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L’interdiction de la production de certains pesticides repoussée de trois ans

L’interdiction de la production de certains pesticides repoussée  de trois ans

 

 

L’interdiction en 2022 de la production, du stockage et de la vente de produits phytopharmaceutiques destinés à des pays tiers et contenant des substances prohibées par l’UE figurait dans la loi agriculture et alimentation (Egalim), promulguée en novembre. Mais à la faveur de Pacte, le Sénat à majorité de droite avait voté sa suppression pure et simple, en première lecture. L’Assemblée a repoussé vendredi de trois ans l’interdiction.

 

Après de vifs débats, l’Assemblée a finalement voté par 27 voix contre 3 et 7 abstentions ce que le rapporteur Roland Lescure (LREM) a qualifié de «compromis», salué par la secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher.

L’ex-secrétaire d’État à la Biodiversité et députée LREM Barbara Pompili, qui s’est abstenue, ainsi que les socialistes et Insoumis, ont réclamé en vain de revenir à 2022. «On ne peut pas défaire ce que l’on a fait», a défendu Mme Pompili, en s’insurgeant contre «le chantage à l’emploi» de certaines entreprises «cyniques».

«Si on supprime du jour au lendemain la production», le danger c’est que celle-ci «se déplace de quelques centaines de kilomètres et que l’impact pour l’environnement soit nul», a plaidé M. Lescure. Un argument également défendu par Bercy, pour qui cette nouvelle mouture du texte permet «de donner une échéance claire aux industriels» afin de faire «en sorte qu’il n’y ait pas un effet couperet brutal».

 

 

L’interdiction de la production de certains pesticides repousée  de trois ans

 

 

L’interdiction en 2022 de la production, du stockage et de la vente de produits phytopharmaceutiques destinés à des pays tiers et contenant des substances prohibées par l’UE figurait dans la loi agriculture et alimentation (Egalim), promulguée en novembre. Mais à la faveur de Pacte, le Sénat à majorité de droite avait voté sa suppression pure et simple, en première lecture. L’Assemblée a repoussé vendredi de trois ans l’interdiction.

 

Après de vifs débats, l’Assemblée a finalement voté par 27 voix contre 3 et 7 abstentions ce que le rapporteur Roland Lescure (LREM) a qualifié de «compromis», salué par la secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher.

L’ex-secrétaire d’État à la Biodiversité et députée LREM Barbara Pompili, qui s’est abstenue, ainsi que les socialistes et Insoumis, ont réclamé en vain de revenir à 2022. «On ne peut pas défaire ce que l’on a fait», a défendu Mme Pompili, en s’insurgeant contre «le chantage à l’emploi» de certaines entreprises «cyniques».

«Si on supprime du jour au lendemain la production», le danger c’est que celle-ci «se déplace de quelques centaines de kilomètres et que l’impact pour l’environnement soit nul», a plaidé M. Lescure. Un argument également défendu par Bercy, pour qui cette nouvelle mouture du texte permet «de donner une échéance claire aux industriels» afin de faire «en sorte qu’il n’y ait pas un effet couperet brutal».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’interdiction de la production de certains pesticides repousée  de trois ans

 

 

L’interdiction en 2022 de la production, du stockage et de la vente de produits phytopharmaceutiques destinés à des pays tiers et contenant des substances prohibées par l’UE figurait dans la loi agriculture et alimentation (Egalim), promulguée en novembre. Mais à la faveur de Pacte, le Sénat à majorité de droite avait voté sa suppression pure et simple, en première lecture. L’Assemblée a repoussé vendredi de trois ans l’interdiction.

 

Après de vifs débats, l’Assemblée a finalement voté par 27 voix contre 3 et 7 abstentions ce que le rapporteur Roland Lescure (LREM) a qualifié de «compromis», salué par la secrétaire d’État à l’Économie Agnès Pannier-Runacher.

L’ex-secrétaire d’État à la Biodiversité et députée LREM Barbara Pompili, qui s’est abstenue, ainsi que les socialistes et Insoumis, ont réclamé en vain de revenir à 2022. «On ne peut pas défaire ce que l’on a fait», a défendu Mme Pompili, en s’insurgeant contre «le chantage à l’emploi» de certaines entreprises «cyniques».

«Si on supprime du jour au lendemain la production», le danger c’est que celle-ci «se déplace de quelques centaines de kilomètres et que l’impact pour l’environnement soit nul», a plaidé M. Lescure. Un argument également défendu par Bercy, pour qui cette nouvelle mouture du texte permet «de donner une échéance claire aux industriels» afin de faire «en sorte qu’il n’y ait pas un effet couperet brutal».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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