Brexit : pourquoi la Grande Bretagne va s’enfoncer dans une crise profonde ?

Brexit : pourquoi la Grande Bretagne va s’enfoncer dans une crise profonde ?

 

Une nouvelle fois, l’accord négocié entre l’union européenne et Theresa May t a été rejeté par les députés britanniques. Du coup, la Grande-Bretagne va s’enfoncer dans une crise économique et politique grave. Moins en raison du vote que de l’incertitude relative  aux futurs des relations entre le Royaume-Uni et l’Europe. Suite à ce vote négatif le Parlement devrait rejeter la perspective d’un berxit  dur avec une demande de décalage dans le temps de l’application de la rupture. Théoriquement cette période de transition devrait être courte, quelques mois seulement. Ensuite il faudra renégocier un accord commercial qui lui demandera une longue période de négociation. Du coup, la transition pourrait être relativement longue. Pendant ce temps la situation politique pourrait aussi évoluer sous le poids notamment des catastrophes économiques qui se préparent. En effet les acteurs économiques et financiers craignent par-dessus toutes les incertitudes du cadre juridique et fiscal qui encadrera les échanges de biens, de capitaux et de personnes. Des cette année, la Grande-Bretagne pourrait d’ailleurs connaître la récession. Évidemment l’union économique sera également touchée ;  alors que pour l’instant les perspectives de croissance sont déjà limitées à 1 %. On ne peut écarter l’hypothèse d’une contagion de la récession britannique à l’ensemble de l’Europe. Théoriquement la rupture des Royaume-Uni avec l’Europe devrait coûter 0,5 % au PIB  en Allemagne, 0, 3% en France . En Allemagne la prévision est actuellement de 1 % et en France de 1,3 %. Conclusion la croissance tant de l’union économique que de la Grande-Bretagne sera très affectée en 2019 en raison d’une conjoncture déjà très maussade et de l’impact inévitable du brexit.  Theresa Maya dit “regretter profondément” la décision prise par les parlementaires, assurant une nouvelle fois qu’elle était convaincue que cet accord est le meilleur possible. La dirigeante conservatrice a réaffirmé sa volonté, exposée fin février, d’organiser deux nouveaux votes, le premier dès mercredi sur l’opportunité de quitter l’UE sans accord à la date prévue du 29 mars. Elle a précisé au passage qu’il n’y aurait pas de consigne de vote de la part du gouvernement. Si, comme on s’y attend, les députés rejettent la perspective d’un ‘No Deal’, qui effraie les milieux d’affaires de la cinquième puissance économique mondiale, un troisième vote aura lieu jeudi sur un report “court et limité” de la date du Brexit “Je serai claire: voter contre une sortie sans accord et pour une extension ne réglera pas les problèmes auxquels nous sommes confrontés”, a souligné Theresa May mardi soir. “L’UE voudra savoir quel usage nous voulons faire d’une telle prolongation. Cette assemblée aura à répondre à cette question.” L’UE a également prévenu qu’il n’y aurait pas d’autres changements ou aménagements à l’accord de retrait difficilement négocié entre Londres et Bruxelles et entériné fin novembre par les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept. “Il n’y aura pas de troisième chance, pas d’interprétation sur les interprétations, pas d’assurance sur les assurances si le ‘vote significatif’ de demain (mardi) échoue”, a averti Jean-Claude Juncker lundi soir.

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