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« Conseil de l’ordre » des journalistes : Cédric O a fait une connerie !

« Conseil de l’ordre » des journalistes : Cédric O  a fait une connerie !

 

 

 

C’est ce qui se murmure au sein du gouvernement après la surprenante proposition de créer un conseil de l’ordre des journalistes. Une proposition en outre faite par le secrétaire d’État au numérique qui n’est pas spécialement compétent en la matière. L’intéressé qui comme d’autres ministres cherchent à exister a sans doute   voulu faire plaisir à Macron qui a plusieurs reprises a évoqué cette nécessité de faire la chasse aux fausses nouvelles  donc de remettre de l’ordre dans l’information. Évidemment la déclaration du secrétaire d’État au numérique a suscité de nombreuses réactions dans le milieu journalistique qui a clairement vu la une proposition pour mettre au pas la profession. . Officiellement,  il s’agissait de lutter contre les fausses nouvelles distillées en France par des supports médiatiques sous influence étrangère. En fait,  il y a longtemps que le pouvoir actuel cherche d’une manière ou d’une autre à installer des formes de censure pour mettre encore davantage sous tutelle l’information. Des conseils de l’ordre existent dans certaines professions et pas dans d’autres. On se  demande bien pourquoi par exemple un conseil de l’ordre des masseurs kinésithérapeutes et pas un conseil de l’ordre des bouchers charcutiers ou des podologues. De toute façon, même l’honorable conseil des médecins est très critiqué  pour ses positions relativement réactionnaires. On doit bien sûr toujours se méfier quand un État se met en tête directement ou indirectement de mettre de l’ordre. Organiser un secteur, réguler ses conditions d’exercice c’est autre chose que d’imposer un ordre. Dans le domaine des fausses nouvelles,  la frontière entre ce qui est exact et ce qui ne l’est pas  peut être mince. Une fausse nouvelle d’aujourd’hui peut se révéler exact demain et inversement. Par exemple les soupçons  qui pèsent sur Sarkozy aujourd’hui dans plusieurs affaires politiques ou financières ne sont pas contestés quand hier ils  pouvaient l’être. Il en sera de même pour Macron le moment venu quand on saura  par exemple quelles sont ces généreux donateurs qui ont financé sa campagne ( affaire en cours enliser dans les sables de l’information judiciaire),  quand on saura par exemple ce qu’il a fait des millions gagnés chez Rotchild, quand on saura quelle affaire il a pu traiter pour gagner autant en si peu de temps. La justice se réveillera sans doute quand Macron ne sera plus président de la république. Ce qui est à craindre dans le cadre du régime autocratique que met en place Macron,  c’est une tentative d’organiser la police de l’information. Certes on comprend qu’il faille combattre les intoxications venues de l’extérieur est destinées à peser sur la démocratie française. Par contre on doit sans doute se montrer très dubitatif face à la déclaration abrupte du secrétaire d’État au numérique. Du coup le ministre a retiré sa proposition indignant evidemmenet qu’on avait mal interprété ses propos. Pire il a fait des excuses.  Cédric O, a en effet  rectifié le tir jeudi sur France Culture, après un début de polémique déclenché par ses déclarations en faveur d’un « conseil de l’ordre des journalistes », évoquant « des paroles malheureuses » et qui ne reflétaient pas « la position du gouvernement ».

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