Archive mensuelle de juin 2019

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Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

 

5G la loi « anti-Huawei » votée

5G la loi « anti-Huawei » votée

La loi « anti-Huawei  votée par le sénat l’Assemblée nationale le 10 avril, la proposition de loi visant à sécuriser les réseaux mobiles en vue de la 5G a été votée mercredi par le Sénat. Plusieurs aspects devront être précisés. Cela dit on semble s’orienter dans le monde vers uen double référence, celle de -Huawei et celle des américains. Ce qui ne va pas faciliter la vie des opérateurs voire celle des consommateurs. Comme pour presque toutes les technologies, les normes seront harmonisées un jour ou l’autre. Il ne s’agit pas cette fois uniquement de convergences techniques mais aussi d’enjeux économiques, sociétaux voire militaires. Le problème est que la Chine vit en cercle complètement fermé sur le plan sociétal, culturel, social et démocratique et veut imposer ses concepts (surveillance permanente de la population) aux pays occidentaux. Certes on objectera que les grands du numérique américain ont aussi pour objectif d’influencer les manières de penser, de vivre et d’acheter à la différence près que l’existence de la démocratie n’est pas en jeu. Quand on observe ce qui se passe à Hong Kong, on peut être inquiet. La Chine ne respecte rien m^me les accords ou principes signés ou théoriquement adoptés.

Moral français en hausse ?

Moral français en hausse ?

 

 

Les Français sont en train de retrouver le moral et c’est de bon augure pour l’activité économique des prochains mois. La confiance des ménages, calculée chaque mois par l’Insee, a grimpé de 2 points en juin, à 101 points, c’est-à-dire un peu plus que sa moyenne de long terme. Elle a retrouvé son niveau d’avril 2018. Oublié le trou d’air des douze derniers mois. La hausse des prélèvements obligatoires du début de l’année dernière, notamment de la CSG, la remontée du prix du pétrole et le mouvement des « gilets jaunes » avaient pesé sur le moral des consommateurs. C’est désormais de l’histoire ancienne titre un journal économique qui oublie que le prix du carburant (sans taxe carbone) est revenu au niveau que dénonçaient les gilets jaunes. C’est ce qu’on appelle la méthode Coué car malheureusement la croissance est sur une tendance nettement ralentie (autour de 1.2%).

Sarkosy : un livre à objet existentiel ou politique ?

Sarkosy : un livre à objet existentiel ou politique ?

 

 

Quand un politique sort un bouquin c’est rarement par hasard et sans intention. Le dernier livre de Sarkozy « passions », qui sort aujourd’hui et retrace 30 ans de sa vie politique n’est pas seulement un livre de mémoires mais comme son titre l’indique un livre de passion de Sarkozy pour la politique. Officiellement Sarkozy affirme qu’il n’est plus intéressé par les combats électoraux même il porte toujours une attention à la chose publique. Sarkozy, comme les autres, sait mieux que quiconque qu’il vaut mieux tester l’opinion  sur sa personnalité que sur une candidature officiellement déclarée. Aujourd’hui à droite Sarkozy occupe et de loin  le palmarès. Dans l’éventualité–bien improbable évidemment d’après lui – d’une candidature aux présidentielles un test de l’opinion publique à partir de ce bouquin peut être riche d’enseignements vis-à-vis du soutien dont il peut encore bénéficier politiquement. Dans une période aussi mouvante qu’actuellement ou le dégagisme permet à une personnalité d’émerger en quelques mois, il convient sans doute d’être prudent vis-à-vis du calendrier. Dans son livre Sarkozy en profite pour égratigner quelques personnages comme de Villepin dont il considère qu’il vit dans le virtuel sur Ségolène Royal qui ment comme elle respire ou sur Bayrou qui n’a cessé de trahir.  Il faut observer qu’il adresse des compliments à la femme de l’actuel président, Brigitte Macron, pour sa sincérité et sa simplicité. À l’inverse, il s’interroge sérieusement « Macron, est une énigme, qui est-il exactement ? » Visiblement celui qui considérait il y a encore quelques mois que Macron » c’était lui, en mieux » semble avoir changé d’opinion. Il ne serait pas impossible qu’il veuille peser sur Macron pour que cesse enfin les poursuites judiciaires suite à ses différentes casseroles. On peut aussi imaginer que Sarkozy veuille négocier son éventuel appui à Macron en laissant entendre qu’il pourrait éventuellement se représenter le moment venu si les circonstances s’y prêtaient

