Croissance : attention à l’essoufflement
Attention à l’essoufflement et à la relative résilience de la France vis-à-vis du tassement économique constaté un peu partout et notamment en Europe. Ainsi au début de l’année la France comptait sur une évolution du PIB de l’ordre de 1,5 %. De sorte que les responsables politiques affirmaient que la France se tenait à l’écart du mouvement baissier. Bien sûr la France est moins affectée que d’autres par le tassement des échanges internationaux compte tenu de la faiblesse de ses exportations. Pour autant la consommation intérieure ne prend pas le relais car pour l’instant les Français prudents mettent de côté une partie de leurs revenus dans l’attente sans doute d’une envolée de certains coûts comme l’électricité, le carburant ou certains services. L’Insee prévoit désormais seulement une croissance du PIB de 1,3% en 2019 contre 1,7% en 2018 et 2,4% en 2017. Mais La France se rapproche dangereusement de la moyenne de la zone euro. La Commission européenne prévoit en effet une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,2% en 2019, et 1,5% en 2020, pour l’ensemble des 19 pays de la zone euro, après 1,9% en 2018 La Commission européenne a une nouvelle fois abaissé mardi ses prévisions de croissance pour la zone euro en 2019 et 2020, dans un contexte d’incertitudes sur le commerce mondial et l’éventualité d’un « Brexit sans accord ».L’exécutif européen table désormais sur une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,2 % en 2019, et 1,5 % en 2020, pour l’ensemble des 19 pays ayant adopté la monnaie unique, après 1,9 % en 2018.
Malgré une hausse record attendue du pouvoir d’achat depuis 2007, les Français privilégient l’épargne à la consommation. Au premier trimestre, les économistes ont révisé à la baisse leurs prévisions en raison d’une moindre consommation.
L’essoufflement de l’économie française se confirme. Selon la dernière note de conjoncture de l’Insee publiée ce jeudi 20 juin, le produit intérieur brut (PIB) devrait accélérer de 1,3% en 2019 contre 1,7% en 2018 et 2,4% en 2017 sachant que ces deux derniers chiffres ont été revus à la hausse. Au premier trimestre, l’activité a marqué le pas plus que prévu à 0,3% contre 0,4% selon une estimation du mois de mars. Alors que les économistes de l’organisme public s’attendaient à un plus fort soutien de la demande intérieure, les Français ont privilégié l’épargne à la consommation. L’inflation, qui joue un rôle sur le porte-monnaie des Français devrait, accélérer à 1,4% en décembre 2019 et en glissement annuel. Sur l’année et en moyenne annuelle, les prix devraient cependant marquer le pas passant de 1,2% contre 1,8% en 2018. Les services de l’Insee s’attendent à un prix du baril autour de 65 dollars sachant que « la situation actuelle au Moyen-Orient reste une source d’incertitude » indique Clément Rousset, chef de la section de la zone euro. L’année dernière, le pouvoir d’achat des Français a fortement fluctué en raison des soubresauts importants des prix du pétrole et du calendrier fiscal décidé par le gouvernement. L’inflation devrait accélérer avec la hausse de la fiscalité sur le tabac en novembre et les hausses des prix réglementés de l’électricité…sans parler du carburant.
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