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Archive mensuelle de juillet 2019

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Barèmes chômage contestés par les tribunaux

Barèmes chômage contestés par les tribunaux

 

La révolte contre le barème Macron qui limite les indemnités en cas de licenciement abusif monte en puissance. Ainsi plusieurs tribunaux ont décidé de ne pas l’appliquer car ils  considèrent qu’il est en contradiction avec les textes internationaux.

 

Le conseil de prud’hommes de Grenoble a ainsi refusé, dans une décision rendue lundi, d’appliquer le barème sur les indemnités pour licenciement abusif, passant outre l’avis de la Cour de cassation qui l’a récemment jugé « compatible » avec les textes internationaux. Dans ce jugement à propos d’une salariée licenciée en 2018, le conseil écarte le barème, mesure phare des ordonnances de 2017, « afin de permettre une réparation adéquate du préjudice de la salariée, conformément aux dispositions de l’article 10 de la Convention n°158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) ».Certes, le conseil note l’avis de la Cour de cassation du 17 juillet qui a jugé le plafonnement des indemnités « compatible » avec la convention de l’OIT, mais il ne s’estime pas lié par cet avis, de portée générale, qui « ne constitue pas une décision sur le fond ». Depuis les ordonnances réformant le Code du travail fin 2017, ces dommages et intérêts sont plafonnés entre un et vingt mois de salaire brut, en fonction de l’ancienneté. Un plafonnement vivement critiqué par les syndicats qui le jugent trop bas. D’autres conseil refusent aussi ce nouveau barème ; 

Macron, le liquidateur de l’industrie, de l’économie et du patrimoine

 

 

Macron,  le liquidateur de l’industrie, de l’économie et du patrimoine

Depuis plus  de deux ans que Macron assume les responsabilités présidentielles. Un délai suffisant pour commencer à faire un bilan d’autant plus que Macron occupait déjà des fonctions importantes dès 2014 auprès de Hollande. D’un point de vue macro économique, l’échec est patent. Si on relève un petit rebond de la croissance en 2018, on le doit surtout à la politique de Hollande. Pour 2019, la croissance ne devrait pas dépasser beaucoup 1 %. Le nombre de chômeurs évoluera très peu, les comptes de public sont encore plus dégradés. Dans l’opinion publique, ils sont 70 % à ne pas croire à l’efficacité de la politique menée. On objectera que certaines réformes ont été engagées mais souvent des réformes qui ne vont pas jusqu’au bout ou même auxquelles on renonce. Voir par exemple le nombre de fonctionnaires. Macron avait annoncé la suppression de 50 000 postes pendant son quinquennat or en 2020 , on  ne prévoit que la suppression de 2000. Un renoncement évidemment à la réforme de l’État. Un État plombé par ses couts de fonctionnement notamment ses couts salariaux mais aussi par la technocratie qui pour des motifs existentiels ne cesse de paralyser l’initiative. Macron de ce point de vue est prisonnier de ses origines de technocrate comme il est aussi dépendant des intérêts financiers qui ont soutenu sa campagne. Il a ainsi accordé 40 milliards d’allègements fiscaux, peut-être nécessaires, mais sans aucune contrepartie et sans aucune évaluation. La plus grande insuffisance de Macron est son manque de vision économique en particulier dans le domaine de l’industrie. Pour Macron, la stratégie se résume à des affaires d’achat et de vente comme on les mène dans les banques d’affaires sans tenir compte des perspectives à long terme. L’exemple le plus catastrophique est sans doute celui d’Alstom. On notera d’ailleurs qu’il n’y a pas de ministre responsable de l’industrie, tout simplement parce qu’on considère qu’il n’y a pas besoin de vision et que seul le marché se chargera de définir le futur paysage. Avec de tels raisonnements on n’aurait jamais créé et vendu les produits phares que sont les TGV, les centrales électriques et les Airbus. Faute de réflexion, on est par exemple passé à côté de la technologie 5G  totalement aux mains des Américains et des Chinois. La vision de Macron est uniquement à court terme et embrasse seulement des startups qui naissent et se vendent dans les cinq ans. Des délais bien insuffisants pour des enjeux stratégiques qui exigent des dizaines d’années ; par exemple,  la filière hydrogène, la filière des batteries électriques, l’intelligence artificielle, la transition écologique,  etc. il n’y a guère que dans le domaine de l’armement qu’on tente de voir un peu plus loin que son nez ; peut-être pour la bonne raison que la France n’a plus les moyens financiers d’une grande puissance. Une partie de l’économie est aussi en voie de liquidation du fait de la multiplication d’accords commerciaux qui vont favoriser des pays beaucoup plus concurrentiels et qui s’assoient notamment sur les normes sociales, environnementales et sanitaires. Une économie qu’on laisse se placer sous la tutelle des géants du numérique américain notamment alors que la France a été pendant longtemps un des leaders de l’innovation en matière de grande distribution. La liquidation concerne aussi le patrimoine avec par exemple la vente des aéroports, infrastructures stratégiques s’il en est, la vente de la très lucrative activité des jeux. Enfin parallèlement la démocratie n’aura guère progressé puisqu’à la république monarchique on aura substitué une forme de monarchie absolue où seul le président décide de tout et tout le temps. Y compris pour la désignation des candidats aux municipales comme lorsque les anciens souverains distribuaient les charges aux courtisans.