Mariage CNP La Banque Postale : mariage sans passer à la mairie et à l’église

Mariage CNP La Banque Postale : mariage sans passer à la mairie et à l’église

 

Un petit arrangement au sein de l’Etat puisque l’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé dans une décision rendue publique ce mardi 25 juin qu’elle avait octroyé à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) les dérogations à l’obligation de déposer une offre publique d’achat (OPA) sur CNP Assurances, qui est cotée en Bourse, cela au motif que  « L’Autorité́ a constaté que d’ores et déjà̀ majoritairement contrôlée par la CDC [...], CNP Assurances le sera ensuite indirectement par l’intermédiaire de La Poste, la CDC acquérant le contrôle majoritaire de La Poste par l’apport effectué au profit de cette dernière de ses actions CNP Assurances, puis par l’intermédiaire de La Poste et La Banque Postale après l’apport par La Poste de sa participation dans CNP Assurances au profit de sa filiale La Banque Postale, sans que les droits de veto octroyés à la République française, destinés à la seule préservation de ses intérêts financiers fondamentaux, ne remettent en cause ce contrôle » explique le gendarme boursier dans sa décision. «  Qui a sans doute raison sur le fond mais pas sur la forme, les règles devant s’appliquer de la même manière aux sociétés qui dépendent de l’Etat ou non.

Plainte contre Google pour non respect des données (UFC que Choisir)

Plainte contre Google pour non respect des données (UFC que Choisir)

Une action en justice pour non respect de la protection des données définis dans un RGPD déjà incompréhensibles et non lu dans 95% des cas. Une Plainte de  l’UFC-Que Choisir contre  Google  qui reproche d’exploiter les données personnelles des utilisateurs sans leur consentement, notamment ceux propriétaires d’un appareil Android, son système d’exploitation mobile. Ce dernier équipe plus de 80% des smartphones dans le monde.

Un compte Google est en effet nécessaire sur un smartphone ou une tablette Android pour utiliser les services de l’entreprise américaine (Google Maps, Gmail, etc…) et des applications. Et lorsque l’utilisateur en crée un, il doit accepter des conditions d’utilisation. L’UFC-Que Choisir dénonce le fait que cette acceptation conduit à approuver par défaut les finalités poursuivies par Google dans le cadre du traitement de ses données. Cela concerne le ciblage publicitaire ou encore la géolocalisation. L’association de consommateurs affirme d’ailleurs qu’un smartphone, même immobile, va transmettre sa géolocalisation près de 340 fois par jour.

L’UFC-Que Choisir veut que Google «obtienne un réel consentement de ses utilisateurs pour la collecte et le traitement de leurs données personnelles par ses services et applications». Elle réclame également une indemnisation de 1000 euros pour chaque consommateur lésé pour violation de la vie privée. Elle assure d’ailleurs qu’environ 200 consommateurs sont prêts à s’engager dans cette action de groupe. Toute personne intéressée peut s’y joindre. Cette procédure fait suite à la sanction de la CNIL contre Google en janvier dernier. L’autorité de protection des données a en effet condamné le géant américain à une amende record de 50 millions d’euros pour manquement à ses obligations dans le cadre du RGPD. Elle lui reprochait notamment de forcer le consentement de ses utilisateurs. Google a fait appel de cette sanction.

