Mercosur : le mensonge permanent de Macron

Mercosur : le mensonge permanent de Macron

 

Les revirements et les contradictions de Macron sont devenus tellement courants qu’elles ne sont plus relevées par les médias. Des médias d’autant plus complaisants qu’ils appartiennent presque tous à des financiers qui soutiennent Macron. Le président de la république venait à peine de sermonner l’ensemble des chefs d’État de la planète à propos de l’insuffisante prise en charge des questions climatiques qu’aussitôt il annonçait la conclusion d’un accord de libre-échange.  - entre la Commission européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay). Pourtant Macron avait bien promis de mettre de côté les questions agricoles. Son ministre de l’agriculture avait même indiqué que la France ne signerait pas un accord qui porterait un tel préjudice à l’agriculture. Pourtant subitement l’accord honteux s’est transformé en accord acceptable. Une nouvelle trahison de Macron qui ne cesse de liquider l’économie française. Après avoir participé à la grande braderie de l’industrie (exemples Alstom ou Alcatel) Macron ouvre largement les portes de la France à l’industrie agricole sud-américaine. Même au sein du gouvernement et de la majorité des voix s’élèvent  pour dénoncer les contradictions de Macron qui une fois encore s’en tire  avec une pirouette en promettant une évaluation de cet accord. Il serait temps !

L chef de l’Etat a donc annoncé samedi le lancement “dans les prochains jours” d’une “évaluation indépendante, complète, transparente de cet accord, notamment sur l’environnement et la biodiversité pour que le suivi soit effectif et partagé avec tous nos concitoyens”.“Je considère que cet accord à ce stade est bon compte tenu du fait que les demandes que nous avions formulées ont été intégralement prises en compte par les négociateurs” mais “nous serons très vigilants sur toutes les rédactions finales”, a-t-il assuré en marge du G20 d’Osaka, au Japon. Si les contours de la mission d’évaluation restent flous, son objectif, lui, est clair – désamorcer les critiques des éleveurs, déjà échaudés par la volonté de l’exécutif de ratifier “dans les meilleurs délais” un autre accord contesté de libre-échange – entre le Canada et l’UE, le CETA.“Cette accumulation de mauvaises décisions ou marques de mépris pour les éleveurs bovins viande et le modèle de production vertueux qu’ils s’efforcent de préserver en France a assez duré”, a dit Bruno Dufayet, président de la fédération nationale bovine (FNB). “Un point de rupture a été atteint”. “Notre exaspération et notre colère, nous allons désormais dans les prochaines semaines et les prochains mois fortement l’exprimer”, a-t-il ajouté ce week-end, sans donner plus de précisions sur la forme que cette exaspération prendrait. Dans le collimateur des éleveurs français, l’arrivée de 99.000 tonnes de viande bovine par an – imposées au taux préférentiel de 7,5% – en provenance d’Amérique du Sud, qui est considérée comme une “concurrence déloyale». Prenant soin de préciser qu’il s’exprimait “à titre personnel”, le député LaREM Jean-Baptiste Moreau lui a emboîté le pas dans une interview au Monde publiée lundi matin. “Cet accord est signé par une Commission européenne en bout de course, sur un mandat de travail qui date d’il y a vingt ans”, fustige-t-il. “On a l’impression d’un passage en force. C’est cette Europe-là que les gens ont repoussée depuis des années. Cette Europe-là a provoqué le Brexit. Est-ce qu’on continue avec les mêmes âneries qu’on a faites depuis vingt ans ?”

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