 

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Repas « professionnels» : Macron pire que de Rugy

Repas « professionnels» : Macron pire que de Rugy

 D’après France Info, alors que de Rugy  a été accusé d’avoir organisé une dizaine de repas dont le caractère professionnel est très discutable sur la période de quelques moi, Macron, lui, lorsqu’il était ministre de l’économie organisait  pratiquement un dîner par jour pour préparer sa campagne électorale. Brigitte Macron était même capable de participer à 2 dîners par jour ! Le tout dans le somptueux appartement de 300 m² du ministre de l’économie et aux frais de la princesse. A une époque pas si lointaine, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie (2014-2016), a donc  aussi multiplié les dîners et les rencontres à Bercy. A en croire les observateurs de la vie politique et ses adversaires, ces réceptions lui ont permis de se constituer un solide réseau qui a pu lui être utile pour la suite de sa carrière politique. « Pour François de Rugy, on parle d’une dizaine de dîners entre octobre 2017 et juin 2018 mais du côté d’Emmanuel Macron, c’était quasiment tous les soirs !, s’exclame Frédéric Says. C’était très très soutenu. »

Le journaliste avait, à l’occasion de la sortie de son livre, révélé qu’« en seulement huit mois, jusqu’à sa démission en août » 2016, « Emmanuel Macron [avait] utilisé à lui seul 80% de l’enveloppe annuelle des frais de représentation accordée à son ministère par le Budget ». A l’époque, le mouvement En marche !, lancé par Emmanuel Macron, avait immédiatement démenti ces accusations. « Aucun centime du budget du ministère de l’Economie (…) n’a jamais été utilisé pour En marche ! Toute affirmation du contraire est purement et simplement diffamatoire », pouvait-on lire dans un communiqué. Interrogé de nouveau sur le sujet par franceinfo, l’Elysée n’a pas donné suite à nos sollicitations.

 

Certains ont pourtant pu observer aux premières loges la fréquence très importante des dîners organisés par Emmanuel Macron. « Dans la dernière ligne droite, il y avait beaucoup de passages », confie à franceinfo son ancien voisin de palier à Bercy Michel Sapin, ex-ministre des Finances et des comptes publics. Son secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, est encore plus prolixe. Auteur dUn ministre ne devrait pas dire ça (Robert Laffon, 2018), ce dernier y racontait que c’est dans l’appartement de fonction du ministre de l’Economie – « 300 mètres carrés high-tech et rutilants (…) digne d’une revue d’architecture » – que « matin, midi et soir, le couple a reçu beaucoup de monde pour préparer le décollage d’En marche ! »

 

Le socialiste poursuivait : « Tous les espaces du septième étage de Bercy (…) étaient mis à contribution simultanément. Une stratégie qui permettait à Brigitte et Emmanuel Macron de prendre l’apéritif dans une réception du ministère, de débuter un premier dîner plus officiel avec d’autres convives au septième étage puis d’en poursuivre un second à l’appartement ! Un double dîner en somme ».

Brésil : « La diplomatie française a toujours été très pragmatique « comme Le Drian, dit le saumon rose

Brésil : « La diplomatie française a toujours été très pragmatique «  comme Le Drian, dit le saumon rose

Vis-à-vis des régimes autoritaires, Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian sait faire preuve de souplesse d’échine. Ce sera encore le cas lors de la visite au Brésil comme c’est le cas par exemple encore vis-à-vis de la dictature en Chine. Il faut dire que la souplesse d’échine est un peu la spécialité de Jean-Yves le Drian surnommé le saumon rose pour sa grande capacité à naviguer entre tous les courants politiques. Il a commencé sa carrière politique assez à gauche (leader en 68 à Rennes), il s’est rapproché de la plupart des responsables de courant du PS  puis avec le temps  à continué sur des positions plutôt centristes  et maintenant il est clairement à droite. Aux dires des experts,  le Drian a même été un brillant ministre des armées. Pas étonnant, il s’est fait pistonner par son père pour échapper à son incorporation dans les paras pour rejoindre un régiment plus tranquille. Il accomplit son service militaire au 512e régiment du train de Saint-Lô, après avoir initialement été convoqué dans les para. Ce changement d’affectation fait suite à l’intervention de son père auprès du député-maire de Carnac Christian Bonnet. Lors de son service, il apprend à conduire divers véhicules, sans doute aussi le véhicule de sa carrière politique.

On fera observer que Macron, lui, est bien chef des armées sans jamais avoir effectué le moindre service militaire !« 

Pourtant les divergences sont importantes voire inconciliables entre la France et le Brésil Jair Bolsonaro avait annoncé durant sa campagne sa volonté de se retirer de l’accord de Paris« Je pense qu’il y a une volonté de trouver un point d’accord, pas forcément pour convaincre le président brésilien de revenir en arrière sur ses positions ‘trumpiennes’ en matière de climat, mais au moins pour préserver les intérêts français dans ce domaine« , conclut Olivier Compagnon. Vis-à-vis par exemple des enjeux environnementaux, de la démocratie ou des droits de l’homme en clair on sacrifie les valeurs démocratiques sur l’autel du business ; pour preuve cet accord appelé Mercosur avec des pays d’Amérique latine dont le Brésil.

