Privatisation de l’Aéroport de Toulouse : le tribunal condamne
« Qu’il y a eu un vice substantiel » dans la procédure de choix de l’actionnaire d’après la cour d’appel de Paris. En clair, on a vendu bijoux de famille au premier venu, y compris à de personnages très douteux. . D’ailleurs pendant un temps, ‘L’acheteur chinois avait disparu. le pire c’est que le chinois veut maintenant revendre ses part avec une grosse plus value et sans avoir respecté ses obligations de développement de l’aéroport. Pourquoi ne pas passer une annonce sur le bon coin ? Selon certaines sources Mike Poon, l’acquéreur aurait fait l’objet d’une procédure de justice dans son pays pour «corruption». «Il avait totalement disparu des écrans radars», expliquait Maître Christophe Lèguevaques, avocat du collectif des opposants à la privatisation du quatrième aéroport de France, «Cette proposition nous semblait relativement bizarre. Le gouvernement expliquait que le projet proposé allait dynamiser l’aéroport, poursuit l’avocat toulousain, cet aéroport n’a pas été privatisé, mais nationalisé au profit de l’État chinois». Et Christophe Lèguevaques de conclure: «Nous disons ça suffit. L’État a les cartes en main pour faire toute la lumière sur cette affaire. Des emplois sont en jeu!» Le 18 avril dernier, Mike Poon déclarait au quotidien régional La Dépêche du Midi : «vous verrez que nous tiendrons les promesses que nous avons faites». Il assurait vouloir «favoriser le développement de vols internationaux et en particulier en provenance de l’Asie et de la Chine» et investir 1,4 milliard d’euros d’ici à 2020. « L’annonce du rapporteur public intervient au moment même où les actionnaires chinois tentent de se désengager en vendant leurs parts. En début d’année, le groupe chinois a mandaté la banque Lazard pour recevoir des offres d’investisseurs intéressés pour reprendre sa participation dans l’aéroport de Toulouse Blagnac. Celle-ci vaudrait désormais plus de 500 millions d’euros, selon des évaluations de presse. Soit une éventuelle plus-value de 200 millions.
Stéphane Borras de Solidaires 31, l’un des membres d’un collectif anti-privatisation, indique qu’une autre action a été engagée parallèlement devant le tribunal de commerce de Paris, pour que le groupe chinois « ne parte pas avec la caisse » en cas de vente
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