BCE : face aux incertitudes…on attend !
C’était la dernière réunion de la BCE que présidait Mario Draghi. Sans doute pour laisser la meilleure image possible, il a décidé de ne rien décider. Pourtant la période n’a jamais été aussi chargée d’autant d’incertitudes. Alors que la plupart des experts ont tenté de se rassurer en espérant un rebond économique au second semestre mais les perspectives de croissance sont encore en baisse. Par exemple, des pays comme l’Allemagne vont frôler la récession.
“Les perspectives ne cessent d’empirer”, a pourtant déclaré Mario Draghi, lors de sa traditionnelle conférence de presse, ajoutant que le rebond un temps espéré au second semestre était “moins probable.” Face au risque la BCE a seulement promis pour plus tard une politique plus accommodante. En faite, on attend sans doute les décisions de la Fed la parenthèse banque centrale des États-Unis pour suivre la tendance. Et on reprendra le rachat d’actifs le moment venu. La vérité sans doute c’est que la banque centrale européenne comme d’ailleurs les autres banques centrales sont prisonnières financiers portées à bout de bras par la machine à billets. Un resserrement de la politique monétaire serait susceptible de faire exploser plusieurs bulles. Il n’y a donc d’autres solutions que la fuite en avant.
La promesse de plus en plus explicite de nouvelles mesures de stimulation monétaire vise à soutenir la confiance dans une économie de la zone euro embourbée dans une récession manufacturière qui menace de remettre en cause les fragiles acquis des années d’assouplissement massif.
Si la confiance des ménages, le marché de l’emploi et le crédit au secteur privé résistent, plusieurs indicateurs récents sur le climat des affaires dans l’industrie dressent un tableau particulièrement sombre et font craindre que la faiblesse de la demande extérieure, en partie liée aux tensions commerciales, se propage aux marchés intérieurs.
La faiblesse des indicateurs conjoncturels, en particulier dans les secteurs manufacturier et exportateur, moteurs de la reprise au sein de la zone euro, plaide pour une nouvelle stimulation monétaire.
L’indicateur Ifo du climat des affaires en Allemagne pour le mois de juillet, publié dans la matinée de jeudi, a enregistré une dégradation plus forte qu’attendu et alimenté les craintes de récession du secteur manufacturier de la première économie européenne.
“Il n’y a de près ou de loin aucun signe d’une reprise au second semestre qui était espérée dans de nombreux endroits”, a dit Jörg Krämer, économiste de Commerzbank. “L’Allemagne est dans une zone grise entre un ralentissement marqué et une récession.”
A trois mois de la fin de son mandat de huit ans à la tête de la BCE, Mario drag I n’a pas pris de décision est en quelque sorte à repasser le bébé à Christine Lagarde dont les marges de manœuvre seront très étroites d’autant plus que la conjoncture se sera encore dégradée la fin d’année
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