Le sulfureux Richard Ferrand défend de Rugy

Le sulfureux Richard Ferrand défend de Rugy

 

 

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Il y aurait de quoi en rire si ce n’était aussi grave et aussi triste. Le sulfureux Richard Ferrand, actuellement président de l’assemblée nationale, défend de Rugy et déclare ne pas accepter la mise en cause de l’intéressé. Sans doute Richard Ferrand pense-t-il lui-même à sa propre affaire quand il a été obligé de démissionner du gouvernement pour être impliqué dans l’histoire qui a permis à sa compagne d’obtenir un petit pactole de 800 000 € environ grâce à l’affaire des mutuelles de Bretagne dont Ferrand lui-même était président. Une affaire d’abord enterrée, puis déterrée et dépaysée. On espère que ce n’est pas en Papouasie ! Il y a de quoi rire quand on sait que le fameux rapport de complaisance de l’Assemblée nationale découle de l’avis  de la déontologie qui avait été nommée par de Rugy et par le secrétaire général de l’Assemblée nationale ancien collaborateur de de Rugy. Pour Richard Ferrand il n’y a pas de doute, les dîners fastueux étaient professionnels, malheureusement pas les invités !  L’ancien socialiste en tout cas ne manque pas d’aplomb quand il affirme « Les rapports ont révélé un grand écart entre la réalité et la présentation des faits. La mise en cause de leurs auteurs m’a profondément choqué. Je ne l’accepte pas. Le secrétaire général de l’Assemblée nationale, le plus haut fonctionnaire de la maison, a effectué un travail irréprochable, tout comme la déontologue, autorité indépendante, inamovible et non reconductible. Aucun doute ne peut être émis sur leur sérieux et leur légitimité, a fortiori si la motivation de cette critique est que leurs conclusions ne vont pas dans le sens souhaité par les accusateurs »,

 Richard Ferrand s’inquiète également qu’une simple mise en cause dans la presse peut aujourd’hui aboutir à une démission : « Que les ministres ne puissent plus résister à la pression née d’un seul soupçon, oui, c’est inquiétant. Cette pression qui s’installe à partir d’accusations, répétées sans cesse et relayées sur les réseaux sociaux, crée des situations intenables. Ce n’est pas une avancée démocratique, mais une brutalité insupportable. La République est un État de droit. Pas un État dans lequel le soupçon et le bruit doivent l’emporter sur la vérité établie au regard de la loi. C’est valable pour tous les citoyens », (sauf lui –NDLR- sans doute ! »

Le JDD avocat de Sarkozy

Le JDD avocat de Sarkozy

 

Le JDD a toujours été proche du pouvoir, celui de Sarkozy maintenant de Macron(les deux ne sont pas incompatibles puisque  que Sarkozy fricote avec Macron). Le JDD se fait d’ailleurs souvent le partisan le plus fervent de Macron en sortant de temps en temps de curieuses enquêtes d’opinion qui annonce la remontée du président dans l’opinion (contrairement à ce qu’on constate dans d’autres enquêtes). Il n’y a pas un meilleur avocat que Gaettagno pour défendre la politique actuelle du pouvoir. Pas étonnant le rédacteur en chef du JDD et un macroniste  convaincu et s’affirme d’ailleurs comme tel sur les chaînes d’info continue. Récemment, le même journal avait déclaré que Sarkozy était victime d’une machination à propos du financement libyen. Rebelote encore et sous la signature du rédacteur en chef du JDD avec des arguments très approximatifs pour ne pas dire sulfureux et contradictoires

« Une autre pièce maîtresse de l’accusation dans l’affaire du prétendu financement libyen de Nicolas Sarkozy vient de s’effondrer à bas bruit. Dans une déposition recueillie à Tripoli le 9 février par les juges français mais versée au dossier d’instruction il n’y a que quelques semaines, l’ancien Premier ministre de Kadhafi, Baghdadi al-Mahmoudi, a refusé de confirmer en détail ses affirmations précédentes et en a nettement relativisé la portée. « Je n’ai pas de relation directe avec les faits, on me les a juste rapportés », a-t-il déclaré – ce qui prive son récit de toute valeur probante devant la justice.

L’ex-dignitaire libyen (qui a été libéré de prison la semaine dernière) était l’un des principaux témoins à charge de l’enquête. Interrogé une première fois en 2016 par le procureur général de Tripoli, Mahmoudi avait évoqué d’importantes contributions à la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Il désignait comme les opérateurs de ces versements les directeurs de cabinet respectifs de Kadhafi et de Sarkozy, Bechir Saleh et Claude Guéant. Les deux intéressés ayant toujours nié – même si le Libyen a fluctué dans ses explications -, la volte-face de Mahmoudi mène les juges dans une nouvelle impasse.

