie. Certaines ondes électromagnétiques véhiculent tellement d’énergie qu’elles sont capables de briser les liaisons intra- et inter-moléculaires. Ce sont les rayons dits « ionisants », tels que les rayons X, les rayons gamma émis par les substances radioactives, ou encore les rayons cosmiques.

L’OMS est formelle : « Les champs électromagnétiques d’origine humaine qui résultent, pour une part importante, de l’activité industrielle (électricité, hyperfréquences et radiofréquences) engendrent des rayonnements qui correspondent à la région du spectre électromagnétique où la fréquence est relativement basse, c’est-à-dire du côté des grandes longueurs d’onde et les quanta d’énergie qu’ils transportent sont incapables de provoquer la rupture des liaisons chimiques. »

 

L’OMS ajoute toutefois que les champs de radiofréquence produits par les antennes de TV, de radio, de radar, les portables et les fours à micro-ondes  etc « donnent naissance, dans l’organisme, à des courants induits, qui, si leur intensité est suffisante, sont capables de produire toute un gamme d’effets, tels qu’hyperthermie ou choc électrique, en fonction de leur amplitude et de leur fréquence. » 

L’exposition aux champs électromagnétiques a considérablement augmenté du fait de l’évolution de nos modes de vie. La question se pose de savoir si l’exposition prolongée à des ondes, même à des fréquences relativement faibles, n’induit pas des changements biologiques préjudiciables.

Une étude parue le 9 mars 2015 de l’Université Jacobs de Brême  aurait démontré  toutefois que les ondes électromagnétiques favoriseraient la croissance de tumeurs existantes chez les souris.

Des chercheurs de l’Institut Fraunhofer pour la toxicologie et la médecine expérimentale (ITEM, Basse-Saxe) avaient déjà mené en 2010 une étude sur la possible influence des champs de radiofréquences dites « Universal Mobile Telecommunications System » (UMTS), émis par les pylônes de téléphonie mobile sur le développement des tumeurs. Cette étude avait montré qu’une exposition prolongée aux champs UMTS stimulait la croissance des cellules cancéreuses.

L’étude de l’Université de Brême confirme donc ce résultat. L’analyse montre que le taux de tumeurs, causées par des substances cancérigènes injectées aux souris, est nettement plus élevé lorsque les souris sont exposées toute leur vie à des champs électromagnétiques. L’étude montre ainsi que les champs électromagnétiques générés par la téléphonie mobile renforcent le développement de tumeurs déjà existantes.  Le problème, comme d’habitude c’est que les études ne sont pas menées sur des périodes suffisamment longues pour mesurer réellement les effets et que surtout les personnes électrosensibles en cessent d’augmenter et les risques avec.

 

 

 

 

Moral des chefs d’entreprise : en hausse ou en baisse ?

Moral des chefs d’entreprise : en hausse ou en baisse ?

Deux enquêtes à deux jours d’intervalle disent exactement le contraire en ce qui concerne le climat des affaires.

Pour l’étude  OpinionWay pour CCI France/La Tribune/LCI dans le cadre de la « La grande consultation », les chefs d’entreprise continuent de se dire confiant en l’avenir. A l’inverse le climat des affaires calculé par les services de l’Insee s’est détérioré en juillet. L’indicateur de l’optimiste a observé une hausse de 7 unités en juillet pour atteindre 114 points.la différence est de taille  puisque «

Le moral des entrepreneurs serait au beau fixe. Selon le dernier baromètre OpinionWay réalisé pour CCI France, La Tribune et LCI, publié ce mercredi 31 juillet, l’indicateur de l’optimisme, qui prend en compte les questions de confiance à l’égard de l’évolution de l’économie et d’appréciation de la situation actuelle, continue d’évoluer à un niveau élevé pour atteindre 114 points. Un score en augmentation de 7 unités par rapport au mois de juin (107 points).

 

L’indicateur du climat des affaires de l’INSEE, qui prend en compte les réponses des chefs d’entreprise, se situe à 105 en juillet contre 106,3 en juin. Il retrouve son niveau du mois d’avril.

