Archive mensuelle de juin 2019

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Blockchain, monnaie virtuelle : la fin des banques ?

Blockchain, monnaie virtuelle : la fin des banques ?

Les banques sont bousculées par de nombreux phénomènes. Il y a d’abord la rationalisation des réseaux qui conduit nombre de banques à supprimer des succursales. Dans l’activité des marchés, les banques généralistes taillent aussi à coups de serpe dans les effectifs. La conjoncture n’est guère favorable en ce moment à la croissance des profits compte tenu de l’évolution des taux, des taux qui sont même négatifs et portent atteinte évidemment à la profitabilité de l’activité bancaire. Parallèlement se développe évidemment l’informatisation accélérée des procédures de gestion des flux d’information et des flux financiers. Le dernier élément et non des moindres est celui de la menace de nouveaux circuits bancaires voir de nouvelles monnaies avec en particulier le système du blockchain et même de monnaie virtuelle. Des monnaies virtuelles qui ne seraient pas seulement des moyens de paiement mais aussi de véritable monnaie d’échange et de réserve. Pour nombre d’acteurs, notamment les grands plates-formes, l’objectif est de mettre la main sur l’argent de ses millions et milliards d’utilisateurs afin bien sûr d’influencer leur manière de penser, d’agir et de dépenser. De les rendre en quelque sorte encore un peu plus captif des réseaux -l’annonce d’une monnaie digitale par Facebook, Libra, avec 27 partenaires, qui n’est pas sans rapport : le slogan de Ripple est « une expérience sans friction pour envoyer de l’argent dans le monde entier« . Une promesse identique à celle de la cryptomonnaie Libra. MoneyGram opère sur le marché des « remittances », les virements de migrants vers leurs pays d’origine, estimé à plus de 600 millions de dollars, et précisément cité comme un des cas d’usage de Libra par Facebook. « Aujourd’hui, MoneyGram s’appuie sur les marchés des changes traditionnels pour faire face à ses obligations de règlement, qui nécessitent des achats à l’avance de la plupart des devises. Grâce à ce partenariat stratégique, MoneyGram sera en mesure de régler les principales devises et d’aligner le calendrier de financement sur ses exigences de règlement, réduisant ainsi les coûts d’exploitation et le besoin en fonds de roulement, améliorant les bénéfices et le free cash-flow » explique l’entreprise texane.

On juge Sarkozy ou le petit trafiquant Paul Bismuth ?

On juge Sarkozy ou le petit trafiquant Paul Bismuth ?

 

 

 

Même si les faits pour tentative de corruption concernant Nicolas Sarkozy sont minces par compte la matérialité du téléphone loué par Monsieur Paul Bismuth est-elle indiscutable. Or on voit mal pourquoi ce citoyen lambda, Paul Bismuth, aurait eu intérêt à se renseigner sur l’avancée des procédures aussi bien dans l’affaire des écoutes, que du financement libyen ou de celui de mémé Betancourt. Peut-être s’agit-il même d’une simple curiosité ? pourquoi reprocher  à Nicolas Sarkozy d’avoir utilisé un faux nom pour la location d’une ligne téléphonique ? Dans les banlieues notamment chez les trafiquants, des centaines voire des milliers de téléphones, sont utilisés par de faux noms. De là à penser que Nicolas Sarkozy était au faît de ces combines de banlieue il y a un pas que le tribunal a franchi. Mais alors quel trafic ?  pas des barrettes de haschisch, peut-être des voix, en plus des voix célestes ? S’il y a un coupable dans cette affaire ce n’est pas Sarkozy mais Paul Bismuth qui mérite évidemment la pendaison en place de Grève. Nicolas Sarkozy devrait au contraire être distingué par Macron dont il est tellement proche et qu’il se répand en compliments « : il est encore meilleur que moi » a-t-il déclaré. Il mériterait la Légion d’honneur que distribue tellement facilement Macron. Le problèm,e il l’a déjà.- Pour satisfaire des opinions très contradictoires sur cette affaire , on pourrait condamner Paul Bismuth aux travaux forcés, inversement accorder la médaille de la résistance judiciaire à un Sarkozy véritable victime expiatoire d’un système juridique qui se réveille pour terrasser les victimes déjà à terre. ( toujours avec un quinquennat au moins de retard).