À lire le compte rendu de son audition, l’ex-secrétaire du « Comité populaire général » (l’équivalent du gouvernement sous Kadhafi) a en effet éludé la plupart des questions des juges parisiens en se retranchant derrière ses déclarations anciennes, qu’il venait pourtant de rétracter. Était-il au courant de versements à Sarkozy? «  Ce n’est pas la peine de répéter cela. » Connait-il les montants? « J’avais dit tout ce que je sais et tout ce qu’on m’avait rapporté. »

Peut-il dire si, « dans l’absolu, des fonds sont parvenus ou non à Sarkozy »? « J’avais déjà tout dit dans mon témoignage. » Sauf que lui-même avait révélé, dans son audition en 2016, que Kadhafi avait « des doutes » sur la destination réelle des sommes et qu’en tout état de cause, « il n’en existait aucune preuve »

 

C’est ce qu’on appelle du journalisme approximatif ou plutôt militant

De Rugy : les repas étaient professionnels…. Mais pas les invités !

  • De Rugy : les repas étaient professionnels…. Mais pas les invités !

 

La sémantique a son importance dans les rapports complaisants de l’administration proche du pouvoir. Ainsi c’est le secrétaire général de l’assemblée nationale par ailleurs ancien subordonné de de Rugy qui a enquêté sur les fameux repas fastueux. En fait, le rapport retient seulement trois dîners privés sur une dizaine. Mais Mediapart soutient que les repas privés étaient beaucoup plus nombreux et que la plupart des invités étaient  ceux de l’épouse du ministre. Bref, on pourrait considérer qu’il s’agit effectivement de repas professionnels puissent qu’ils s’effectuent dans le cadre de fonctions électives mais les invités, eux, ne sont guère professionnels . Le résultat du contrôle ordonné par le président de l’Assemblée nationale doit être rendu public mardi. Mais déjà des premiers éléments vont dans le sens de l’ex-ministre François de Rugy. Selon France Info, qui cite une source proche de l’enquête, les dîners organisés à l’hôtel de Lassay étaient bien « des dîners professionnels ». …..sauf seulemenet 3. Observons que cette enquête a été diligentée par le président actuel de l’assemblée nationale. Lequel a dû aussi quitter à la son poste de ministre car impliqué dans une affaire où sa compagne a réaliér un petit bénéfice de l’ordre  de 800 000 € à propos d’un bâtiment loué par les mutuelles de Bretagne présidées précisément par Richard Ferrand. Dans un premier temp,s le tribunal de Brest avait prononcé l’absolution pour cette affaire considérant que la date était trop tardive pour enquêter. Depuis, une nouvelle plainte a été déposé par anticorps et comme on dit souvent pour enterrer ses histoires l’enquête a été dépaysée. Depuis ce transfert géographique aucune nouvelle ! Richard Ferrand est donc bien placé pour être en fait le garant d’une enquête sur les frasques de de Rugy. Un de Rugy qui ne cesse de s’enfoncer dans ses contradictions. En effet

 

Depuis le début de l’affaire, le désormais ex-ministre de l’Ecologie nie avoir commis une faute, mettant en avant « un travail de représentation » requis par ses fonctions. Il s’était aussi engagé, le cas échéant, à « rembourser chaque euro contesté ». « Pour moi, ce n’est pas privé parce qu’en fait, c’est du relationnel », avait pour sa part déclaré à Mediapart son épouse, Séverine de Rugy : « Certes, ça appartient à un cercle amical mais on n’est pas là pour se taper la cloche. » Des dîners «professionnels» dont Mme Rugy a confirmé dans un entretien enregistré le caractère «amical» des invités, que François de Rugy qualifie d’«informels» et dont plusieurs convives (ex: Aphatie) ont réfuté l’aspect professionnel…

General Electric : Bruno Lemaire s’engage….à rien

General Electric : Bruno Lemaire s’engage….à rien

 

 

Bruno Le Maire s’engagerait à vérifier l’accord de 2014 qui a permis au groupe américain GE  de mettre la main sur la branche électrique d’Alstom. Pour faire passer la pilule,  le gouvernement de l’époque et notamment Macron avait tenu à souligner la promesse de GE de créer 1000 emplois. La réalité est bien différente puisque sitôt les élections européennes passées (comme par hasard ?) GE a annoncé au contraire la suppression de 1000 postes. La vérité sans doute c’est que sur pression des Américains ( menaçant notamment de poursuites judiciaires des dirigeants d’Alstom), sur pression de Bouygues ancien actionnaire, on a bradé la branche électrique d’Alstom. Ce qui au passage a permis aux présidents de l’époque Patrick Kron d’éviter toute poursuite judiciaire et de toucher un joli pactole en récompense. Les syndicats bien sûr ont réagi face à cette catastrophe sociale mais aussi économique et technologique. Ils ont n otamment demandé à Bruno Lemaire que les engagements d’emploi soient tenus par GE.  le problème c’est que juridiquement il se pourrait bien que n’existe aucune contrainte et que les promesses d’emploi résultent du marketing politique de Macron quand il était ministre de l’économie et de la communication bidon de la part de GE. Il paraît curieux que Bruno Lemaire s’engage seulement aujourd’hui, dans une réponse aux syndicats de General Electric publiée vendredi par L’Est Républicain, à vérifier le respect de l’accord signé en 2014 entre le groupe américain, Alstom et l’Etat français, concernant le maintien des centres de décision de l’activité Turbines à gaz à Belfort. On aurait pu imaginer qu’il avait fait depuis longtemps