Jusque-là,  on croyait que la France était relativement épargnée par le tassement général de l’activité en Europe mais les derniers chiffres indiquent que la France atteindra péniblement 1,2 % d’augmentation du PIB pour l’année en cours. En effet, la Banque de France n’attend plus que 0,2% de croissance pour l’économie française au deuxième trimestre, contre 0,3% auparavant, en raison d’une nette dégradation du climat des affaires dans l’industrie manufacturière, qui tombe à un plus bas de près de six ans. La responsabilité en incomberait notamment aux consommateurs qui préféreraient épargner plutôt que de dépenser. Les deux tiers de l’augmentation de l’augmentation pouvoir d’achat seraient consacrés  à l’épargne et non à la consommation. Par exemple, le livret A augmente même en l’absence de rémunération. Tassement économique aussi au  plan international avec notamment une baisse sensible de la croissance des échanges. Une baisse qui affecte particulièrement l’Allemagne dont la force était précisément sa capacité à exporter automobiles et machines outils. Aux incertitudes internationales, s’ajoutent les interrogations spécifiques à la France avec un manque évident de crédibilité de la politique économique du gouvernement critiquée par environ 70 % de l’opinion. Les organismes de prévisions qui dépendent du gouvernement à savoir la Banque de France comme l’INSEE prévoient une croissance de 1,4 % du PIB alors qu’en réalité on aura des difficultés à atteindre 1,2 %. Le tassement économique se fait sentir dans beaucoup de secteurs d’activité. Dans l’industrie, comme dans les services le moral se dégrade, il est même dans le rouge dans l’industrie. Après une évolution favorable entre janvier et juin derniers. L’indicateur du climat des affaires de l’INSEE, qui prend en compte les réponses des chefs d’entreprise, se situe à 105 en juillet contre 106,3 en juin. Il retrouve son niveau du mois d’avril.

 

 

 

Dans le même temps, le cabinet Markit a noté, dans son dernier communiqué, que la croissance de l’activité dans le secteur privé avait marqué le pas au cours du mois de juillet. « Après avoir atteint un pic de sept mois en juin, la croissance du secteur privé français a ralenti en juillet. Cette tendance résulte d’un affaiblissement de l’expansion du volume global des nouvelles affaires, lui-même lié à un retour à la baisse des nouvelles commandes dans le secteur manufacturier », a expliqué l’économiste Eliot Kerr. L’industrie montre des signes de faiblesse ces derniers mois. Selon les dirigeants interrogés au cours du mois de juillet, l’optimisme dans l’industrie s’est dégradé d’un point passant de 102 à 101. Il se rapproche ainsi de sa moyenne de long terme et surtout, il retrouve son niveau de juin 2015. Depuis le mois de janvier 2018, l’outil qui mesure le climat des affaires dans l’appareil productif français décline régulièrement. S’il avait retrouvé un peu de vigueur au mois de mai, cette embellie a été de courte durée. Chez Markit, les conjoncturistes expliquent que « l’indice de la production manufacturière en France se replie à 49,6 en juillet (51,7 en juin), un plus bas de 3 mois ».

 

Dans sa dernière enquête trimestrielle de conjoncture publiée également, l’Insee explique que les soldes d’opinion des industriels sur l’évolution récente de la demande globale et étrangère atteignent leur niveau le plus bas depuis respectivement janvier 2015 et juillet 2014. Outre l’industrie, le climat des affaires se détériore aussi dans les services passant de 107 à 106. Il reste stable dans le bâtiment et augmente dans le commerce de détail.

