Hausse des taux : le recul de la BCE
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, prépare l’opinion à l’alignement de la politique monétaire de la BCE sur celle de la Fed. Il pose la question centrale de savoir si le ralentissement est temporaire ou d’une plus longue durée. Évidemment personne n’en sait rien pas plus lui que d’autres et on ne peut même pas écarter l’hypothèse d’une récession notamment si une bulle devait éclater. Aux États-Unis, il semble maintenant convenu que la perspective de relèvement des taux est reportée dans le temps tant que l’activité ne sera pas davantage dynamique. Dans la zone euro, on avait aussi prévu un relèvement de taux auquel vraisemblablement on va renoncer au moins pour les six mois à venir voir au-delà. En clair la politique accommodante va continuer d’autant que la situation des banques n’est pas particulièrement reluisante. On parle même de nouvelles liquidités qui pourraient leur être accordé. Le possible successeur de Mario drag I à la BCE estime que la banque centrale dispose des moyens nécessaires pour faire face aux conséquences du ralentissement économique. Le problème c’est que l’arme des taux a déjà été utilisée. Le moment où la Banque centrale européenne (BCE) pourrait décider d’un premier relèvement des taux d’intérêt depuis la crise de 2008 dépendra donc de la durée du ralentissement économique à l’œuvre dans la zone euro, déclare le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, dans un entretien au quotidien El Pais de dimanche. La BCE a fait connaître son intention de maintenir ses taux directeurs à leur niveau historiquement bas au moins jusqu’à l’été mais le ralentissement économique a conduit les marchés à s’interroger sur ce calendrier.
0 Réponses à “Hausse des taux : le recul de la BCE”