Pour l’EPR Flamanville : nouveau retard
Finalement l’EPR de Flamanville ne devrait pas être mis en service avant 2020, soit un nouveau retard en raison de la question des certaines soudures considérées comme fragiles. En fait la véritable mise en service pourrait intervenir qu’en 2021. De ce faite la fermeture de Fessenheim liées au fonctionnement à plein régime de l’EPR de Flamanville se trouve également retardée “Nous allons avoir du retard à cause de la reprise de certaines soudures”, a déclaré Jean-Bernard Lévy, le PDG du groupe, lors d’une conférence organisée par Le Club Les Echos. En avril, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait annoncé qu’un groupement d’experts avait recommandé qu’EDF répare les soudures défectueuses les plus problématiques du réacteur, alors que ce dernier n’a pas prévu d’effectuer ces réparations.“S’il n’y avait pas le sujet des soudures à reprendre (…), le chantier de Flamanville serait terminé”, a souligné Jean-Bernard Lévy mardi, rappelant qu’EDF prévoyait jusqu’à présent de charger le combustible du réacteur fin 2019.EDF a toutefois rappelé que l’ASN n’avait pas encore rendu sa décision sur le dossier. Elle devrait le faire dans le courant du mois de juin. En juillet 2018, EDF avait annoncé qu’il devait réparer certaines soudures de l’EPR, ce qui a alourdi la facture du projet de 400 millions d’euros supplémentaires, à 10,9 milliards d’euros, et retardé sa mise en service de près d’un an. Le groupe, détenu à 83,7% par l’Etat, n’avait cependant alors pas prévu de réparer huit soudures situées au niveau des traversées de l’enceinte de confinement et donc difficilement accessibles, bien qu’elles présentent des écarts par rapport à ses exigences de qualité et même un défaut pour l’une d’entre elles.
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