Pour le régime communiste chinois, de plus en plus dictatorial, il y a deux méthodes pour éteindre la contestation. Soit la violence brutale en tuant des milliers de responsables et de manifestants comme à Tienanmen, soit la terreur consistant notamment à emprisonner sans raison les leaders de la révolte. Pour l’instant, le gouvernement chinois emploie la seconde manière en arrêtant les leaders et les députés qui s’opposent à Pékin. La situation paraît de plus en plus inquiétante du fait durcissement du régime ; par exemple on a fait sauter le verrou de la durée du mandat préside Xi. Lequel en profite pour d’ailleurs resiniser les symboles culturels ou les religions. Plusieurs figures du mouvement pro-démocratie à Hong Kong ont ainsi été arrêtées vendredi, parmi lesquelles le militant Joshua Wong, qui avait été libéré de prison en juin. Ces arrestations interviennent après l’interdiction par la police d’une nouvelle grande manifestation qui était prévue samedi, mais qui a été annulée par ses organisateurs. Elle devait marquer le cinquième anniversaire du refus par Pékin d’organiser des élections au suffrage universel dans la ville, décision qui fut le déclencheur du « Mouvement des parapluies ». Ce mouvement de contestation avait été marqué par 79 jours d’occupation du coeur financier et politique de Hong Kong.
Deux des grandes figures de ce mouvement, Joshua Wong et Agnes Chow, tous deux âgés de 22 ans et très populaires au sein de la contestation actuelle, ont été arrêtées vendredi, a annoncé leur parti. »
Le site Hong Kong Free Press a fait état de son côté de l’arrestation jeudi soir du militant indépendantiste Andy Chan. Le fondateur du Parti national (HKNP), minuscule formation indépendantiste interdite par les autorités en 2018, a été interpellé alors qu’il était sur le point d’embarquer dans un vol à destination du Japon, selon Hong Kong Free Press qui cite un porte-parole de la police.
Vendredi, les organisateurs d’une grande manifestation prévue à Hong Kong ont annulé ce rassemblement après l’échec de leur appel devant une commission, comme l’indiquent plusieurs journalistes locaux.
0 Réponses à “Hong Kong : la dictature communiste en route”