Brexit : Merkel s’oppose à Macron
D’un côté Macron a nettement réaffirmé sa fermeté vis-à-vis du Royaume-Uni concernant le brexit. Pour lui il n’est plus question de négocier et le brexit apparaît comme la perspective la plus crédible à laquelle il faut se préparer. À l’inverse, Merkel de façon plus discrète, a admis qu’on pourrait prolonger de deux ans la date application du brexit. Un temps suffisant pour négocier les nouvelles modalités des relations entre l’union européenne et le royaume uni. cette proposition a été faite par Merkel lors de la réception de Boris Johnson. Les grands médias on peut remarquer cette grande divergence d’appréciation entre ces deux leaders. Il se pourrait bien que la proposition de Merkel soit finalement retenue par l’union économique car les conséquences du brexit seront peut-être désastreux pour le Royaume uni mais elles seront également néfastes pour l’Europe justement un moment la croissance se tasse au point de craindre la récession. Une récession déjà en œuvre en Grande-Bretagne et qui pourrait contaminer certains pays de l’union européenne. Fermeté donc d’un côté, optimisme de l’autre. Face au refus de Londres d’entériner l’accord de Brexit conclu fin 2018 avec l’Union européenne, Emmanuel Macron et Angela Merkel ont du mal à accorder leurs discours. Mercredi 21 août, à Berlin, Boris Johnson a martelé qu’il ne pouvait accepter en l’état l’accord actuel de divorce.
Pour le président français, un « Brexit dur », sans accord au 31 octobre, « serait la responsabilité du gouvernement britannique », qui « a toujours la possibilité jusqu’à la dernière seconde de retirer l’article 50″, sur lequel repose la procédure de sortie de l’UE. La France s’est « préparée » à ce scénario, a-t-il souligné. « Tous les textes ont été passés, nous sommes à l’heure. On a embauché les douaniers, les experts vétérinaires… »
A Berlin, où Boris Johnson était reçu ce mercredi soir par son homologue allemande, le ton était radicalement différent. Loin de l’intransigeance de Paris, Angela Merkel a jugé possible de trouver un accord négocié « dans les 30 prochains jours ».
Le mécanisme du « filet de sécurité » aurait pour conséquence de maintenir l’ensemble du Royaume-Uni dans l’Union douanière avec les pays de l’UE jusqu’à ce que les deux partenaires trouvent une solution pour définir leur future relation post-Brexit, dans un délai de deux ans environ. «
« Je suis tout à fait satisfait » de cette proposition, lui a répondu Boris Johnson, à ses côtés, même s’il a estimé que le calendrier de 30 jours proposé par Angela Merkel était « très serré ». « Je suis très satisfait de vous écouter ce soir Angela, d’entendre qu’à tout le moins une conversation sur le sujet peut à présent réellement débuter », a-t-il dit.
Jeudi, « BoJo » sera reçu à l’Elysée par Emmanuel Macron.
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