Mort de Khashoggi : le prince héritier saoudien sérieusement soupçonné

Mort de Khashoggi : le prince héritier saoudien sérieusement soupçonné

 

 

Dans les dictatures comme celle d’Arabie Saoudite (mais ceci vaut aussi dans de nombreux autres pays comme l’Iran, la Russie ou la Chine)  on ne s’embarrasse pas de formalités accessoires pour supprimer un ennemi politique. Il suffit de l’accuser tout simplement d’avoir la rage ou mieux qu’il a été détenteur d’une barrette de drogue. Dans les cas, les plus pressés on fait même l’impasse sur le motif d’inculpation et on liquide l’intéressé. Ce qui s’est passé pour l’opposant Jamal Khashoggi  Dans un rapport rédigé au terme de six mois d’enquête, la rapporteure spéciale des Nations unies, Agnès Callamard, indique que “M. Khashoggi a été la victime d’une exécution délibérée, préméditée, une exécution extrajudiciaire dont l’Etat d’Arabie saoudite est responsable au regard du droit international lié aux droits de l’homme”.La CIA et plusieurs pays occidentaux sont convaincus que le meurtre a été commandité par le prince héritier lui-même.L’équipe d’Agnès Callamard, qui s’est rendue à Istanbul cet hiver, s’est appuyée sur des documents fournis par les enquêteurs turcs et des informations obtenues dans le cadre des procès saoudiens.“Les enregistrements effectués par des agents des services de renseignement turcs et d’autres pays suggèrent qu’un sédatif a pu être injecté à M. Khashoggi et qu’il a été étouffé à l’aide d’un sac en plastique”, écrivent les auteurs du rapport.Recep Tayyip Erdogan, le président turc, a promis de son côté que les assassins de Khashoggi seraient punis et répondraient de leurs actes.

Macron : maitre des commémorations et distributeur de légion d’honneur

 

Promis, juré, Macron avait solennellement affirmé qu’il mettrait de l’ordre dans la distribution des médailles notamment de la Légion d’honneur. force est de constater que chaque semaine ou presque, il profite d’un événement pour distribuer ces distinctions parfois méritées quand certains n’hésitent pas à mettre leur vie en jeu pour le service de l’intérêt général. Mais parfois c’est discutable  quand Macron distribue des médailles à tous les sportifs ou aux  au chanteurs. Dernière en date aujourd’hui Elton John. Un magnifique chanteur sans doute qui marquera le siècle mais dont les mérites ne sont peut-être pas supérieurs à ceux de cette infirmière condamnée à travailler 12 heures à 15 heurs  par jour sans interruption du lundi au dimanche simplement pour assurer des conditions minimales pour le maintien à domicile de personnes âgées et handicapées . . Il n’y a pas un jour sans que Macron ne saute sur une commémoration quelconque pour faire un discours est évidemment instrumentaliser  un événement historique ; cela  pour justifier du bien fondé de sa politique. Macron a compris depuis longtemps que ce qui compte dans le paysage politique contemporain-, ce nest pas de faire mais de parler et d’apparaître. S’il le fallait Macron présenterait la météo et en profiterait sans doute pour distribuer des Légion d’honneur aux météorologues, aux techniciens de la télé et peut-être même à lui-même ( mais ça c’est déjà fait !)

 

 

Des taux négatifs pour la France : vive la fausse monnaie !

 Des taux négatifs pour la France : vive la fausse monnaie !

 

