Affaire Ghosn-Pour un boycott du Japon
L’attitude réactionnaire et nationaliste du Japon mérite évidemment d’être dénoncée et mériterait un boycott pour son non respect des règles internationales. En particulier dans le domaine judiciaire où les mis en examen sont contraints de se reconnaître coupable ou de rester en prison. Notons que le système judiciaire archaïque du Japon comprend aussi le maintien de la peine de mort ! Sans parler de l’affaire scandaleuse de la reprise de la chasse à la baleine au mépris de toutes les conventions internationales. Bref la dérive droitière, nationaliste et agressive du Japon mériterait ce boycott. Le Japon empile les accusations de Carlos Ghosn pour le maintenir en prison et parallèlement intervient auprès de Nissan pour l’empêcher de réunir l’assemblée générale qui permettrait de désigner le nouveau conseil d’administration. Et pour continuer d’enfoncer Carlos Ghosn et surtout pour écarter Renault, Nissan a mis en place un comité spécial pour juger de la gouvernance de son entreprise. Le résultat est sans appel, le comité interne de Nissan juge que la gouvernance de l’entreprise est médiocre. Une manière de mettre en cause évidemment l’ancien président Carlos Ghosn. Au-delà ce comité a surtout pour objet de définir les conditions de choix du futur président. Or on sait que Renault est l’actionnaire dominant. Nissan cherche donc le moyen d’empêcher que Renault ne désigne un président représentant de cet actionnaire. En clair il faut japoniser et Nissan mais aussi l’alliance Renault. Il est évident que la gouvernance de Nissan n’était peut-être pas idéale pour contrôler les rémunérations excessives de ses dirigeants. Reste que cette gouvernance a quand même permis de sauver Nissan grâce à l’intervention de Renault et de Carlos Ghosn. Le comité spécial mis en place par Nissan pour examiner les causes des malversations présumées de son ex-président Carlos Ghosn a donc indiqué dimanche que le constructeur japonais semblait souffrir de procédures de gouvernance médiocres. Après la première réunion du comité spécial de Nissan, l’ancien juge Seiichiro Nishioka, qui en assure la coprésidence, a déclaré que l’instance envisageait de se réunir trois ou quatre fois avant de formuler des recommandations au conseil d’administration de Nissan sur la manière d’améliorer la gouvernance de l’entreprise. Le comité, composé de trois administrateurs externes de Nissan et de quatre membres tiers, devrait formuler en mars des recommandations sur l’amélioration des processus en matière notamment de rémunération des administrateurs et de sélection du président. Après la première réunion du comité spécial de Nissan, l’ancien juge Seiichiro Nishioka, qui en assure la coprésidence, a déclaré que l’instance envisageait de se réunir trois ou quatre fois avant de formuler des recommandations au conseil d’administration de Nissan sur la manière d’améliorer la gouvernance de l’entreprise. Le comité, composé de trois administrateurs externes de Nissan et de quatre membres tiers, devrait formuler en mars des recommandations sur l’amélioration des processus en matière notamment de rémunération des administrateurs et de sélection du président !
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