L’intersyndicale CFE-CGC, CGT, Sud, avait adressé le 18 juillet une “mise en demeure” au ministre de l’Economie et des Finances pour qu’il fasse respecter cet engagement, souscrit dans le cadre du rachat des activités “énergie” d’Alstom par GE et valable dix ans.Les représentants du personnel ont dénoncé la délocalisation de plusieurs fonctions de direction de l’activité Gaz en Suisse et l’aggravation du phénomène si le plan social, annoncé début juin, qui prévoit la suppression d’un millier d’emploi à Belfort, était finalisé.

 

«Je vous confirme avoir demandé à General Electric de démontrer que les centres de décision en matière de conception, de production et de vente de turbines à gaz seraient maintenues à Belfort à l’issue des restructurations envisagées», écrit Bruno Le Maire. Le ministre invite les représentants de l’intersyndicale à lui transmettre tous les éléments montrant «d’éventuels manquements passés de General Electric à ses obligations ou de formuler une analyse plus précise sur le plan (social)». «C’est à cette seule condition d’une analyse robuste et partagée que nous pourrons obtenir des évolutions de ce plan», ajoute-t-il quand les syndicats, qui boycottent les négociations sur le PSE (plan de sauvegarde de l’emploi), lui demandaient d’exiger sa suspension. «On sent qu’il y a, et pour ne pas dire autre chose, une certaine ‘réticence’ de la part du gouvernement», a réagi Cyril Caritey, représentant de la CGT au sein de l’intersyndicale, interrogé par Reuters. Les syndicats, qui estiment avoir déjà présenté leurs arguments au ministre et pour qui l’activité Turbines à gaz doit connaître un rebond important dès 2021, étaieront leur position sous la forme d’un “plan B” qu’ils présenteront en septembre.

L’affaire Alstom : 1000 postes supprimés au lieu de 1000 créées

L’affaire Alstom : 1000 postes supprimés au lieu de 1000 créées

 

Socialement, le bilan est terrible, le pire c’est que la vente d’Alstom a été négociée par Macron qui en fait a bradé l’entreprise. C’est son principal conseiller au ministère qui a géré le dossier. Hugh Bailey, devenu responsable  des affaires publiques de GE France et  en avril 2019 directeur général de General Electric France.   Hugh Bailey, qui a rejoint GE en 2017, a la particularité d’avoir été conseiller pour les affaires industrielles et le financement à l’export au sein du cabinet d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était Ministre de l’Economie du gouvernement Valls entre l’été 2014 et l’été 2016. A l’époque, Emmanuel Macron avait piloté la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric, après avoir suivi le dossier de très près lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée auprès de François Hollande. Il y a plusieurs scandales dans ce dossier. D’abord celui du PDG Patrick Kron menaçé de poursuites judiciaires qui a liquidé Alstom électrique pour s’en débarrasser et qui au passage a touché un joli pactole. Le second scandale est lié  à la nomination du conseiller de Macron qui précisément a négocié la vente. Un pantouflage qui normalement est interdit. En réalité, la promesse de créer 1000 emplois était tout à fait illusoire et ne repose pas sur des dispositions juridiques. C’est une promesse politique soutenue par Macron. Au lieu de créer 1000 emplois on va en supprimer 1000.

Le géant américain General Electric a annoncé, mardi 28 mai, quelques jours après les élections européennes, envisager la suppression de plus de 1 000 postes en France. Dans le détail, le groupe américain, qui avait racheté en 2015 la branche énergie d’Alstom, envisage jusqu’à 792 suppressions de postes dans l’entité gaz et 252 dans celle dédiée aux fonctions supports, a précisé un porte-parole du groupe.

Emmanuel Macron était ministre de l’Economie au moment du rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric et il avait donné son feu vert. Aujourd’hui, ce rachat est pointé du doigt, notamment par Jean-Pierre Chevènement, ancien maire de Belfort :  »Il est apparu que cet accord soi-disant équilibré ne l’était pas. Il n’y avait pas égalité entre Alstom d’une part et General Electric de l’autre. Il y avait trois coentreprises où Alstom était en position minoritaire. Donc, il y a eu des erreurs à l’époque, a-t-il affirmé au micro de franceinfo. Après son rachat en 2015 de la branche énergie d’Alstom, General Electric s’était engagé à créer un millier d’emplois en France. Mais ces derniers n’ont jamais vu le jour. « A l’époque, Emmanuel Macron, qui était ministre de l’Economie, s’était engagé à soutenir l’emploi à Belfort, à être toujours présent aux côté des salariés », se souvient Damien Meslot, maire de Belfort.« Le ministre de l’Economie de l’époque était venu nous voir à Belfort pour nous dire, je cite : ‘Belfort a un avenir industriel. Votre activité a une importance stratégique pour la France et sera donc défendue. Vous pouvez compter sur moi’ », tient aussi à rappeler le député centriste Michel Zumkeller.