Pour l’instant,  l’incertitude dans le domaine économique est tellement grande que les prêteurs préfèrent placer leur argent dans les obligations des états à taux négatifs. C’était le cas pour l’Allemagne, c’est maintenant le cas pour la France. Pour schématiser, on donne de l’argent à la France pour qu’elle emprunte encore davantage et cela via des taux négatifs. L’objectif visé est d’encourager les acteurs économiques à investir et à dépenser pour soutenir l’activité. Une politique développée notamment depuis la crise financière de 2008. D’une certaine façon,  les banques centrales ont fabriqué de la fausse monnaie en rachetant des actifs notamment d’État plus ou moins solides pour inciter à la dépense. Mécaniquement grâce aux taux bas, on  donne de manière artificielle un pouvoir d’achat supplémentaire aussi bien aux entreprises, qu’aux particuliers aux Etats. Ainsi la dette française pourrait diminuer d’environ 10 milliards en é ans ; Dune   façon générale, la plupart des pays fabriquent chaque jour de la fausse monnaie en dépensant bien davantage que leurs ressources budgétaires. Certes la plupart des emprunts correspondants seront honorés mais pas forcément un la même valeur de monnaie. L’inflation pourrait en effet passer par là. Pour l’instant, en raison de la faiblesse de l’activité générale l’inflation et très faible, la concurrence joue un rôle d’amortisseur. Le moment venu, il faudra régler les comptes notamment procédé à une vaste opération d’ajustement monétaire davantage en phase avec la richesse réellement produite. Si les banques centrales se montent aussi laxistes en matière de distribution monétaire c’est qu’elles  elles redoutent une crise économique profonde. Une crise économique liée à plusieurs facteurs.  le premier étant  sans doute la relative stagnation des revenus, ensuite le phénomène de dé consommations qui commencent à prendre, les entraves mises au commerce international du fait de la montée des nationalismes, une meilleure prise en compte de la problématique environnementale. Notons aussi dans la construction, le plafond de verre atteint certain logement. À 400 000 ou 600 000 euros voier bien davantage, la cible des acheteurs potentiels se réduit comme peau de chagrin et les logements se transforme  en objet de spéculation. En clair, les couches moyennes sont éjectées du marché et seul demeure des couches aisées mais forcément nettement moins nombreuse. D’où la tendance à transformer ses appartements en hôtel plutôt qu’en appartement de location. Autre champ de dépenses des ménages : le transport. Là c’est la grande interrogation sur l’évolution de l’offre et de la réglementation. D’où le succès de petites voitures de transition. Pour nombre de dépenses les ménages préfèrent attendre d’autant qu’elles imaginent certaines surprise (exemple hausse taxe foncière, hausse électricité et carburant). Ce qui est en jeu pas seulement en France c’est le risque de dépression. D’où cette attitude genéreuse (et laxiste) de a BCE, de la banque centrale américaine et des autres  qui lui emboitent le pas.

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La réalité de chômeurs

La réalité de chômeurs

La couverture chômage n’est pas négligeable on la compare à d’autres pays. Ceci étant, on ne fait pas de fortune en étant indemnisé par l’ASSEDIC. D’abord sur les 6,3 millions de chômeurs, 2,6 seulement sont indemnisés. Le montant moyen mensuel est de 1020 €. Et en moyenne les chômeurs sont indemnisés environ 10 mois. Ceux qui touchent des indemnités plus confortables sont une extrême minorité. Des cadres évidemment mais qui d’une manière générale globalement cotisent  beaucoup plus qu’ils ne touchent (c’est le principe de la mutualisation. Seulement 5% des chômeurs indemnisés gagnent plus de 1800 euros net par mois. Si la situation du régime d’assurance-chômage est délicate c’est en raison essentiellement du manque de croissance. En effet ce n’est pas avec une croissance inférieure à 1,5 % qu’on peut parvenir à créer un nombre significatif d’emplois qui permettraient de rééquilibrer le rapport entre le nombre d’actifs et le nom de chômeurs indemnisés. Certes la dette accumulée est importante mais le rééquilibrage des comptes annuels pourrait être facilement atteint avec un surcroît d’activité générale. Le déficit du régime devrait se résorber en 2021, avec un excédent estimé à 1,4 milliard d’euros, et non plus en 2020. Quant à la dette, qui reste la bête noire de l’Unedic, elle devrait un peu plus se creuser, pour atteindre 37,6 milliards fin 2020 avant d’entamer sa décrue, à 36,2 milliards, fin 2021. Dans ses prévisions de juin 2018, l’Unedic tablait sur un niveau de déficits cumulés maximum de 35 milliards en 2019 avant une baisse à 33,3 milliards en 2020 puis 29,7 milliards en 2021.

