CETA-Mercosur : les naïvetés du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne

CETA-Mercosur : les naïvetés du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne

 

Jean-Baptiste Lemoyne, Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères est un vieux routier de la politique. Sénateur après environ 20 ans de carrière politique , il sait qu’il faut suivre le courant et encense donc les traités commerciaux passés aussi bien avec le Canada (CETA) qu’avec des Etats d’Amérique latine (Mercosur) . À propos du CETA, -il se félicite de l’excédent commercial de 400 millions d’euros en 2018. Effectivement les excédents commerciaux français sont rares mais il faudrait prendre en compte les effets négatifs à moyen et long terme pour la France comme l’indique toutes les études d’impact. C’est surtout à partir des années 2020 que les effets négatifs se feront sentir. Concernant le Mercosur,  même enthousiasme de la part de Jean-Baptiste Lemoyne qui fait totalement l’impasse sur les conséquences du secteur agricole en ne prenant en compte que la promesse de reboisement de la forêt amazonienne par le président brésilien. On sent évidemment dans ses propos une grande naïveté voir une certaine incompétence et de toute façon on se demande bien à quoi peut servir ce secrétaire d’État. (Interview JDD)

 

 

Que peut-on dire des débuts de la mise en œuvre du Ceta?
Les chiffres du commerce extérieur entre la France et le Canada sont éloquents : en 2018, nous avons accru notre excédent commercial de 400 millions d’euros. Cela a d’ailleurs profité à la filière lait et fromage ou encore à la filière des vins et spiritueux. Dans le monde que l’on connaît, avec des tensions commerciales croissantes voire des situations de guerre économique, développer ce type d’accord est une sorte d’assurance vie.

A terme, cet accord profitera-t-il plus au Canada qu’à la France, comme semble l’indiquer l’étude d’impact qui accompagne cet accord?
Aujourd’hui, il profite plus à la France qu’au Canada. Mais, avec plus de 500 millions de consommateurs, le marché européen est un marché plus important pour le Canada que ne l’est le marché canadien avec ses 35 millions d’habitants pour l’Union européenne.

Un autre traité de libre-échange fait débat, celui avec le Mercosur. Quand on met l’environnement au cœur de ses priorités, peut-on passer un accord économique avec un président brésilien qui saccage la forêt amazonienne?
Depuis plusieurs mois, le Brésil se posait la question de son maintien dans l’accord de Paris sur le climat. Le Brésil a tranché, il y restera. Cela l’engage à reboiser 12 millions d’hectares et à baisser de 37 % ses émissions de gaz à effet de serre. Si ces engagements ne se traduisent pas dans la réalité, nous en tirerons les conséquences.

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