Des élus mal aimés : pourquoi ?
38 % seulement de la population ont une bonne image des lithiques et ce chiffres peut descendre jusqu’à 20 % dans les partis extrêmes. En cause, évidemment certaines affaires mais aussi le contenu général de la politique dans les domaines économique, social, sociétal et culturel. En réalité c’est le contenu même de la démocratie qui est critiqué. Avec d’une part un mode d’élection qui repose trop sur l’argent, les lobbys et les réseaux d’influence ensuite et surtout par le décalage entre les intentions manifestées lors des campagnes électorales et les orientations prises après élection. La démocratie se limite trop souvent au dépôt d’un bulletin dans l’urne ensuite les élus se comportent comme dans la monarchie au plan national comme dans les baronnies au niveau plus local. La concertation et le contrôle par les citoyens pendant un mandat est à peu près inexistant. Certes heureusement encore la liberté d’expression n’est pas entravée mais cela ne change rien du fait des majorités dont disposent les décideurs. L’autre phénomène qui peut expliquer le désamour vis-à-vis des élus c’est peut-être leur origine sociologique pour une grande majorité presque tous formatés de la même manière en provenance d’instituts politiques, souvent des fonctionnaires ou des barons dont la notoriété repose sur le clientélisme. Enfin trop nombreux sont les élus qui ont transformé le mandat politique en métier.
Les Français estiment d’abord que « les carrières politiques sont trop longues » (70%), que les élus « gagnent trop d’argent » (66%), qu’ »ils ont trop de pouvoirs ». Ils ne sont que 30% à penser que les élus sont compétents, 26% qu’ils sont « proches des préoccupations des citoyens », et 20% qu’ils sont honnêtes.
Concernant les actes de vandalisme commis contre des permanences d’élus de la majorité, 47% les condamnent, 44% les comprennent mais ne les approuvent pas, 9% les approuvent.
Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon représentatif de 1006 personnes, selon la méthode des quotas, réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 8 au 9 août 2019.
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