 

 

 

Croissance Japon : comme en Chine , baisse de l’activité manufacturière en juillet – PMI

Croissance Japon : comme en Chine, baisse  de l’activité manufacturière en juillet – PMI

Comme la Chine, le Japon enregistre une  baisse de – l’activité du secteur manufacturier en juillet (pour un troisième mois consécutif), Le Japon dont la croissance est très dépendante des débouchés chinois.  Signe que la croissance pourrait bien se tasser au second trimestreles prix à la consommation (hors produits frais) au Japon ont progressé de seulement 0,6% en juin sur un an ;  une évolution au plus bas depuis au moins un an et s’éloignant ainsi encore plus de la cible de 2% visée en vain par la Banque du Japon et le gouvernement depuis plus de six ans. Et c’est encore pire (+0,5%) si l’on calcule sans tenir compte non plus des prix de l’énergie qui font grimper la moyenne quand les cours du pétrole augmentent. L’inflation découlant d’une demande motrice souhaitée par les autorités apparaît encore illusoire, même si la pénurie de main-d’œuvre entraîne une augmentation des salaires dans certains secteurs. Conclusion, la tendance de la croissance est dans le rouge, ce que confirme l’indice PMI. Manufacturier. L’indice PMI manufacturier s’est établi en lecture définitive à 49,4 en juillet en données corrigées des variations saisonnières, contre 49,3 en juin, restant sous le seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

La version “flash” de l’indice était ressortie à 49,6.

D’après les résultats de l’enquête, la production industrielle s’est contractée pour un septième mois consécutif et a décliné à son rythme le plus important en quatre mois, mettant en avant la persistance du ralentissement engendré par les pressions commerciales.

“Les indicateurs prévisionnels suggèrent que les industriels du Japon se préparent à un nouveau trimestre difficile, les entreprises ayant réduit leurs stocks et achats afin de limiter les coûts”, a déclaré Joe Hayes, économiste chez IHS Markit, le cabinet d’études qui réalise l’enquête.

Croissance Chine : recul de l’activité manufacturière

Croissance Chine : recul de l’activité manufacturière

 

Confirmation de la crise économique en chine avec l’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit a progressé à 49,9 en juillet contre 49,4 le mois précédent, s’établissant juste en dessous du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un rebond moins important, avec un indice de 49,6. Le sous-indice des nouvelles commandes est revenu à la croissance, à 50,2, restant cependant loin de sa moyenne historique. Il est bien difficile de connaître le niveau exact de la croissance chinoise car là-bas les statistiques sont très politiques. Il faut sans doute diviser par 2 les chiffres officiels. Ce qui est certain, c’est que la croissance de l’économie chinoise s’est établie à son niveau le plus bas en près de 30 ans.   »Les conditions économiques sont toujours difficiles, tant en Chine qu’à l’étranger, la croissance économique mondiale ralentit et les instabilités et incertitudes externes augmentent », a déclaré lundi le porte-parole du Bureau national des statistiques (BNS), Mao Shengyong.

La guerre commerciale Pékin-Washington, qui leste depuis l’an passé l’économie chinoise, a connu une pause fin juin, le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping ayant convenu d’une trêve lors du sommet du G20 à Osaka (Japon). Les deux pays se sont engagés à reprendre les négociations pour tenter de mettre un terme à leurs différends commerciaux. La Chine et les Etats-Unis s’imposent mutuellement des droits de douane portant sur plus de 360 milliards de dollars d’échanges annuels. Pour soutenir son économie, Pékin s’est engagé en mars à baisser de près de 2000 milliards de yuans (294 milliards de francs suisses) la pression fiscale et sociale sur les entreprises. Les banques ont également été encouragées à gonfler leurs prêts aux petites entreprises, jusque-là délaissées au profit des grands groupes publics. Mais ces mesures interviennent au moment où les autorités cherchent à lutter contre le surendettement incontrôlé qui menace son système financier. D’ou un appel aux investissements étrangers.

Il faut que la Chine soit vraiment en mauvaise posture économique pour envisager la pénétration de capitaux étrangers presque sans limite. Aujourd’hui les capitaux étrangers ne peuvent s’investir que dans des co entreprises et en restant minoritaires avec au plus 49 % des actions. Dans le même temps évidemment la Chine ne se prive pas d’investir à peu près partout et sans condition. Le problème nouveau c’est l’écroulement de la croissance en raison du tassement économique mondial d’une part, aussi des actions punitives réciproques entre les États-Unis et la Chine. Preuve du net refroidissement économique, l’activité manufacturière en Chine s’est nettement contractée en juin, selon un indice indépendant, au moment où les tensions commerciales entre Pékin et Washington s’exacerbaient sur fond de nouvelles surtaxes douanières réciproques.