Affaire Ghosn : amende pour Nissan

Affaire Ghosn : amende pour Nissan

L’autorité japonaise des marchés boursiers (SESC) recommanderait une amende au motif que la rémunération apparemment sous-estimée de Carlos Ghosn a eu un impact “significatif” sur les décisions des investisseurs concernant le groupe automobile japonais. Peut-être aussi une recommandation pour rééquilibrer les responsabilités vis-à-vis des fautes jusque là reprochées au seul Carlos Ghosn. En clair Carlos Ghosn n’a pas décidé seul de se rémunérations et l’ancienne direction est également mouillée ; L’amende, dont les médias japonais avaient fait état précédemment, porterait sur une période de quatre ans jusqu’en mars 2018, toujours selon la source, les années précédentes étant couvertes par la prescription. Carlos Ghosn, architecte de l’alliance automobile entre Nissan et Renault, a passé plus de 100 jours en détention à Tokyo et, libéré sous caution, doit être jugé au Japon pour plusieurs accusations de malversations financières. Il clame son innocence.

 

Etats-Unis : attaque informatique des chinois

Etats-Unis : attaque informatique des chinois

 

Les systèmes informatiques sont en quelque sorte des colosses aux pieds d’argile. Formidable instrument de traitement d’information centralisée, leur force constitue aussi leur faiblesse car ils peuvent être victimes d’attaques massives notamment lorsque cela met en jeu des innovations voie la sûreté. L’attaque informatique « Cloud Hopper », attribuée par les Etats-Unis et certains de leurs alliés à des pirates travaillant pour le ministère chinois de la Sécurité d’Etat, a touché au total huit grands groupes technologiques. Cette attaque, lancée depuis au moins janvier 2010, avait été présentée en décembre dernier par les Etats-Unis comme une opération complexe de vol de propriété intellectuelle occidentale destinée à renforcer la position économique de la Chine. Aucune victime n’avait été nommément citée à l’époque mais Reuters en avait identifié deux: Hewlett Packard Enterprise et IBM. Selon des sources, six autres grands fournisseurs de services technologiques figurent parmi les victimes: Fujitsu, Tata Consultancy Services, NTT Data, Dimension Data, Computer Sciences Corporation et DXC Technology, une société née de la fusion de CSC et de la division services de HPE. Plus d’une dizaine de clients de ces fournisseurs ont aussi été visés, dont l’équipementier télécoms suédois Ericsson, l’entreprise américaine de construction navale Huntington Ingalls Industries et le voyagiste Sabre, selon les éléments rassemblés par Reuters. Le gouvernement chinois a systématiquement rejeté les accusations dont il fait l’objet en matière de piratage. Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré que Pékin s’opposait à l’espionnage industriel via une cyberattaque.

La « convention citoyenne » décidera de la taxe carbone, selon Poirson pourquoi pas le café du commerce !

La « convention   citoyenne » décidera de la taxe carbone, selon Poirson pourquoi pas le café du commerce !

 

 

 

