LFI-Mélenchon : d’abord victime de ses contradictions
Il est clair que Mélenchon a attrapé la grosse tête lors des élections présidentielles de 2017. Il ne s’est d’ailleurs jamais remis de son espérance déçue d’être qualifié pour le second tour. Reconnaissons que son score était assez remarquable avec environ 20 %. Du coup Mélenchon en a tiré la conclusion qu’il pouvait étouffer toute la gauche et la traiter par le mépris. Il est vrai que cette gauche est plus que jamais éclatée et affaiblie mais on ne saurait résumer son existence à celle des marxistes classiques que représentent les insoumis. En retombant à 6,3 % des voix aux européennes, Mélenchon s’est réveillé avec la gueule de bois. Responsable en grande partie du succès aux élections présidentielles, il est tout autant responsable de la descente aux enfers. Indiscutablement, Mélenchon ne manque pas de culture et c’est sans doute le meilleur tribun l’époque mais il se comporte davantage en syndicaliste qu’en responsables politique. La contestation systématique et le radicalisme caractérisent sa ligne politique, une ligne révolutionnaire mais qui ne prend pas qui peut dans les milieux populaires même chez les gilets jaunes où finalement c’est surtout le rassemblement national qui a ramassé la mise. L’autre contradiction de Mélenchon c’est de vouloir incarner le changement démocratique alors qu’il est dans la politique depuis quarantaine d’années. Dernière faiblesse et non la moindre sa propension à étouffer toute contestation au sein de son mouvement. Mélenchon est à la fois la force et la faiblesse des insoumis. Son talent oratoire lui a permis de faire émerger une sorte de nouveau parti communiste mais sa faiblesse c’est d’incarner à lui seul un mouvement entièrement
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