En pleine guerre commerciale entre Pékin et Washington, «le mois de juin avait déjà été  difficile» pour les entreprises chinoises, marqué «par une baisse des ventes, des commandes à l’exportation et de la production», a noté Caixin. Il s’agit d’une «nette contraction» du secteur manufacturier, a commenté Zhong Zhengsheng, analyste de CEBM, un cabinet affilié à Caixin. En juillet la tendance se confirme donc. Et de manière fort logique les prix sont aussi à plat, comme la croissance. En effet la croissance semble à plat en Chine comme l’indique notamment l’évolution des prix, eux aussi complètement atone sur un an en Juin. Autant dire qu’on peut s’interroger sur une possible récession dans les mois à venir. Selon les données communiquées par le Bureau national de la statistique (BNS), l’indice des prix à la production (PPI) est resté neutre en juin sur un an, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient une progression de 0,3% après +0,6% en mai. Il n’avait pas été aussi bas depuis la contraction enregistrée en août 2016.

Mort à Nantes-Castaner : dilettante et irresponsable

Mort à Nantes-  Castaner : dilettante et irresponsable

Inutile de tourner autour du pot, Christophe Castaner n’a pas les épaules  pour assumer son rôle de ministre de l’intérieur. Comme beaucoup d’autres ministres (ou de députés) de la majorité, Castaner manque cruellement de compétences et expériences. Il a été nommé à ce poste un peu par hasard (Gérard Collomb, brusquement démissionnaire). Il a fallu du temps pour trouver un remplaçant. Comme d’habitude, Macron n’a pas recherché le profil le plus compétent mais le profil le plus courtisan. Ce qu’il a fait aussi quand Hulot lui aussi démissionnaire a été remplacé par le très transparent et obéissant de Rugy. Un incompétent qui en outre a confondu la démocratie avec la monarchie en faisant payer aux contribuables des dîners d’amis. Christophe Castaner par son inconséquence a été responsable de graves lacunes en matière de maintien de l’ordre lors à l’occasion des manifestations des gilets jaunes. En certaines circonstances il s’est montré beaucoup trop laxiste vis-à-vis des casseurs. En d’autres circonstances,  il s’est monté beaucoup trop brutal avec un nombre de blessés voire de mort inadmissible. Quand on examine le CV de Christophe Castaner, on constate que sa qualité principale est d’être un courtisan de Macron. C’est en effet un ancien second couteau, voire un troisième couteau du parti socialiste qui n’a jamais assumé de responsabilité nationale au plan politique encore moins au niveau gouvernemental. Le choix de Macon de privilégier des collaborateurs sans grande compétence, sa grande expérience et sans vraie légitimité comporte des risques. On ne nomme  pas à ce poste très délicat un novice. L’affaire du mort  de Nantes n’est pas admissible car il ne s’agissait pas d’une manifestation politique mais d’une fête de la musique qui en aucun cas ne justifiait l’utilisation de moyens de répression.

 