 En matière d’ingénierie fiscale comme en matière de pseudo démocratie, la France détient évidemment le pompon. Ainsi l’inutile Prune Poirson  parachutée secrétaire d’État à l’écologie a-t-elle déclaré hier que la taxe carbone avait fait la preuve de son efficacité et que son principe de remise à l’ordre du jour (elle avait été annulée par le mouvement des gilets jaunes) serait décidé par cet ovni démocratique que constitue la convention citoyenne sur le climat. Un machin composé de 150 citoyens tirés au hasard et qui vont bien entendu mener un débat de très haut niveau sur le sujet et même décidé du principe du retour de cette taxe carbone. Première interrogation, d’où sort  cette franco américaine qu’on dirait fraîchement émoulue d’une école de bonnes sœurs. Nourrie  au lait d’un institut de sciences politique comme nombre des députés en marche, elle débite les âneries de ces écoles qui n’apprennent rien. Deuxième interrogation, sur quel fondement théorique s’appuie l’apprenti ministre pour déclarer que la taxe carbone est efficace.  troisième interrogation par quel miracle institutionnel peut-on confier à 150 poilus – tirés- au hasard le soin de décider d’une politique dont la responsabilité incombe au gouvernement et au Parlement. La pseudo ministre semble avoir bien des difficultés à se convaincre elle-même de ses propres propos. Il faut dire que son propre ministre de tutelle lui-même ne croit pas en grand chose, une qualité essentielle pour remplacer un Nicolas Hulot trop turbulent. On se demande vraiment où Macron a été chercher certains de ses ministres (la plupart sont inconnus). Sans doute comme les députés au hasard, sur CV, après délibération de quelques convives lors d’un dîner mondain. La plupart n’ont aucune expérience politique, aucune légitimité sociale. Beaucoup font preuve d’une nullité confondante. Sans rire,  - Brune Poirson a déclaré qu’il il reviendra à la “convention citoyenne sur le climat” annoncée par Emmanuel Macron de se prononcer sur l’avenir de la taxe carbone, a déclaré jeudi Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. Sur cette question très sensible socialement, la balle est dans le camp de la convention citoyenne sur le climat annoncée le 25 avril dernier par Emmanuel Macron dans le cadre des mesures issues du “Grand débat national”, a déclaré Brune Poirson sur BFMTV. “Ce n’est pas nous qui allons décider, c’est la convention citoyenne (…). Effectivement, la taxe carbone, c’est-à-dire mettre un prix sur la pollution, on sait que c’est un outil qui est très efficace”, a-t-elle dit. “On sait que c’est un bon outil. Pour le moment et pour l’instant, le Premier ministre l’a dit, ce n’est pas dans nos objectifs à court terme. En revanche, ça peut faire partie tout à fait de cette convention citoyenne qui va être lancée. C’est 150 citoyens tirés au sort qui vont devoir (…) faire des propositions très concrètes pour engager la France encore plus résolument dans la transition écologique.” Priée de dire si la taxe carbone serait de nouveau à l’ordre du jour si la convention citoyenne le proposait, la secrétaire d’Etat a répondu: “C’est ce sur quoi s’est engagé le Premier ministre, soit par référendum, soit devant l’Assemblée nationale, effectivement.” D’un coup, la pseudo ministre s’est souvenu de l’existence du parlement.

La France en retard dans la lutte contre le réchauffement.

La France en retard dans la lutte contre le réchauffement.

 

C’est l’avis du conseil climatique mis en place par Macron. Pourtant c’est la France qui avait pris l’initiative d’obtenir un accord de la plupart des pays sur la nécessité d’agir sur le climat (accord de Paris). Mais pour résumer, la France est surtout active pour faire des discours souvent moralisateurs (c’est le cas en ce moment même pour Macron présent à Tokyo qui sermonne le monde entier pour le manque de volontarisme vis-à-vis de la protection environnementale).  Au-delà des discours,  la France est aussi la spécialiste pour mettre en place des machins administratifs et pseudo démocratique qui ne servent  à peu près à rien. Tout le monde sait en effet que la France n’a pas respecté ses propres objectifs de réduction de gaz à effet de serre. La justice française elle-même vient reconnaître la responsabilité de l’État dans la détérioration de la qualité de l’air. Le vrai problème c’est que la France se limite à des incantations, à des bouts de mesures plus ou moins pertinentes mais qu’il n’y a pas de vision globale pour progressivement engager une vraie transition énergétique permettant de faire évoluer le système de production et les modes de consommation. En outre, la plupart des mesures ont surtout un caractère punitif mais pas pédagogique. La présidente du Haut comité pour le climat souligne que sur ces quatre dernières années, France n’a pas tenu ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.  »Elles baissent deux fois moins vite que prévu », déplore-t-elle. Pour le Haut conseil, il faut des réformes structurelles pour mettre le climat « au cœur de l’action publique ». « On parle notamment de taxe carbone pour accélérer la décroissance des émissions, mais il faut mettre toutes sortes d’autres mesures en place », souligne la spécialiste. « Il faut qu’on passe à une vitesse supérieure au niveau des actions pour combattre le changement climatique », affirme ainsi Corinne Le Quéré. Dans son premier rapport, le HCC invite par exemple à inscrire dans la loi les objectifs à court terme de réductions d’émissions, pour ainsi envoyer un signal à tous les acteurs.

