Municipales Paris : comme à l’ENA, un grand oral pour choisir le candidat LREM
C’est aujourd’hui que les candidats de la république en marche pour les municipales de Paris doivent passer leur grand oral. On a ainsi choisi la méthode de l’ENA pour désigner les candidats puisque les organisations locales du parti de Macron n’ont pas leur mot à dire, ni sur ses désignations et encore moins sur les orientations politiques. Une bien curieuse façon de gérer la démocratie. On se souvient d’ailleurs que les députés, eux, avaient été choisis sur examen de dossiers transmis par Internet. Là encore un comité central de quelques personnes avait tranché. Des procédures invraisemblables dans un pays moderne et démocratique. Il n’y a guère que dans les dictatures qu’on procède encore à ce mode de désignation des responsables. Le plus ridicule dans cette affaire c’est qu’en réalité ce comité national ne décidera pas vraiment puisqu’en dernier ressort c’est Macron qui indiquera quels sont les candidats de la république en marche pour les municipales. C’est vrai Paris mais c’est aussi vrai pour d’autres villes comme Marseille ou Lyon on a vu par exemple que Macron s’était investi personnellement à Marseille pour rechercher une forme d’union avec la droite. Il vient d’en faire autant en se déplaçant aussi avec la gauche à Lyon. Bref Macron est devenu le chef de la campagne électorale ; ce dont d’ailleurs se plaint le délégué général officiel, Guerrini dans une tribune du Monde. Guerrini n’a encore pas compris que ce parti était complètement virtuel, qu’il était réduit à un clan de supporters et que même son délégué général était sans aucune influence. Sarkozy lui aussi du fait de son activisme avait tendance à mettre son nez partout y compris dans le travail de son premier ministre. Mais là, Macron le dépasse encore en matière d’interventionnisme de nature étatique, un interventionnisme de type monarchique.
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