Pris pour cible, le ministre de l’Intérieur suscite des doutes dans la majorité mais reste soutenu par l’exécutif. Il y a des images qui parlent d’elles-mêmes. Mardi après-midi, puis mercredi matin, Édouard Philippe et Christophe Castaner se sont ostensiblement affichés côte à côte. Dans la cour de Matignon, d’abord, pour faire un point sur le rapport de l’IGPN après la mort de Steve Maia Caniço. En Essonne, ensuite, pour improviser une visite surprise au commissariat des Ulis avant d’arpenter les rues de Palaiseau. Chaque fois, le chef du gouvernement et son ministre de l’Intérieur ont adopté la même scénographie: le premier s’exprime et répond aux questions ; le second l’observe et prend peu la parole.Une chose est sûre: il existe un «sujet» Christophe Castaner dans la majorité. Défendu par l’Élysée et par Matignon, ce Marcheur de la première heure peine à s’imposer et à convaincre depuis qu’il a remplacé Gérard Collomb à l’automne dernier. Déjà affaibli par sa gestion de la crise des «gilets jaunes» et par la publication de photos d’une soirée arrosée dans un restaurant parisien, l’élu du Sud-Est doit affronter un nouveau tourbillon.  En coulisses, certains proches d’Emmanuel Macron s’étonnent d’ailleurs de constater que Christophe Castaner n’a pas été inquiété outre mesure par cette affaire - seule une partie de l’opposition, emmenée par La France insoumise et le Parti socialiste, réclame une commission d’enquête parlementaire. «Le Parlement, s’il le souhaite, est libre de le faire. Il faut respecter la séparation des pouvoirs. Mais aussi le pouvoir judiciaire: une telle commission ne peut pas porter sur des faits faisant l’objet d’une enquête judiciaire», répond l’entourage du ministre. Idem sur les appels à la démission.«Le bilan de son passage à LREM était déjà transparent, mais il s’en sortait grâce à la com. Là, ça ne suffit plus. Il faut bosser et obtenir des résultats. Point», martèle-t-on y compris dans la majorité.

Brexit- Boris Johnson à dans le piège irlandais

Brexit- Boris Johnson à dans le piège irlandais

 

Boris Johnson  est en quelque sorte tombée dans son propre piège du brexit  dur. Il peut notamment le vérifier avec l’impossible compromis entre l’Irlande du Nord et l’Irlande du Sud. Le risque est aussi le réveil du conflit non seulement économique mais aussi culturel et religieux. L’Irlande du Sud qui refuse évidemment une rupture brutale et totale avec Bruxelles qui a tellement favorisé son développement et qui soutient totalement accord de transition entre l’UE et Theresa May. . L’Irlande du Nord parti intégrante du royaume uni de son coté ne veut pas du ne nouvelle partition de l’île. En arrière plan, revient l’idée d’un référendum pour l’ensemble de l’Irlande qui pourrait s’ajouter à celui de l’Ecosses. Bref Boris Johnson s’est mis lui m^me dans un joli bourbier.

Le nouveau Premier ministre britannique, arrivé mardi soir dans la capitale nord-irlandaise, avait aussitôt rencontré les représentants du Parti unioniste démocratique (DUP), dont dépend sa majorité parlementaire à Westminster. A l’issue de cette rencontre, Arlene Foster, depuis 2015 à la tête du DUP, a rappelé avec force que Boris Johnson exigeait comme elle l’abandon du “backstop”, “défaut persistant et fondamental” de l’accord de Brexit. Mercredi matin, l’un des députés du DUP, Jeffrey Donaldson, a également insisté sur la disparition de cette clause de sauvegarde mais n’a pas exclu un éventuel compromis qui s’appuierait sur une limitation dans le temps du “backstop” et sur d’autres “solutions pragmatiques». Mais Boris Johnson, a ajouté le député unioniste, “ne négociera certainement pas cela en public”.

A Dublin, le ministre irlandais de l’Agriculture, Michael Creed, a rejeté par contre  toute idée de limiter dans le temps le “backstop”. Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar dans un entretien publié mercredi par le quotidien Irish Daily Mirror, a assuré que son pays ne se laisserait pas intimider par Boris Johnson sur l a question du “backstop”. “Nous allons nous en tenir à notre position”, a-t-il dit, soulignant qu’il avait le soutien de ses partenaires de l’UE. La présidente du parti nationaliste Sinn Féin, Mary Lou McDonald, qui doit aussi voir Boris Johnson dans la journée, l’a averti qu’un Brexit sans accord serait “catastrophique” pour l’économie de l’île et pour les accords de paix de 1998, qui ont mis fin à trente ans de violences entre catholiques et protestants, des “troubles” qui ont fait 3.600 morts.