« Nous savons que le président de la République a rencontré le président de General Electric, Larry Culp, qui lui a fait part d’un projet de plan de licenciements. Emmanuel Macron a demandé que ce plan soit annoncé après les élections européennes », prévenait déjà Damien Meslot, le maire de Belfort, au micro de franceinfo, dès le 21 mai, alors que le plan de licenciements n’était qu’une rumeur insistante.

Alors que les syndicats de General Electric alertent les autorités depuis des semaines sur ce plan social, l’annonce de ces suppressions de postes est effectivement tombée deux jours après le scrutin.

J’espère que le président de la République et le gouvernement mettront la même énergie à créer de nouvelles activités à Belfort qu’ils en ont mis pour déplacer l’annonce du plan, après les élections européennes. Damien Meslotsur BFMTV

La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie a nié que l’Etat ait été mis au courant de ces suppressions d’emplois avant les élections européennes. « On n’était pas plus au courant que les personnes concernées », a soutenu Agnès Pannier-Runacher sur franceinfo. Il faut noter que General Electric nouvel actionnaire d’Alstom électrique, comme Bouygues ancien actionnaire font aussi parti des généreux donateurs de la campagne de Macon. Une enquête est en cours sur ce sujet mais comme la plupart des affaires de ce type elle risque de finir en eau de boudin.

Politique monétaire-Taux d’intérêts négatifs : en attendant la crise ?

Politique monétaire-Taux d’intérêts négatifs : en attendant la crise ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que nombre d’économistes sont dans le potage vis-à-vis des taux d’intérêt  et des conséquences des taux négatifs. Normalement, l’épargne est rémunérée par un taux d’intérêt qui assure aux prêteurs de la récupération de  son placement voire davantage en fonction de l’inflation. Cette fois,  on propose aux épargnants de perdre d’entrée de l’argent lors de leur placement. Cette rémunération négative (un curieux concept économique) affaiblit aussi la rentabilité des banques et fragilise le système financier. Par ailleurs, le fait d’emprunter  à bon compte incite des Etats à lâcher la bride des équilibres budgétaires et à reporter à beaucoup plus tard le remboursement de leurs dettes. Ce que fait d’ailleurs la France qui renvoie maintenant au-delà de 2022 la perspective d’équilibre budgétaire. Certains économistes se félicitent de ces taux négatifs qui peuvent permettre d’emprunter davantage et financer des investissements à long terme, exemple la transition écologique. Mais cela peut aussi servir à financer le fonctionnement qui va augmenter la dette. Une augmentation de la dette financée le plus souvent par de nouveaux emprunts mais dont les taux d’intérêt risquent d’être nettement supérieurs à ceux d’aujourd’hui. Ce qui semble faire l’unanimité des experts, c’est que c’est situation ne pourra durer. Or pour l’instant les banques centrales n’envisagent nullement de relever les taux d’intérêt ; bien au contraire, elles réengagent presque toutes une politique accommodante pour soutenir une économie qui se tasse dangereusement. D’ailleurs elles n’ont pas de légitimité à augmenter les taux d’intérêt puisque l’inflation est plus que maîtrisée ; elle est même très inférieure aux objectifs. En cause évidemment, la faiblesse de la demande, donc le déséquilibre au détriment de l’offre qui pèse les prix. Un cercle très peu vertueux car dans le même temps, le pouvoir d’achat a tendance lui aussi à diminuer (notons que lorsqu’il augmente légèrement comme en France les consommateurs préfèrent plutôt épargner que de consommer justement en raison des incertitudes économiques et financières). Les taux négatifs qui permettent d’emprunter à bon compte constituent  une sorte de fausse monnaie ou de planche à billets qu’il faudra régler un jour lors des les ajustements. Des ajustements qui pourraient intervenir lors d’un crack immobilier ou monétaire par exemple. On objectera que ce n’est pas la première fois qu’on fait tourner la planche à billets pour relancer l’économie et ou boucher les trous budgétaires. Mais cela ne pourra pas durer et nécessairement se transformera en crise le moment venu. En attendant les experts, utiles bien entendus pour comprendre les phénomènes économiques, sont un peu dans le potage comme ils le sont traditionnellement à la veille des grandes crises. Des grandes crises, de type 2007 ou des années 30 que pratiquement qu’aucun expert n’avait prévu.

 

Macron : liquidateur de l’industrie, de l’économie et du patrimoine

 

 