Les nappes phréatiques déjà très basses

Les nappes phréatiques déjà très basses

 

Même si la pluviosité était très différente selon les régions il n’empêche que globalement en moyenne le niveau des nappes phréatiques est relativement bas. En outre ces nappes phréatiques ont été encore davantage que d’habitude sollicitées par l’agriculture industrielle. Dès le mois de mars certain même commencé à arroser. Dans le nord de la France, les pluies du début du mois de mai ont «permis de ralentir le début de la vidange des nappes», explique le BRGM (Bureau des recherches géologiques et minières) dans son dernier bulletin. Mais depuis, les tendances sont reparties à la baisse en Normandie, dans les Hauts-de-France, en Ile-de-France, en Champagne ou encore en Lorraine. Et pour l’heure, les météorologistes annoncent plutôt un été chaud en plus comme depuis plusieurs années avec des vents très asséchant. 90 % presque de cette auto prélevée dans les nappes phréatiques est utilisé à des fins agricoles malheureusement nombre d’arrosages ont lieu en pleine journée et de l’ordre  seulement de 20 % de l’eau est absorbée par la plante, le reste est utilisé en pure perte.

 

 

«Contamination» radioactive à Saumur ?

«Contamination» radioactive à Saumur ?

 

 

L’éventuelle présence d’éléments radioactifs dans les eaux de la Loire n’est guère surprenante. En cause le niveau exceptionnellement bas du lit de la Loire dont les bancs de sable émergent d partout en raison du manque d’eau depuis l’automne et l’hiver. La Loire du mois de mai et de juin ressemble à celle du mois d’août et forcément les éléments radioactifs ont davantage de difficultés à se diluer. La présence de tritium (hydrogène radioactif) y «est quasi systématique aussi bien dans le fleuve que dans les eaux de consommation. En janvier 2019, la concentration dans l’eau de la Loire a atteint 310 Bq/L», alerte le laboratoire basé à Hérouville-Saint-Clair, près de Caen dans un communiqué commun avec le Réseau Sortir du nucléaire. «Est-ce dû à un incident ? Le collectif Loire Vienne Zéro Nucléaire et l’ACRO alertent les autorités et demandent une enquête pour déterminer l’origine de cette valeur exceptionnelle», ajoutent les associations.

Sur la Loire, «le tritium est présent sur près de 400 km, entre Dampierre-en-Burly et Nantes», ajoute l’ACRO dans son rapport d’analyse de prélèvements effectués de décembre 2017 à mai 2019. A Châtellerault, «sur la Vienne les eaux de la rivière et de consommation sont contaminées en tritium à chaque prélèvement mensuel depuis décembre dernier, jusqu’à 50 becquerels par litre (Bq/L). La centrale nucléaire de Civaux en est à l’origine», affirment-elles.

Selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), «le code de la santé publique fixe une référence de qualité de 100 Bq/L pour le tritium, qui ne représente pas une limite sanitaire mais un seuil qui, lorsqu’il est dépassé, entraîne une investigation complémentaire pour caractériser la radioactivité de l’eau». Et l’Organisation Mondiale de la Santé recommande «une valeur guide de 10.000 Bq/L pour le tritium dans l’eau de boisson, à considérer en cas de consommation permanente de l’eau».

Selon l’Institut, bras technique du gendarme du nucléaire, les niveaux de tritium «habituellement observés» dans les eaux de surface sont, en dehors de toute source d’émission de tritium, de 1 Bq/L à quelques Bq/L. Cela monte à «de quelques Bq/L à plusieurs dizaines de Bq/L en aval des centrales nucléaires», et «de quelques dizaines à quelques centaines de Bq/L autour des certaines installations (centres CEA de Marcoule et Valduc, site Orano de la Hague)».

Interrogé par l’AFP sur l’étude de l’ACRO, le service de communication de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a répondu que le gendarme du nucléaire «mènera des investigations pour trouver l’origine de ce taux détecté» à Saumur et qu’il «réexaminera les registres mensuels des rejets des centrales de la région concernée». Mais «il n’y a pas de risque pour l’environnement ni pour le public», a assuré l’ASN.

Dans un rapport demandé par l’Association nationale des commissions locales d’information nucléaire, un scientifique du CNRS concluait en 2010 à une «sous-estimation» par «les instances de radioprotection» de «la toxicité» du tritium, seul radioélément dont les rejets autorisés augmentent en France. Par ailleurs «le manque de données» sur des «effets cancérogènes du tritium (…) est flagrant», selon ce rapport.