En cas de sortie du Royaume-Uni de l’UE sans accord le 31 octobre, elle a réclamé un référendum sur un rattachement des six comtés d’Irlande du Nord à la République d’Irlande.

FED : Une baisse de taux contagieuse et dangereuse

FED : Une baisse de taux contagieuse et dangereuse

D’une certaine manière, la décision de la banque centrale américaine est paradoxale et dangereuse. Certes,  la baisse des taux limités à un quart et non  reconductible ne va pas bouleverser le paysage financier. Ceci étant, il s’agit d’un acte de supplémentaire pour  faire tourner la planche à billets. En clair,  faire de la fausse monnaie comme en font d’ailleurs toutes les banques centrales qui inondent le marché de liquidités avec lesquels les investisseurs entretiennent la spéculation notamment sur le marché des actions. Un marché qui s’écroulerait sans doute sans cette masse de liquidités tellement maintenant le décalage est grand entre le résultat des entreprises et le cours des actions. En faite, le marché les actions est sous perfusion comme l’est  d’une façon générale l’endettement (endettement des Etats, des entreprises mais aussi des particuliers avec le risque d’un éclatement de la bulle immobilière. Cette baisse des taux d’un point de vue orthodoxe n’avait pas lieu d’être car si le tassement économique est constaté au États-Unis, la croissance est encore très satisfaisante (autour de 2 % en 2019). Par ailleurs on est loin de l’objectif des 2 % d’inflation. Ce qui se joue en fait aujourd’hui, c’est une guerre monétaire qui ne dit pas son nom et provoquera un jour une flambée d’inflation et sans doute une crise financière générale. Le geste de la banque centrale n’a d’ailleurs  pas satisfait non plus le président américain Donald Trump qui avait plaidé pour une baisse d’une toute autre ampleur.

Donald Trump a critiqué à de nombreuses reprises le président de la Fed Jerome Powell, lui reprochant de ne pas faire assez pour accompagner les efforts déployés par son administration pour soutenir la croissance. La Fed “nous a laissés tomber”, a réagi Donald Trump mercredi. Le marché voulait un signal montrant qu’un “cycle de réduction des taux prolongé et énergique” était en cours, a-t-il ajouté.Un cycle “nous mettant au diapason de la Chine, de l’Union européenne et d’autres pays de par le monde”, a poursuivi Trump. “Au moins, il (Powell) met un terme à un durcissement quantitatif qui de toute façon n’aurait jamais dû avoir lieu”. Les traders du marché monétaire évaluent à 76% environ la probabilité que la Fed abaisse à nouveau les taux au terme de sa réunion des 17 et 18 septembre, selon le baromètre FedWatch de CME Group. Cette probabilité implicite était de 83% peu de temps après l’annonce de la baisse de taux.

Powell et d’autres banquiers de la Fed ont ménagé la chèvre et le chou ces dernières semaines, mettant en avant les risques liés aux tensions commerciales internationales, à une inflation faible et à une conjoncture mondiale morose, tout en rappelant néanmoins que les Etats-Unis étaient fondamentalement en bonne santé économique. La Fed considère ainsi que le marché du travail reste “vigoureux” et observe que les dépenses des ménages se sont accélérées. Mais elle dit aussi que l’investissement des entreprises est terne et que les mesures de compensation de l’inflation restent basses. La banque centrale estime que la baisse des taux intervenue aujourd’hui doit favoriser le retour de l’inflation vers l’objectif de 2% mais que les incertitudes entourant cette perspective restent bien présentes.

La Fed a enfin fait savoir qu’elle arrêterait de dégonfler ses avoirs obligataires de 3.600 milliards de dollars à partir du 1er août, soit deux mois avant la date prévue. En clair, la politique accommodante de la Fed n’est pas stoppée. Au contraire, elle ce développe et sera sans doute contagieuse. D’autres banques centrales devraient suivre à terme le même exemple. La planche à billets déjà entraînant la planche à billets des autres.

1...1920212223



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol