La pêche commerciale à la baleine : pour un boycott du Japon
Au Japon, le retour à un régime autoritaire se confirme chaque jour. On l’a vu par exemple dans le conflit qui oppose Renault et Nissan. Certes le président de Renault et de l’Alliance Carlos ghosne est loin d’être blanc mais les méthodes japonaises sont celles d’un État voyou. La preuve encore avec ses deux décisions unilatérales du Japon de recommencer une chasse à la baleine qu’elle n’avait d’ailleurs jamais stoppée. Ce nationalisme est d’autant plus surprenant que le Japon a surtout fait reposer sa croissance pendant longtemps sur les échanges extérieurs grâce à des règles internationales bienveillantes. Sans parler des j opérations de piratage des technologies de l’Europe en particulier ( le Japon est maintenant largement remplacé par la Chine dans ce domaine). Le seul moyen de faire reculer le Japon serait peut-être de décréter un boycott des produits de ce pays qui se satisfait du bénéfice des échanges internationaux mais qui s’assoit sur les règles quand ça l’arrange.Une volée de critiques. Le Japon a annoncé mercredi 26 décembre son retrait de la Commission baleinière internationale (CBI), dans le but de reprendre la pêche commerciale dès juillet prochain.
Tokyo avait officiellement arrêté cette pratique il y a une trentaine d’années. Mais en réalité, l’archipel n’a jamais complètement cessé de pêcher la baleine : il utilise une faille du moratoire mis en place en 1986, qui autorise la chasse aux cétacés à des fins scientifiques. La chair de cet animal finissait ainsi bien souvent sur les étals des poissonniers. Mais cette fois, le Japon renoue publiquement avec la pêche à des fins commerciales, rejoignant ainsi l’Islande et la Norvège. Une décision qui s’explique par le rejet en septembre par la CBI d’un texte porté par les autorités nipponnes qui préconisaient la coexistence de la préservation et de la chasse commerciale des baleines.
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