 

Nouveau compromis bidon de Nissan à Renault

Nouveau  compromis bidon de  Nissan à Renault

 

Un comité bidon et nouveau est proposé à Renault pour lui faire avaler la réforme du mangement qui précisément écarte Renault de la direction de Nissan. Pas sûr que cette proposition surprise parvienne à convaincre Renault de la bonne volonté de Nissan dont la direction (avec le soutien du gouvernement nationaliste japonais) se considère come propriétaire. Un jour ou l’autre la crise éclatera car il n’est pas concevable que l’actionnaire de référence qu’est Renault soit tenu éloigné de la gestion dune société qu’elle contrôle capilistiquement. Nissan a donc proposé Renault la création d’un nouveau comité au sein duquel siégeraient le président et le directeur général du groupe français, rapporte mercredi Nikkei en citant des sources proches du dossier. La semaine dernière, Reuters avait rapporté que Nissan envisageait d’attribuer à Renault plusieurs sièges au sein des comités prévus dans le cadre de la restructuration de sa gouvernance pour répondre au mécontentement exprimé par son partenaire français. Les relations entre les deux constructeurs automobiles sont tendues entre autres en raison de leurs divergences sur la réorganisation de la gouvernance de leur alliance. Renault a laissé entendre il y a quelques jours qu’il bloquerait l’adoption des réformes de gouvernance de son partenaire, secoué par le scandale Carlos Ghosn, s’il n’était pas mieux représenté dans la nouvelle organisation.

Selon Nikkei, le nouveau comité dont Nissan a proposé la création s’ajouterait aux comités chargés respectivement des nominations, des rémunérations et de l’audit. Il pourrait être dénommé «comité stratégique». Jean-Dominique Senard, le président de Renault, et Thierry Bolloré, son directeur général, siégeraient à plusieurs des quatre comités, ont précisé les sources du quotidien économique japonais.

Nikkei ajoute que la proposition de compromis de Nissan vise à éviter un désaccord au grand jour lors de l’assemblée générale du groupe japonais le 25 juin et à assurer le soutien de Renault à la réforme de la gouvernance.

Pour l’EPR Flamanville : nouveau retard

Pour l’EPR Flamanville : nouveau retard

Finalement l’EPR de Flamanville ne devrait pas être mis en service avant 2020, soit un nouveau retard en raison de la question des certaines soudures considérées comme fragiles. En fait la véritable mise en service pourrait intervenir qu’en 2021. De ce faite la fermeture de Fessenheim liées au fonctionnement à plein régime de l’EPR de Flamanville se trouve également retardée “Nous allons avoir du retard à cause de la reprise de certaines  soudures”, a déclaré Jean-Bernard Lévy, le PDG du groupe, lors d’une conférence organisée par Le Club Les Echos. En avril, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait annoncé qu’un groupement d’experts avait recommandé qu’EDF répare les soudures défectueuses les plus problématiques du réacteur, alors que ce dernier n’a pas prévu d’effectuer ces réparations.“S’il n’y avait pas le sujet des soudures à reprendre (…), le chantier de Flamanville serait terminé”, a souligné Jean-Bernard Lévy mardi, rappelant qu’EDF prévoyait jusqu’à présent de charger le combustible du réacteur fin 2019.EDF a toutefois rappelé que l’ASN n’avait pas encore rendu sa décision sur le dossier. Elle devrait le faire dans le courant du mois de juin. En juillet 2018, EDF avait annoncé qu’il devait réparer certaines soudures de l’EPR, ce qui a alourdi la facture du projet de 400 millions d’euros supplémentaires, à 10,9 milliards d’euros, et retardé sa mise en service de près d’un an. Le groupe, détenu à 83,7% par l’Etat, n’avait cependant alors pas prévu de réparer huit soudures situées au niveau des traversées de l’enceinte de confinement et donc difficilement accessibles, bien qu’elles présentent des écarts par rapport à ses exigences de qualité et même un défaut pour l’une d’entre elles.