Actu, infos, économie, social, politique : articles les plus lus

 

Dérèglement climatique : pas de miel cette année

Dérèglement climatique : pas de miel cette année

 

Un cri d’alarme de la plupart des les apiculteurs qui constatent que les conditions climatiques désastreuses ont pesé de manière significative sur la production de miel.

Une production déjà  passée de 35.000 tonnes dans les années 1990 à 16.100 en 2016. Le déréglemente climatique, la monoculture, qui nuit à la diversité des pollens, le Varroa, parasite importé d’Asie ravageur et coûteux à traiter, l’utilisation massive de pesticides dans l’agriculture (dont les néonicotinoïdes massivement utilisés jusqu’à récemment), ou encore les ravages provoqués par les frelons asiatiques dans les colonies sont diverses causes pouvant expliquer l’affaiblissement des ruches en France, la disparition progressive des abeilles, et, de fait, la chute de la production. Habituellement, à ce stade, « on a fait une bonne partie des miels, autour de 40, 50%, là, on ne les a pas », se désole mardi 25 juin Henri Clément, porte-parole et secrétaire général du syndicat majoritaire, l’Union nationale de l’apiculture française (UNAF). « Les abeilles ne récoltent rien ! Dans les ruches, il n’y a pas à manger, les apiculteurs sont obligés de les nourrir avec du sirop car elles risquent de mourir de faim », déplore le syndicat agricole Modef (Mouvement de défense des exploitants familiaux), qui a lancé l’alerte dans un communiqué.

Les causes de ce désastre sont multiples, selon le syndicat : « Un hiver très doux a facilité une bonne reprise de ponte, les colonies très populeuses se sont trouvées sans fleurs, ni miellée [nectar butiné] et se sont effondrées en peu de temps. Ce nouveau coup dur est d’autant plus critique pour les apiculteurs qu’il intervient après plusieurs saisons difficiles ».  »On a des conditions météo qui sont catastrophiques », renchérit  Henri Clément. « Cela fait quelque temps qu’on s’alarme du bouleversement climatique qui a un gros impact sur les productions. »

Adieu à l’équilibre budgétaire en 2022 (Cour des comptes)

Adieu à l’équilibre budgétaire en 2022 (cour des comptes)

 

À juste titre, la Cour des Comptes s’inquiète de la dérive aussi bien du budget que de la dette contrairement à ce qui se passe dans la plupart des autres pays de l’union européenne. On se souvient que Macron avait promis le retour à l’équilibre en 2022, un équilibre qui semble repoussé bien au-delà. Deux plusieurs raisons à cela  une dérive des dépenses (on attend encore le grand plan de réduction du train de vie de l’État), une diminution des recettes consécutives au tassement économique (PIB limité sans doute 1,2 au lieu de 1,5, un taux pourtant pas déjà extraordinaire). La véritable raison,  c’est que nous sommes déjà entrés dans une période électorale. Il y a d’abord les municipales en 2020 que la république en marche veut gagner pour s’ancrer enfin dans les territoires et ne plus demeurer un parti virtuel. Ensuite s’engagera immédiatement la campagne pour les présidentielles qui n’est pas forcément gagnée d’avance par Macron si l’on en juge les sondages. Sa seule certitude semble qu’il pourrait battre son éternelle, adversaire Marine Le Pen. Mais ici l’échéance présidentielle un autre concurrent pourrait peut-être émerger soudainement comme on le constate dans plusieurs pays où les citoyens se laissent tenter par le dégagisme. Dans son programme de stabilité budgétaire, envoyé fin avril à Bruxelles, le gouvernement a abaissé ses objectifs budgétaires afin de tenir compte du ralentissement de la croissance et des mesures d’urgence annoncées face au mouvement des « Gilets jaunes ». Selon le ministère de l’Économie et des Finances, le déficit public devrait ainsi atteindre 3,1% du produit intérieur brut (PIB) cette année, puis 2% du PIB en 2020, 1,6% en 2021 et 1,2% en 2022 – alors que le gouvernement prévoyait à l’origine un quasi retour à l’équilibre budgétaire pour la fin du quinquennat. La dette publique, quant à elle, devrait passer de 98,4% en 2018 à 96,8% en 2022, après un pic à 98,9% cette année. Sur l’ensemble du quinquennat, la baisse atteindrait 1,6 point de PIB, alors que l’exécutif promettait initialement un recul de cinq points de PIB.

