Pour une boycott de l’Etat voyou du Japon

Pour une boycott de l’Etat voyou du Japon

 

Le Japon vit actuellement un repli nationaliste inquiétant avec y compris une réinterprétation du passé et des rêves de puissance perdue. Pour preuve le scandale de l’affaire Carlos Ghosn. . Encore une fois Carlos Ghosn comme beaucoup de patrons a sans doute confondu par excès son portefeuille avec la trésorerie de l’entreprise ; il a sans doute aussi sollicité le plus qu’il pouvait l’optimisation fiscale. Pour autant son maintien en détention au Japon et cette accumulation d’accusations qui le justifient constitue un scandale sur le plan du droit. Certains tentent de justifier cette situation par l’État de droit et la rigueur du Japon en cette manière. Malheureusement le Japon set comme beaucoup d’autres nations, il sait utiliser à son profit ce droit. À cet égard on ne peut que s’étonner qu’aucune sanction ne soit été prise à l’égard des responsables de la catastrophe de Fukushima. En clair le Japon s’assoit sur les règles du droit international. Même chose concernant le carnage des baleines. Le Japon vient de dénoncer l’accord international qui protège cette espèce. Dans la réalité le Japon n’avait jamais cessé les tueries en les justifiant par des motifs de recherche ! Dernier scandale en date celui qui a permis au Japon obtenir les JO de 2020 grâces à des pots-de-vin… Le président du comité olympique japonais, Tsunekazu Takeda, a en effet été mis en examen en décembre à Paris pour «corruption active» dans l’enquête française sur l’attribution des JO de Tokyo-2020, a-t-on appris vendredi de source judiciaire, confirmant une information du quotidien Le Monde. M. Takeda, 71 ans, a été mis en examen le 10 décembre par les juges d’instruction parisiens qui tentent depuis trois ans de faire la lumière sur le versement suspect de près de deux millions d’euros réalisé en 2013 pendant la campagne de candidature japonaise victorieuse, au détriment de Madrid et Istanbul. Pour bien comprendre l’affaire Nissan, il faut intégrer le fait que le maintien en prison de Carlos Ghosn prive le conseil d’administration de l’entreprise d’un administrateur et renforce ainsi le pouvoir de la mouvance qui veut japoniser l’entreprise. Renault de son côté demande la réunion d’une assemblée générale qui seule a la capacité de désigner le conseil d’administration et donc aussi les responsables. Nissan refuse aujourd’hui de convoquer cette assemblée générale. L’enjeu est clair, il s’agit pour le Japon de modifier le rapport de force chez Nissan qui regroupe notamment Nissan, Renault, et Mitsubishi. Bref il s’agit davantage d’une question politique que d’une question économique. Ceci étant, la prolongation de cette situation conflictuelle portera inévitablement atteinte à l’alliance et à Renault surtout dans une période où le marché se tasse et où s’opèrent des mutations technologiques importantes. Cette situation n’est donc plus tolérable et le non-respect du droit par le Japon justifie un boycott.

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