Une prime accordée pour les urgentistes
En gros, le gouvernement va accorder une prime de 100 euros environ aux urgentistes. (30 000 agents concernés). Par contre, les embauches seront très marginales : en moyenne un demi-agent par service d’urgence. ; Il faudra en effet se satisfaire d’une enveloppe de 15 millions pour toute la France Les urgentistes non médicaux (aide-soignantes, brancardiers, etc.) seront désormais bénéficiaires de la prime de risque déjà versée aux infirmiers psychiatriques. Cette prime de 100 euros brut par mois sera en outre revalorisée à 118 euros brut, soit 100 euros net, à partir du 1er juillet. Trente mille personnes sont concernées, a précisé la ministre. Ces personnes sont en première ligne pour faire face aux incivilités et autres états d’ébriété, a fait valoir Agnès Buzyn. La grève des urgentistes dans les hôpitaux de Paris (AP-HP) a eu pour déclencheur les violences émanant des patients. Par ailleurs, une prime de 100 euros brut sera versée aux personnels paramédicaux (infirmiers) qui accepteront d’effectuer des tâches médicales dans le cadre de protocoles de coopération, précise le député Thomas Mesnier. En outre, une enveloppe de 15 millions d’euros est allouée aux établissements hospitaliers pour qu’ils puissent recruter du personnel paramédical durant la période des congés estivaux. Comme le prévoit la loi de réforme de système de santé en cours de vote au Parlement, le plafond des heures supplémentaires possibles est porté à 20 heures par mois, soit 240 heures par an pour l’ensemble des personnels.
“Quinze millions d’euros pour les postes, c’est l’équivalent de 350 emplois, c’est-à-dire un demi-emploi par service d’urgence. On est très en deçà de ce qu’il faut aujourd’hui”, a dit-il en soulignant qu’à ses yeux, il manquait 700
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