Depuis plus  de deux ans que Macron assume les responsabilités présidentielles. Un délai suffisant pour commencer à faire un bilan d’autant plus que Macron occupait déjà des fonctions importantes dès 2014 auprès de Hollande. D’un point de vue macro économique, l’échec est patent. Si on relève un petit rebond de la croissance en 2018, on le doit surtout à la politique de Hollande. Pour 2019, la croissance ne devrait pas dépasser beaucoup 1 %. Le nombre de chômeurs évoluera très peu, les comptes de public sont encore plus dégradés. Dans l’opinion publique, ils sont 70 % à ne pas croire à l’efficacité de la politique menée. On objectera que certaines réformes ont été engagées mais souvent des réformes qui ne vont pas jusqu’au bout ou même auxquelles on renonce. Voir par exemple le nombre de fonctionnaires. Macron avait annoncé la suppression de 50 000 postes pendant son quinquennat or en 2020 , on  ne prévoit que la suppression de 2000. Un renoncement évidemment à la réforme de l’État. Un État plombé par ses coups de fonctionnement notamment ses coups salariaux mais aussi par la technocratie qui pour des motifs existentiels ne cesse de paralyser l’initiative. Macron de ce point de vue est prisonnier de ses origines de technocrates comme il est aussi dépendant des intérêts financiers qui ont soutenu sa campagne. Il a ainsi accordé 40 milliards d’allègements fiscaux peut-être nécessaires mais sans aucune contrepartie et sans aucune évaluation. La plus grande insuffisance de Macron et son manque de vision économique en particulier dans le domaine de l’industrie. Pour Macron la stratégie se résume à des affaires d’achat et de vente comme on les mène dans les banques d’affaires sans tenir compte des perspectives à long terme. L’exemple le plus catastrophique est sans doute celui d’Alstom. On notera d’ailleurs qu’il n’y a pas de ministre responsable de l’industrie, tout simplement parce qu’on considère qu’il n’y a pas besoin de vision et que seul le marché se chargera de définir le futur paysage. Avec de tels raisonnements on aurait jamais créé et vendu les produits phares que sont les TGV, les centrales et l’aéronautique. Faute de réflexion, on est par exemple passé à côté de la technologie cinq j’ai totalement aux mains des Américains et des Chinois. La vision de Macron est uniquement à court terme et embrasse seulement des startups qui naissent et se vendent dans les cinq ans. Des délais bien insuffisants pour des enjeux stratégiques qui exigent des dizaines d’années ; par exemple,  la filière hydrogène, la filière des batteries électriques, l’intelligence artificielle etc. il n’y a guère que dans le domaine de l’armement contente de voir un peu plus loin que son nez peut-être pour la bonne raison que la France n’a plus les moyens financiers d’une grande puissance. Une partie de l’économie est aussi en voie de liquidation du fait de la multiplication d’accords commerciaux qui vont favoriser des pays beaucoup plus concurrentiels et qui s’assoient notamment sur les normes sociales, environnementales et sanitaires. Une économie qu’on laisse se placer sous la tutelle des géants du numérique américain notamment alors que la France a été pendant longtemps un des leaders de l’innovation en matière de grande distribution. La liquidation concerne aussi le patrimoine avec par exemple la vente des aéroports, infrastructures stratégiques s’il en est, la vente de la très lucrative activité des jeux. Enfin parallèlement la démocratie n’aura guère progressé puisqu’à la république monarchique on aura substitué une forme de monarchie absolue où seul le président décide de tout et tout le temps. Y compris pour la désignation des candidats aux municipales comme lorsque les anciens souverains distribuaient les charges aux courtisans.

 

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La députée LaREM chargée des retraites complètement perdue

La députée LaREM chargée des retraites complètement perdue

 

Corinne Vignon, députée LaREM de Haute-Garonne, chargé des questions de retraite pour la république en marche s’est complètement plantée lors d’une interview sur la chaîne LCP. Elle a bafouillé, s’est interrompu, incapable d’expliquer la nouvelle philosophie des retraites. Un spectacle assez lamentable qui témoigne bien de l’incompétence totale de la plupart des députés de la république en marche. Des députés sans légitimité sociale et recrutés par petites annonces sur Internet. Il est clair que la spécialiste des retraites de la république en marche ne connaît rien à la question. Pas étonnant professionnellement, elle  était spécialisé dans les arts, elle avait aussi une activité professionnelle de voyance ! (activité qui lui a été reprochée car menée parallèlement à son mandat de députée). Sa seule expérience sociale est celle d’être maire d’un bourg de 2000 habitants depuis 2014. Un peu court comme profil et contrairement à ce qu’indique l’intéressée, il ne s’agit pas seulement d’un manque d’habitude des médias mais tout simplement d’une grave défaillance de connaissances. A visiblement, elle  eu bien du mal à expliquer une partie de la réforme des retraites, dont elle est pourtant l’ambassadrice depuis 2018.Corinne Vignon , interpellée par une journaliste de LCP sur le futur système des retraites dont la réforme a été lancée par le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye le 18 juillet dernier: “Sur cette histoire de points, comment garantir que tous les salariés auront le bon montant de retraite à la fin?”, l’interroge la journaliste. Une question face à laquelle la députée a perdu ses moyens:

“Sur cette histoire de points, je tiens à rassurer nos téléspectateurs, il ne s’agit pas de capitalisation, il s’agit bien de… Nous allons, comme le système actuel, être un système qui permet une transition complète…”, puis baisse la tête, visiblement perdue dans le fil de ses explications.

La valeur du point: «Le point sera fixé à 10 euros, il aura une…. dans toute sa fonction euh… tout au long de la carrière, ce point sera revalorisé en fonction de l’inflation, lorsque la pension sera liquidée, et il sera revalorisé en fonction des salaires tout au long de la période de votre carrière.”