La taxe d’habitation : jeux de chaises fiscales

La taxe d’habitation : jeux de chaises fiscales

Pour simplifier les communes vont toucher la taxe foncière des départements à la place de la taxe d’habitation qui, elle, est supprimée. En compensation, les départements recevraient une partie de TVA.  Revers de la médaille, on va en profiter pour augmenter de manière substantielle la taxe foncière au motif que les valeurs foncières n’ont pas été revues depuis 1970 ! Fixées il y a près de cinquante ans, ces valeurs sont supposées correspondre au loyer théorique annuel que pourrait percevoir le propriétaire mais elles “créent des injustices” parce qu’elles “n’ont pas été revues depuis les années 1970”, souligne Gérald Darmanin.“Nous pourrions imaginer que le prochain projet de loi de Finances autorise Bercy à travailler sur ce point en 2021 en collectant les données locatives des habitants et qu’à partir de 2022, la réforme puisse être mise en place, sur une durée de cinq à dix ans». Pour faire avaler La pilule de l’augmentions significative de la taxe foncière !

Mondial 2022 au Qatar : corruption

Mondial 2022 au Qatar : corruption 

Pour parler vulgairement le Qatar a arrosé généreusement pour obtenir le mondial en 2020.  En plus avec a bénédiction de Sarkozy dont l’entourage est encore impliqué. L’enquête ouverte en 2016 par le PNF, en liaison avec les justices suisse et américaine, vise des faits de corruption active et passive, trafic d’influence et recel de trafic d’influence, association de malfaiteurs. Selon France Football, cité par Mediapart, il avait été question lors du déjeuner de novembre 2010 du rachat du Paris-Saint-Germain (PSG) par les Qataris (effectif en juin 2011), d’une montée de leur actionnariat dans le groupe Lagardère et de la création de la chaîne BeIN Sports, contre la promesse que Michel Platini donne sa voix au Qatar et non aux Etats-Unis. Michel Platini, qui avait déjà été interrogé dans le cadre de la même enquête l’an dernier en audition libre, a admis avoir participé à ce déjeuner et voté pour le Mondial 2022 au Qatar.

“Je savais que j’allais voter pour le Qatar avant le déjeuner et je suis allé voir Nicolas Sarkozy pour lui dire. Je ne savais pas que les Qataris y seraient”, a expliqué au Monde l’ancien capitaine de l’équipe de France de football. “J’ai supputé que le président Sarkozy aurait souhaité que je vote pour le Qatar. Mais il ne me l’a jamais demandé”, a-t-il ajouté. “J’ai ensuite appelé Sepp Blatter (alors président de la FIFA) pour lui faire part de cette rencontre.”Michel Platini a en revanche déclaré publiquement qu’il n’était “pas fan” du rachat du PSG par le Qatar, notamment dans une interview publiée le 5 juillet 2011 par France Football. Il a par ailleurs été mis en cause pour avoir reçu en février 2011 deux millions de francs suisses (1,8 million d’euros) de la Fifa et de Joseph Blatter mais s’est déclaré blanchi par la justice suisse). Il a par la suite porté plainte en relation avec cette affaire. Le Qatar et le président qatari du PSG, Nasser al-Khelaïfi, sont pour leur part au coeur d’une autre enquête du PNF, sur les championnats du monde d’athlétisme de 2017 – ils ont finalement échappé à Doha, qui organisera ceux de 2019.Dans cette affaire, Nasser al-Khelaïfi et un de ses proches, le directeur général de BeIN, Yousef al-Obaïdly, ont été mis en examen pour “corruption active». Bref le foot qi dégouline de fric a les moyens d’assoir sur les principes démocratique set autres règles éthiques. Le sport et le fric font rarement bon ménage ; ni même parfois de bons spectacles si l’on en juge par les piètres résultats du PSG fiancés aussi par la Qatar.

