Boris Johnson, Premier ministre : un fou de plus à la tête d’un pays
D’une certaine façon, on pourra compter sur un fou supplémentaire à la tête d’un pays avec la nomination de Boris Johnson comme Premier ministre britannique. Certes, l’intéressé est loin d’être idiot, il est même relativement instruit et intelligent. Le problème, c’est son honnêteté et son déséquilibre psychologique. Face à la crise démocratique, face à la vague du dégagisme qui affecte nombre de pays, une opportunité exceptionnelle s’offre aux fous, aux marchands d’illusions et aux aventuriers. Les fous et les dictateurs ne manquent pas. Il y a le président chinois, nouveau Mao qui a réussi à supprimer toute notion de temps pour l’exercice de son mandat. Il y a Poutine, les dirigeants iraniens, Erdogan, le président nord-coréen, le populiste Trump, Salvini, responsable du gouvernement italien et même Macron. Macron qui a profité du vide politique ; passé de gauche à droite sans état d’âme, machiavélique, autoritaire et psychologiquement peu équilibré si l’on en juge par ses réactions enfantines. La dernière en date étant celle de l’affaire des gilets jaunes à Nice où Macron a recommandé à une femme de plus de 74 ans de faire preuve de sagesse et en réfutant l’idée qu’elle ait pu être victime d’une bousculade policière responsable de son accident. Aujourd’hui le procureur de Nice avoue le contraire. C’est bien la police qui a poussé la victime et le procureur reconnaît avoir voulu protéger Macron. Boris Johnson, lui est encore plus démonstratif. Il peut affirmer un jour une vérité, le lendemain une autre. Ses dirigeants sont particulièrement inquiétants pour la stabilité mondiale car ils peuvent se laisser emporter par leur tempérament dans des conflits dangereux pour le monde. Notons que tous ceux qui ont été évoqués sont en guerre au moins verbale avec une bonne partie de la communauté internationale. Cela vaut aussi pour Boris Johnson mais aussi pour Macron. On peut d’ores et déjà prévoir que Boris Johnson va provoquer la France et inversement dans l’unique objet de satisfaire la démagogie et de renforcer le pouvoir intérieur (par ailleurs très fragile dans les deux cas). Que son style et sa personnalité fascinent ou inquiètent, Boris Johnson ne pourra échapper à une question simple : peut-il réussir là où Theresa May a échoué ?
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