Hong Kong : dénoncer la trahison de la chef du gouvernement
2 millions de personnes dans la rue à Hong Kong pour contester la trahison de la chef du gouvernement, Carrie Lam. En effet cette dernière avait d’abord accepté du gouvernement central chinois le principe d’extradition. Un principe contraire à l’accord qui avait permis de restituer Hong Kong à la Chine. Dans cet accord l’autonomie judiciaire de Hong Kong était assurée. Après de puissantes manifestations, la chef du gouvernement a suspendu provisoirement la loi prévoyant l’extradition. Mais les manifestants veulent maintenant aller plus loin. Il souhaite non pas la suspension provisoire de cette loi scélérate mais sa suppression définitive. En outre ils veulent à juste titre que soit sanctionnée la trahison de la chef du gouvernement de Hong Kong. S’efforçant d’apaiser les contestataires, Carrie Lam a présenté ses excuses “humbles et sincères” au lendemain de la suspension pour une durée indéterminée du projet de loi autorisant les extraditions vers la Chine qui a soulevé une vague de contestation dans l’ancienne colonie britannique. Le texte, qui aurait concerné les sept millions d’habitants de la “région administrative spéciale” mais également les ressortissants étrangers et chinois résidents ou de passage, était perçu par de nombreux Hongkongais comme une menace pour l’état de droit garanti dans le territoire en vertu du principe “un pays, deux systèmes” qui a présidé à la rétrocession du territoire à la Chine, en 1997.Près d’un million de personnes s’étaient rassemblées dimanche dernier pour demander la suspension de ce texte, la plus grosse manifestation qu’ait connue Hong Kong depuis les rassemblements ayant dénoncé en 1989 la répression du mouvement pro-démocrate de la place Tiananmen.
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