La 5G aussi pour les bouzeux !

La 5G  aussi pour les bouzeux !

 

Comme l’avait déjà indiqué le Premier ministre, il ne faut guère s’attendre à ce que le câble couvre les zones peu denses. Les alternatives passeront donc par le satellite ou la 5G.

En janvier 2018, l’exécutif a renoncé à d’importantes recettes en prolongeant certaines licences d’utilisation de fréquences mobiles. En contrepartie, les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free se sont engagés à doper leurs investissements dans les zones « blanches » et « grises », où le mobile ne passe pas – ou très mal. Il faut dire que dans ces zones les SMS et autres messages n’atteignent leurs destinataires que des heures après l’émission voire parfois le lendemain ! Ce serait donc une nouvelle évolution que de penser à équiper les régions à faible densité démographique précisément parce que la nouvelle technologie 5 G  permet de s’affranchir encore davantage de la distance. Compte tenu des innombrables applications de la 5G,  ce pourrais être aussi l’occasion d’un réaménagement intelligente du territoire au lieu de concentrer dangereusement activités et populations sur seulement une quinzaine de villes en France.

«Il faut reprendre la taxe carbone» ‘ ! (députés)

«Il faut reprendre la taxe carbone» ‘ ! (députés)

 

 

Après les banalités (et contrevérités)  habituelles sur la transition énergétique, un groupe de travail de l’Assemblée nationale présidé par Julien Dive (Les Républicains)  reprend l’idée géniale de la taxe carbone notamment sur le carburant. Une idée géniale ou presque puisque ces derniers jours le prix du carburant était remonté au niveau de celui qu’ont dénoncé les gilets jaunes. Pour autant,  le prix élevé du carburant n’a pas modifié d’un iota la répartition modale, ni  fait diminuer le volume de mobilité. Et pour cause les taxes n’ont aucun effet sur la mobilité et sur les moyens de l’assurer tant qu’il n’y a pas une alternative compétitive et de qualité aussi bien pour les transports collectifs que pour les transports individuels.  la taxe carbone est une invention des économistes fiscaliste qui n’a d’autre objet que de boucher les trous du budget. Or les taxes sur le carburant constituent l’une des principales ressources budgétaires. Pour agir réellement et significativement en matière de transition énergétique il faudrait aussi et surtout s’attaquer aux modes de production qui gaspillent l’énergie, aux modes de consommation aussi à l’urbanisme qui éloigne de plus en plus les emplois des lieux de résidence. Les députés proposent cependant de «reprendre la trajectoire de la taxe carbone avec des mesures d’accompagnement adaptées», après l’annulation de sa hausse prévue pour 2019 sous la pression du mouvement des «gilets jaunes». Ils souhaitent aussi «alourdir» la fiscalité sur le fioul lourd et le kérosène. «L’acceptation des changements passe par la construction d’une vision structurée qui manque encore aujourd’hui, par la présentation concrète des alternatives possibles et par la compensation des difficultés, prioritairement du point de vue social, liées à la transition», écrivent-ils dans leur conclusion. Une belle phrase mais vide de contenu opérationnel.

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