« L’erreur est humaine », a-t-elle répondu aux attaques dans l’après-midi. Dans une vidéo postée sur son compte Twitter, Corinne Vignon explique qu’elle « n’est pas une spécialiste des médias », qu’elle « a eu un coup de chaud » mais que sa « prestation maladroite (…) ne reflète pas la rigueur de mon engagement »

Dommage quand m^me qu’elle n’ait pas fait appel à ses dons de voyance pour éclairer ses connaissances sur le futur régime de retraite !

Taxe Gafa : « Macron est idiot » (Trump)

Taxe Gafa : « Macron est idiot » (Trump)

 

Visiblement c’est la fin des mamours entre Emmanuel Macron et Donald Trump. Le président américain a traité Macron d’idiot après l’adoption il y a deux semaines d’une taxe de 3% sur les revenus des grands acteurs du numérique (“Gafa”), principalement américains.

L’annonce de cette mesure de rétorsion n’est pas nouvelle de la part du président américain.

Il s’agit d’une menace récurrente de la part du président américain, qui avait, en novembre dernier, accusé Paris de pratiques commerciales inéquitables dans le domaine du vin, pratiques qui entraveraient selon lui l’accès des producteurs américains au marché français. Notons que cette critique n’est pas complètement fausse et qu’il convient sans doute d’être prudent en la matière. En effet les exportations françaises de vins (30 % de la production) représentent à peu près 8 milliards et le marché américain est l’un des premiers débouchés. Paradoxalement le président américain est le président français sont d’accord sur la taxation des Gafa  mais pas de la même manière Les Etats-Unis devraient être les “seuls habilités” à taxer des entreprises américaines, à déclaré Trump. “Les Etats-Unis sont extrêmement déçus de la décision de la France d’adopter une taxe au détriment des entreprises et des travailleurs américains”, a renchéri le porte-parole de la Maison blanche, Judd Deere. Avant même l’adoption définitive de la “taxe Gafa” par le Parlement français le 11 juillet, le président américain avait ordonné l’ouverture de cette enquête pouvant déboucher sur la mise en place de droits de douane sur les produits français ou autres mesures de rétorsion commerciales. Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, avait alors estimé que Paris et Washington devaient régler leurs divergences sur ce dossier “autrement que par la menace». Le Sénat français avait adopté le projet de loi dans la foulée. La taxe de 3% sur les revenus s’appliquera rétroactivement au 1er janvier 2019 aux sociétés réalisant un chiffre d’affaires sur leurs activités numériques de 750 millions d’euros au niveau mondial et de plus de 25 millions d’euros sur le sol français. Cette taxe pourrait rapporter 300 à 400 millions la première année. Une trentaine de sociétés devraient être concernées par la “taxe Gafa”. La plupart sont américaines, à commencer par les géants du numérique Google, Amazon, Facebook et Apple dont les initiales lui ont donné son nom.

Bruno Le Maire a souligné que la France renoncerait à sa propre taxe dès qu’un accord serait trouvé au niveau de l’OCDE (Organisation de coopération et développement économiques) sur la taxation du numérique, ajoutant que cela devait inciter les Etats-Unis et les autres pays à accélérer les travaux sur une solution internationale. Le porte-parole de la Maison blanche a au contraire estimé vendredi que la “taxe Gafa” traduisait le mépris du gouvernement français pour les négociations menées dans le cadre de l’OCDE.

 

Les chiffres du vin :

La France (8,2 milliards d’euros) reste « de loin » le premier exportateur de vin en valeur avec 29% des parts du marché mondial, mais le troisième en volume, à 14 millions d’hectolitres selon l’Organisation internationale de la Vigne et du vin (OIV).

L’Italie s’arroge la deuxième place en volume (20 millions hl) et en valeur (5,3 milliards d’euros) tandis que l’Espagne, toujours au premier rang en volumes (24 millions hl) rétrograde à la troisième place en valeur (2,6 milliards d’euros) du fait d’un prix moyen moindre à l’unité.
Les trois pays de têtes représentent 56 % des volumes totaux de vin échangés dans le monde (104,3 Mhl) mais ce sont les Etats-Unis qui ont enregistré la plus forte augmentation de leurs exportations, en hausse de 26,5 % en valeur, alors que la consommation mondiale s’est stabilisée autour de 240 Mhl depuis la crise de 2008.

Le vignoble mondial, 7,53 millions ha tous produits confondus (raisins de table, secs et destinés à la vinification) continue de régresser légèrement,  »mais moins que ces dernières années » insiste l’OIV, avec une perte de 7.000 ha, principalement en Europe, alors que les superficies continuent d’augmenter en Chine, qui confirme sa deuxième place mondiale derrière l’Espagne et la France.

« La Chine reste le principal moteur de la croissance mondiale du vignoble » a insisté Jean-Marie Aurand, directeur-général de l’OIV, devant la presse.

Côté consommation, les Etats-Unis confortent pour la troisième année consécutive leur place de leader (31 millions hl) et la Chine (au 8e rang) à continué d’augmenter la sienne avec 16 millions hl consommés (contre 15,5 en 2014).
« Cette croissance, portée principalement par les classes moyennes, profite surtout au vin rouge, associé à des effets positifs sur la santé », a expliqué M.Aurand qui espère voir ce pays rejoindre l’OIV.

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