L’assurance chômage : mesures maladroites et inefficaces

L’assurance chômage : mesures maladroites et  inefficaces

 

Le gouvernement au moins réussi à faire l’unanimité contre lui concernant la réforme de l’assurance-chômage. Mais pas forcément pour les mêmes raisons. Les syndicats patronaux protestent contre la mise en place d’un bonus malus dans sept secteurs d’activité et qui va affecter les couts donc la compétitivité. Notons que le choix de sept secteurs pourrait donner lieu à une contestation d’ordre constitutionnel car cela induit des conditions de concurrence différente entre branches. Pour contourner l’obstacle, certain pourraient être tentés de changer l’objet social de leur société. Les seconds mécontents sont les cadres pour lesquels on prévoit une dégressivité des allocations pour les chômeurs dans la location dépasse 4500 € bruts. Enfin il faudra au moins six mois de travail pouvoir accéder à l’assurance-chômage. D’une manière générale beaucoup de chômeurs seront touchés également avec la modification du système de rechargement des droits des personnes touchant à la fois une indemnité chômage et des revenus d’activité ;  théoriquement le gouvernement a réussi le pari qu’il demandait aux partenaires sociaux à savoir économiser trois à 4 milliards en deux ans. Globalement syndicats de patrons syndicats de salariés ont réagi de manière assez négative à ces mesures envisagées par le gouvernement et dont beaucoup seront décidés par décret donc sans intervention du Parlement. Mais ces organisations sont peut-être encore davantage vexées de n’avoir pas été les vrais négociateurs de cette transformation. De fait désormais l’assurance chômage se trouve gérée par le pouvoir, il y a donc une forme d’étatisation de ce qui était précédemment un régime d’assurance administrée par les syndicats

C’est peut-être le changement le plus fondamental aussi la contradiction la plus surprenante de l’idéologie de Macron, curieux cocktail d’ultralibéralisme et d’intervention de l’État. Jusqu’à la l’Etat n’a jamais fait la démonstration d’une gestion plus performante que celle d’autres acteurs. De ce point de vue assurance-chômage pourrait s’inscrire dans la dérive incontrôlée des dépenses d’autant que plus personne ne maîtrise au sein de l’État. Notons enfin que l’équilibre de l’assurance chômage dépend évidemment du rapport entre actifs et retraités est derrière du niveau d’emploi et de la croissance. À ce plan est le résultat de l’échec d’une croissance qui ne crée pas assez d’emploi. Un surplus d’activité générale permettrait de rétablir rapidement les équilibres de l’assurance Selon les règles en vigueur actuellement, l’Unedic, qui gère l’assurance chômage, prévoit que le déficit du régime s’établira à 1,9 milliard d’euros cette année, après 1,8 milliard en 2018, et qu’il dégagera un excédent en 2021 pour la première fois depuis 2008.

Reste la dette de l’assurance chômage devrait quant à elle se creuser à 37,2 milliards d’euros cette année et culminer à 37,6 milliards en 2020, avant de repartir à la baisse en 2021. Une dette pourrait être placée dans une structure de défauts en avec un amortissement progressif à partir des excédents annuels

Lancement de la campagne de Trump : virer les immigrés !

Lancement de la campagne de Trump : virer les immigrés

 

 

Trump n’est pas en retard pour lancer sa campagne électorale de 2020. En cause sans doute, les nombreuses bavures, mensonges et autres provocations. Dans l’Amérique profonde certains commencent à douter de l’efficacité de la parole de cette grande gueule médiatique qui se contente surtout de menacer mais agit peu. –témoins, ces négociations commerciales avec la Chine qui n’en finissent pas et pour cause de nombreux effets  se retourne contre les Américains (la balance commerciale chinoise n’a jamais été aussi florissante même si le volume du commerce international tend à diminuer). C’est encore sur le terrain sociétal que le président Trump ce sens le plus à l’aise. Il reprend donc tout simplement son slogan de sa première campagne contre les immigrés. Cette fois,  il promet de les virer par millions. Une promesse aussi peu sérieuse que le fameux mur qu’il avait promis de construire entre le Mexique et les États-Unis et qui n’a jamais vu le jour. Par ailleurs Trump  est toujours englué dans cette affaire de liens de la Russie qui n’a vraiment jamais été clarifiée. Avec un art consommé de la diplomatie de rue, Trump a su se faire de nombreux ennemis dans de nombreux pays du monde et même installer un climat d’incertitude qui menace les échanges internationaux. Trame n’est pas aussi populaire qu’on le dit. Selon un sondage Reuters/Ipsos publié le 11 juin, Donald Trump recueille 40% d’opinions positives alors que 57% des personnes interrogées désapprouvent son action. D’autres sondages le donnent à la traîne dans les principaux Etats derrière ses grands rivaux démocrates, notamment l’ancien vice-président Joe Biden.

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