Patrick Balkany : la revanche de la justice
De très lourdes peines requises par le parquet contre Patrick Balkany La lourdeur des peines pourrait bien constituer en quelque sorte une revanche de la justice empêchée depuis une vingtaine d’années par les pressions politiques. Le maire de Levallois Perret paye ainsi seul pour les protections dont il a profité. Au terme de plus de trois heures de réquisitions, les représentants du parquet national financier (PNF) ont donc requis sept ans d’emprisonnement ferme contre Patrick Balkany, jugé pour blanchiment habituel de fraude fiscale et corruption , « la plus grave des atteintes à la probité publique ». Sévères, ils ont demandé le mandat de dépôt à l’audience, la privation de ses droits civiques et une peine d’inéligibilité de dix ans, ainsi que la confiscation de tous les biens de la villa de Marrakech au moulin de Giverny, en passant par la villa Pamplemousse à Saint-Martin. La question qui se pose est de savoir si cette très grande rigueur de la justice fera non jurisprudence dans la mesure où traîne encore depuis des années voire des dizaines d’années des dossiers politico- financiers. Cela concerne y compris des dossiers gérés sous l’ère Macron comme ceux de Sarkozy, de Tapie ou encore du président de l’Assemblée nationale. Reste à savoir quelle sera le jugement final est son application concrète. Il se pourrait bien que tout cela finisse encore en eau de boudin comme par exemple dans l’affaire Cahuzac.
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